Voila le fruit de la politique
française depuis l'après De Gaulle, l'arrivée du FN (oh pourquoi
laisser entrer le loup ?), ce n'est pas un bon fruit ! Si l'arrivée du
malin est annoncée, comme un choc, par le vote massif des Français,
force est de constater que ceux-ci en portent, hélas, la responsabilité !
Puisque c'est leur choix ! Certes, ils auraient pu faire d'autres
choix, mais acculés devant un vide politique, leur choix s'est porté
désespérément, et par ignorance, sur le malin. Il y avait pourtant un
autre choix, celui de tenir ferme en priant la prière que le Seigneur
Jésus nous a donnée : "Père, délivre nous du malin" ! Mais grâce à
l'immense bonté du Christ et à sa patience, il n'est pas encore trop
tard !
Le peuple peut se ressaisir, rentrer en lui-même pour
réfléchir, et changer d'avis en se repentant, en décidant de revenir aux
sources de la vie. Oui, à la manière du fils prodigue*, le peuple de
France peut encore décider de retourner à sa vraie maison, à sa maison
chrétienne, là où le Père veille toujours pour que chacun ait sa
nourriture et soit vêtu dignement sous un toit sûr ! Nous avons un Père
dans le ciel qui a le coeur battant d'amour ! Il attend sur le pas de la
porte, bras ouverts, scrutant l'horizon pour voir arriver de loin ceux
qui l'aiment, tous ceux qui décident dans leur conscience de venir (ou
revenir) à lui. Il n'est pas trop tard, cependant, c'est le temps ultime
de la décision ! Pourquoi la France s'obstinerait-t-elle encore à
refuser l'amour du Père céleste manifesté en son Fils ?
Beaucoup
de temps a passé depuis le temps de la crucifixion du Fils. Et
maintenant, le Fils ressuscité est à la porte ! Il est prêt de revenir
comme il l'a promis, pour instaurer le royaume de Dieu sur terre (Marc
1.15). Ce n'est plus une question de siècles, mais une question
d'annéees, ou de jours, ou d'heures. Si quelqu'un n'est pas prêt, il
sera perdu ; mais si quelqu'un es prêt, il sera sauvé !
Ma position de chrétien engagé est celle-ci :
1 - Le peuple de France est appelé à se ressaisir, à rentrer en
lui-même, et à prier la prière que le Christ nous a donnée à tous (pas
réciter, mais prier avec le coeur, et la foi viendra) :
Notre Père qui es aux cieux !
Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne ; Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du
Malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, Le
règne, la puissance et la gloire. Amen ! (Matthieu 6.9-13)
2 - Le peuple est appelé à se ressaisir, à rentrer en lui-même, afin de
pouvoir voter à la prochaine présidentielle, un Président qui soit
rempli de la crainte de Dieu. Pour cela, le peuple de France, et tous
les chrétiens, sont appelés à résister au diable (Jacques 4.7) et à prier le Père qui
est dans le ciel pour qu'il suscite un prochain Président de la
République qui soit rempli de la crainte de Dieu. "La prière fervente
d’une personne juste (d'un vrai chrétien) a une grande efficacité."
(Pierre 5.16)
* Parabole du fils prodigue (ou du fils perdu) raconté par Jésus (Luc 1.11-24) :
"Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus
jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il
dissipa son bien en vivant dans la débauche.
Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux.
Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il
se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers
son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de
compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.
Mais le père dit à ses
serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez;
mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé."