LA BREBIS PERDUE
--> Dieu te cherche !
Tant que l'homme en rébellion contre Dieu trouve en lui les ressources nécessaires pour vivre sans Dieu, il ne s'en prive pas ! Telle une brebis, il broute souvent sans trop réfléchir l'herbe verte autant qu'elle se présente à lui, sans savoir qu'il est en train de se perdre. Satan, qui se déguise avec ses serviteurs en anges de lumière, a mis en place toutes sortes de méthodes permettant à l'homme, à la femme, de s'épanouir au maximum, en trouvant le bien-être qu'ils recherchent, la sensation d'exister et la pleine jouissance des sens sans contrainte. Le besoin de réalisation ou d'accomplissement de soi concerne notre civilisation qui a rejeté Dieu. Le Nouvel Âge (mouvement spirituel occidendal du XX et XXIe siècle) a récupéré la plupart des courants proposant de développer une connaissance de soi par tous les moyens, dont le yoga, avec surtout en plus, consciemment ou inconsciemment, toutes les pratiques issues des croyances orientales. Il faut savoir que ces pratiques, ainsi que les religions qui ne sont pas fondées sur Christ venu en chair, crucifié et ressuscité, sont autant de voies qui mènent à la mort au lieu de mener à la vie. (Romains 1.18-31). Satan le sait et il met le paquet parce qu'il ne lui reste plus que très peu de temps pour agir. Son but est celui d'un voleur qui ne vient que pour dérober, égorger et détruire. Jésus, lui, est venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. (Jean 10.10).
Mais, pour avoir part à cette vie en abondance promise par Jésus qui est le bon berger, nous devons nous reconnaître comme une brebis, et même comme une brebis perdue ! Une brebis perdue est incapable de retrouver son chemin. Si le bon berger soucieux de sa disparition ne se met pas en recherche pour la trouver, elle n'a aucune chance de survivre. Elle se fera dévorer par un loup ou quelque autre bête sauvage. Nous courrons tous le même danger si nous persistons dans notre orgueil et si nous refusons de nous humilier en reconnaissant la fragilité de notre chair. En effet, la force, la beauté, le succès, ne durent pas toujours. Le temps qui passe se charge de nous le faire savoir. Il y a quelque chose d'absurde à vouloir persister à se complaire à soi-même. Tu ne peux pas rester toujours jeune, beau, belle ! Tu ne peux pas empêcher l'être de vieillir ! À force de vouloir t'embellir, tu vas t'enlaidir ! En fait, il y a très peu de gens dans le monde qui acceptent le vieillissement, simplement parce qu'ils sont dans la plus grande méconnaissance de Dieu. C'est à cause du péché qui habite en nous que nous vieillissons et que nous mourrons. Jésus est venu pour nous arracher de cette situation sans issue, pour nous délivrer du péché et de la mort, et pour nous donner une nouvelle vie. Jésus a dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie." (Jean 5.24)
Nous savons, à la fois par le Saint-Esprit qui habite en nous et par la Parole de Dieu, que le monde entier est sous la puissance du malin. Le malin c'est le diable, ainsi il s'ensuit que tous les peuples sont sous sa dépendance ! Mais Dieu, du haut des cieux, regarde tous les habitants de la terre. Il regarde chaque être humain en sondant le coeur et les reins. Rien de chaque être, chaque pensée, chaque mot, n'échappe à Dieu. Tous nos cheveux sont comptés et il recueille chaque larme que nous pleurons dans son outre ! Alors, quand il voit une brebis perdue, avant qu'elle ne crie, Dieu est déjà auprès d'elle. Il suffit que nous en prenions conscience par la foi. À travers la parabole de la brebis perdue, Jésus a expliqué à ses disciples comment le Père agit dans son amour pour rassembler comme un troupeau, tous ceux qui lui appartiennent :
"Jésus leur dit cette parabole: Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance."
(Luc 15, 3-7)
Ecrit par
alberto, le Dimanche 21 Juillet 2019, 02:42 dans la rubrique
Dire Dieu.
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