Je ne sais pas si comme moi, il vous est arrivé de distribuer des prospectus publicitaires dans les boîtes aux lettres de votre quartier. Vous vous présentez devant des centaines de portes, devant des centaines de maisons, d’appartements et, au fil du temps, vous apprenez à reconnaître les différents quartiers, les différents niveaux sociaux des gens qui vivent derrière chaque porte dans un mystère des plus secrets.
C’est un job paisible, fatiguant, qui permet la réflexion mais qui devient redoutable lorsque, sur une propriété privée, vous vous trouvez nez à nez avec un chien –un chien de garde bien sûr ! un « chien méchant » comme l’indique en général une petite pancarte qu’on n’a pas lue ou pas vue ! Là, pas de discussion possible, il faut se sauver et vite. Prendre les jambes à son cou !
C’est un peu l’histoire qui m’est arrivée dernièrement en cliquant au hasard sur un blog voisin de nos Jouebs. Je suis tombé sur un « chien méchant » ! Ça m’apprendra à vouloir jouer les Saint-Bernard ! Après avoir pris la poudre d’escampette, j’ai juré qu’on ne m’y reprendrait plus. Déjà que « l’homme est un loup pour l’homme », faut-il croire encore qu’il peut être aussi un « chien méchant » ?
J’ai du mal à y croire, moi qui aime quand même assez les chiens !