Aventure sur la glace
--> Quelqu'un nous ouvre les bras
Il était une fois un homme qui se promenait le long d’une rivière. C’était l’hiver et la rivière était gelée. Au bout d’un moment l’homme ne résista pas à la tentation de s’aventurer sur la glace, imaginant que celle-ci serait assez épaisse pour le supporter. A peine avait-il fait quelques pas que, dans un fracas bref, la glace se rompit sous ses pieds. Il sentit en une fraction de seconde que son corps tout entier s’engloutissait dans un trou noir et glacé. Il n’eut pas le temps d’émettre un cri mais, instinctivement, il avait écarté les bras et se retrouvait maintenant avec la tête hors de l’eau. Comme par miracle, il avait réussi à s’aggriper au pan de glace qui se trouvait autour de lui, mais qui menaçait sévèrement de craquer à chaque instant. Il ne fallait donc plus bouger et serrer les dents. Qu’allait-il se passer ? Pour la première fois de sa vie, l’homme songea à la mort. Une angoisse terrible naissait au creux de son estomac. Il avait maintenant du mal à respirer. Etait-ce l’eau glacée qui le congestionnait déjà ? Il fallait donc remuer les jambes pour faciliter la circulation sanguine. Mais ses mains, ses bras, il n’osait les bouger. Allait-il mourir ? Respirer, respirer... Il sentait que ses poumons avaient un besoin vital d’oxygène, la bouche grande ouverte il aspirait l’air de toutes ses forces. Chaque exercice de respiration lui pompait trop d’énergie. Combien de temps allait-il tenir ? La glace, maintenue en tension sous la pression de ses bras se fissurait petit à petit, empêchant tout geste en direction du bord qui ne se trouvait pourtant qu’à un mètre pas plus. Un comble.
Quelques secondes s’étaient écoulées depuis l’accident, des secondes qui lui semblaient une éternité. Et son corps, sa vie, lui... Mais qu’est-ce qu’il fichait là dans ce trou d’eau glacée ? Un trou sans fond... Il allait en mourir, à moins que quelqu’un ne le retire de là... Il ne parvenait pourtant pas à crier au secours. Son esprit s’embuait. Ses yeux ronds immobiles scrutaient le bord et semblaient interroger un être invisible. Le film de sa vie défilait-il dans sa tête ? Il lui semblait qu’une main s'appesantissait sur lui pour qu’il s’enfonce davantage... Pourquoi n’avait-il pas songé plus tôt à la mort ? A cet instant, comme par miracle, quelqu’un se tenait sur le bord et lui tendait la main.
- Allez, dit l’inconnu, prends ma main !
Tout être normal, comme vous et moi, n’aurait pas attendu longtemps avant de la saisir. Mais cet homme bizarrement semblait refuser la main qui pouvait le retirer de la mort.
- Prends ma main, répéta l’inconnu !
L’homme qui était en train de périr, refusait toujours.
- Prends ma main, répéta l’inconnu pour la troisième fois.
Et l’inconnu attendit avec la main tendue. Il suffisait que l’homme saisisse cette main pour qu’il soit sauvé. Mais celui-ci refusa de faire ce geste. Au bout de quelques minutes, congestionné, l’homme glissa dans l’eau profonde et disparut.
L’inconnu, quant à lui, disparut également, mais dans un tout autre lieu.
Etrange comportement
Aussi étrange que cela puisse paraître, voilà ce qui se passe pour l’homme qui refuse la main tendue de Jésus-Christ. Il est comme un fou !
En effet, ne faut-il pas être fou pour refuser d’être sauvé ? Mais autant un fou peut ignorer qu’il est fou, autant la plupart des gens ne savent pas qu’ils ont besoin du Salut. La plupart, en effet, ne connaissent pas Jésus et ignorent ce qu’est véritablement le Salut. Ou il n’y pensent pas, ou ils ne veulent pas y penser, ou il repoussent inlassablement l’échéance. Ou encore ils s’imaginent que cela n’arrivera pas, ou que tout le monde ira au paradis. En un mot : ils ne croient pas en Dieu. Et Dieu, lui, s’il invite inlassablement les gens pour les sauver, il ne force personne à croire. Il est important que chacun, vous et moi, nous prenions notre propre décision. Jamais Jésus n’a forcé l’un de ses disciples à le suivre. Dieu veut que tous les hommes qui vivent sur la terre soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1 Thimothée 2.4). Mais tous ne seront pas sauvés, seuls ceux qui prendront une décision. Vous et moi sommes libres d’accepter ou de refuser de suivre Jésus, c’est à dire de l’accepter comme l’Envoyé du Père sur la terre pour sauver les humains. Il est important de réfléchir aux choses relatées dans la Bible, et plus précisément dans les Evangiles. L’homme qui a péri dans notre petite histoire n’avait sûrement jamais pensé à ces choses auparavant dans sa vie, ou avait refusé d’y penser, mais une chose est claire : il était aimé par Dieu qui a, sans relâche, essayé de le sauver, jusqu’à la fin. ”Voilà tout ce que Dieu fait, deux fois, trois fois, avec l’homme.” (Job 33.29)
Aimés et respectés jusqu’à la fin
Notre société se libère de plus en plus de toutes les contraintes que l’acceptation de Dieu implique nécessairement et qui faisaient notre cher christianisme, sans savoir que cet abandon signifie une fin terrible, la perte du Salut. Sous le signe de la globalisation, d’un humanisme parfaitement honorable autant que la démocratie, les portes sont donc ouvertes aux autres religions et à tous les dieux. Comment reconnaîtrons-nous le loup s’il entre dans la bergerie ? La Bible nous met en garde, nous rassure, nous oriente, nous ouvre les yeux sur les réalités et les mensonges de notre monde tout en nous ouvrant une perspective pour notre existence jusque dans la vie éternelle. Dieu nous parle dans la Bible. Ouvrirons-nous notre coeur à cette Parole, ou au contraire fermerons-nous notre coeur ? Ecoutez encore :
”Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.” (Jean 3.16-21)
N’attendons pas, saisissons fermement la main que Jésus-Christ nous tend !
©Guy Marchal
Depuis que la terre est terre et qu’elle est peuplées d’hommes et de femmes, un seul a vaincu la mort : Jésus, le Fils de Dieu, c’est à dire qu’après avoir été mort, il est revenu à la vie ! C’est pourquoi il a pu déclarer : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Evangile de Jean, ch. 14, verst 6)
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