Bénédictions et malédictions
La volonté de notre Dieu qui est bon n'est pas que le monde souffre. Mais notre Seigneur Jésus-christ a souffert sur notre terre l'une des pires morts qu'un homme puisse subir : la crucifixion. Il serait raisonnable de se demander pourquoi cet homme a été crucifié. S'il n'avait rien fait de mal, pourquoi l'a-t-on arrêté et condamné à mort ? Est-ce une erreur judiciaire ? Nous apprenons dans la Bible que Jésus est venu de Dieu pour accomplir sur la terre une mission spéciale que personne d'autre n'aurait pu accomplir à sa place : "Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois" (Ga 3.13).
Les hommes, malheureusement, ne se sont guère souciés de cet événement jusqu'à en perdre toute croyance. Ils se sont habitués à vivre sans Dieu, sans se préoccuper des conséquences qui en résulteraient, à la fois dans leur vie et dans l'environnement. Aujourd'hui, leurs manquements spirituels les rattrapent à travers des crises sanitaires et climatiques. Reprendre le contrôle entraîne le désordre politique que nous connaissons et qui est loin d'être résolu par défaut de la vraie connaissance de Dieu.
En revanche, pour ceux qui ouvrent la Bible avec un coeur sincère, avide de savoir et de croire, la connaissance des choses d'en haut leur est ouverte. Entre l'observance de la loi divine et sa transgression se situent les bénédictions et les malédictions. Dans le livre de Deutéronome, au ch 28, Dieu énumère les bénédictions qui se répandront sur ceux qui obéissent à la voix de l'Éternel et qui mettent en pratique ses commandements. Et à partir du verset 15, jusqu'à la fin du chapitre, il énumère les malédictions qui viendront sur ceux qui n'obéissent pas aux commandements de l'Éternel et qui ne les mettent pas en pratique. Il est donc recommandé de lire ce chapitre 28 du livre de Deutéronome. Dieu est juste, il ne tient pas le coupable pour innocent, c'est pourquoi, face à son peuple qu'il a libéré d'Égypte sous la conduite de Moïse, celui-ci insiste de la part de Dieu, sur les conséquences de la désobéissance de ses commandements : "Il amènera sur toi toutes les maladies d'Égypte, devant lesquelles tu tremblais ; et elles s'attacheront à toi. Et même, l'Éternel fera venir sur toi, jusqu'à ce que tu sois détruit, toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi" (Deutéronome 28.60-61).
Les lois de Dieu sont rigoureuses. Elles s'exercent dans les deux sens : la bénédiction et la malédiction. "Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Ro 6.23). L'on comprend que si Dieu est juste, il ne peut pas tenir le coupable pour innocent. Mais dans son amour, pour nous justifier, nous qui sommes pécheurs de génération en génération depuis Adam et Eve, il nous a envoyé son Fils, afin qu'il porte en son corps notre condamnation. "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Co 5.21). "Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous" (Ga 3.13).
La volonté de notre Dieu qui est bon n'est pas que le monde souffre. Mais le monde étant déchu à cause du péché, la désobéissance aux commandements de Dieu est grande et engendre les conséquences énumérées dans Deutéronome 28. Les lois divines se déclenchent dans un sens ou dans un autre, sans que Dieu n'ait à intervenir. Beaucoup se demandent d'où vient la souffrance ? Pourquoi la souffrance ? Deutéronome 28 apporte une réponse. Mais dans toute cette tourmente, au cours de laquelle, maladies, accidents, drames, sévissent gravement partout dans le monde, la grâce de Dieu nous est proposée. "Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé" (Ro 5.20). Chacun peut saisir cette grâce par le moyen de la foi. "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Eph 3.8). Tout est une question de foi. Jésus a dit : "Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir" (Marc 11.24). "À Dieu tout est possible" (Mat 19.26) et : "Tout est possible à celui qui croit" (Marc 9.23).
Parmi toutes les souffrances que l'homme pécheur est appelé à souffrir, il y a aussi celles que Dieu ne peut épargner : ce sont les souffrances relatives aux douleurs de l'enfantement. Après avoir chassé du paradis, Adam et Eve qui avaient désobéi au commandement de Dieu à cause de la séduction du serpent, il prononça une parole de jugement sur le serpent, sur l'homme et sur la femme. Et il dit à la femme : "J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi" (Ge 3.16).
Les douleurs de l'enfantement sont les douleurs des temps de la fin. Elles cesseront quand Jésus sera là et que tout le monde le verra, selon ce qui est écrit : "Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant" (Ap 1.7-8).
Le monde s'achemine loin de cette vérité. Mais nous, choisissons de rester ferme dans la foi en Jésus-Christ, afin de bien nous préparer, comme une vierge sage (et non folle), une épouse sage qui attend l'époux. Notre lampe doit être remplie d'huile. Laissons-nous remplir de l'Esprit de Dieu, sachant que nous avons été mis à part pour marcher dans la sanctification, en nous préservant des souillures du monde. Souvenons-nous des paroles de Jésus : "Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité" (Jean 17.16-17).
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