Comment vivre dans un monde qui a perdu ses origines identitaires ?
Comment vivre dans un monde qui a perdu ses origines identitaires ? Le destin d'un pays se rapproche au destin individuel des âmes qui l'habitent. Tu te regardes dans la glace et tu ne sais plus qui tu es. Tu cherches à comprendre, mais tu ne comprends rien. Finalement, tu cours à ta besogne, à ton train-train quotidien, parce qu'il faut bien vivre. Sans t'en rendre compte, tu te glisses dans la simulation d'un homme heureux, ou d'une femme heureuse, parce qu'il ne faut pas perdre la face. Le faux-semblant est de rigueur dans une société archi-nourrie de modernité et marquée en plus du politiquement correct. On se déshumanise inconsciemment pour passer dans une autre peau, une peau du genre animal. Dès lors, il n'est pas étrange d’entendre parler de moutons, de veaux, pour désigner le peuple. Mais que ce soient des moutons ou des veaux, peu importe, il en résulte un troupeau soumis à la botte de quelqu'un.
Comment la créature humaine est-elle arrivée au point de se confondre à la nature animale ? Voilà la question à laquelle il faut répondre. C'est à la fois simple et compliqué. Cependant, tu n'auras la réponse qu'après avoir compris la différence qu'il y a entre l'animal et l'être humain. Je te le dis tout de suite, sans la Bible tu ne pourras jamais trouver la véritable réponse. Mais si tu cherches sincèrement, tu trouveras. Tu trouveras comme moi j'ai trouvé et comme des milliards et des milliards de chrétiens ont déjà trouvé. La Bible te dit comment Dieu a créé l'homme et tous les animaux. Dieu a créé toutes choses sur la terre et dans les cieux, toutefois le summum de sa création est la création de l'homme. Et cela pour une seule raison : Dieu a créé l'homme et la femme à son image. Voilà ce qui fait la particularité de notre être. Si nous l'ignorons lorsque nous nous regardons dans une glace, nous sommes les plus malheureux ! Car Dieu nous a dotés de la pensée, de la réflexion, de la volonté. Ce qui n'est pas le cas pour l'animal qui n'a que son instinct pour vivre. L'animal a donc besoin d'un maître. Mais l'homme créé a l'image de Dieu est indépendant. Et s'il doit dépendre de quelqu'un, cela ne peut être que de son Créateur. Faut-il encore que la créature accepte cette dépendance, par la foi ! Plus la créature acceptera de dépendre de son Créateur, plus elle sera libre et indépendante. Voilà le grand mystère que Dieu veut dévoiler à tous ceux qui croient en Lui.
Alors il est nécessaire de s'imprégner de la parole que nous lisons dans la Bible : "Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre" (Ge 1.27-28). Ce n'est pas la volonté de Dieu que l'animal, ou une bête quelconque, domine sur l'homme. Si cela arrive, c'est le signe d'une dérive en matière d'obéissance à la loi divine et d'une attaque ennemie sur toute la création. Nous savons que l'adversaire de Dieu, le diable, ne dort pas, mais qu'au contraire "il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera" (1 Pi 5.8). Si les hommes, prisonniers des désirs charnels, s'éloignent des valeurs fondamentales qui sont bonnes, qui relèvent de la loi divine et des Droits de l'Homme, alors la nature pécheresse qui est dans tout être humain prendra le dessus, activée en plus par un contrôle direct du diable. L'action de l'esprit sera étouffée et la chair, qui a des désirs opposés à ceux de l'esprit, mènera l'homme, la femme, par le bout du nez. Plus les désirs charnels envahissent l'être humain, plus celui-ci perd de son humanité, perd de son contrôle, de sa pensée, de ses sentiments, pour rejoindre un univers qui apparente celui de l'animal.
Le déclin d‘un pays est avant tout le déclin de ses habitants qui se sont éloignés de leur Créateur, qui ont décidé de leur propre volonté de le rejeter, jusqu'à le renier. Or, Jésus a dit une parole lourde de conséquences : "C'est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. (Mat 10.32-33). L'abandon de la foi est une chose terrible, car cela met en péril, non seulement le corps physique, mais l'âme. Perdre ses biens, son travail, sa maison, son pays, sa famille, ou quoi que ce soit dans ce monde, c'est une chose, mais perdre son âme est autre chose de plus grave. L'incrédule endurci est comme ivre, il se fiche de ce qui peut lui arriver. Il est comme une bête livrée à son instinct et à ses penchants. Il n'a plus la faculté de penser sainement, de raisonner et de faire les bons choix. La folie l'a gagné. Pourtant même dans cet état, il demeure encore la créature aimée de Dieu, faite à son image. Et jusqu'à la dernière seconde, Jésus est à ses côtés, dans la souffrance de porter son châtiment, prêtant l'oreille pour entendre, si possible, l'ultime confession qui sauvera son âme, qui fera dire à Jésus, comme au brigand repenti sur la croix : "Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis" (Luc 23.43). L'autre brigand crucifié avec Jésus l'a renié. Avait-il entendu sa mise en garde : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne“ (Mat 10.28). La géhenne, c'est l'enfer.
L'abandon de la foi en Dieu pousse les hommes au déclin de leur propre existence comme au déclin de leur pays. La recherche politique d'une solution est évidemment légitime, mais elle se fait toujours dans le cadre restreint de la pensée sans Dieu. Et quand l’influence diminue de la part des chrétiens engagés et remplis du Saint-Esprit, l'adversaire en profite pour s'imposer et contrôler au maximum le plan des leaders mondiaux pour en faire un plan diabolique. C'est le caractère du temps de la fin que nous vivons, un temps d'apostasie qui va précéder l'arrivée de l'homme fort (l'impie), celui qui va régler (en apparence) tous les problèmes, l'antichrist.
Si vous ne connaissez pas Jésus, informez-vous de ces choses en allant aux bonnes sources, afin de retrouver votre identité perdue avant qu'il ne soit trop tard. N'attendez pas la dernière seconde pour mettre votre vie en règle. Abandonnez les discussions politiques qui ne mènent à rien, tournez-vous vers les choses spirituelles qui viennent d'en haut, "du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation" (Jacques 1.17). D'en haut nous est venu Jésus, c'est lui que nous sommes appelés à écouter. "Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité" (Col 2.9-10). Réfléchissez un instant sur la grandeur de Christ, l'homme qui a été cloué sur une croix. Il est ressuscité et a vaincu la mort. En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité, il est le chef de toute domination et toute autorité. Le diable et ses démons n'ont plus aucun pouvoir sur lui. Il est le réel Sauveur des hommes et de la planète. Il est vivant ! Ne le comparez pas à un homme de notre monde, même des plus grands comme Napoléon ou De Gaulle. Ils sont morts ! Sauf leur respect, ne vous occupez pas des morts. Occupez-vous de Celui qui est vivant, à qui vous pouvez parler, communiquer. Il vous parle par sa parole, la Bible, et sa parole est Esprit et vie. Ecoutez-le ! L'apôtre Pierre qui a vécu avec Jésus rend ce témoignage saisissant : "Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c'est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne" (2 Pierre 1.16-18).
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