"Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.“ (Colossiens 3.1-2)
De grands artistes ont chanté le monde - le monde d'ici-bas qui n'est pas celui d'en haut - et fait vibrer en nous des émotions qui sont restées gravées dans notre âme, nous avons encore leurs noms en mémoire. Un rien pourrait raviver leur flamme comme s'il s'agissait d'un feu non éteint, il suffit d'aller sur Youtube. Ecrivains, musiciens, philosophes, soldats, humanistes, politiques... Combien sont-ils encore à nous avoir expliqué le monde ? Les uns dorment maintenant dans les mausolées ou dans les musées. Les autres ont été statufiés dans les espaces publics ? Si tu es né de nouveau, veux-tu encore questionner la poussière ? Veux-tu encore interroger les pierres ? Non, si tu es enfant de Dieu, le monde ne peut rien t'enseigner. Si tu es passé de la mort à la vie par une réelle conversion en Christ, alors maintenant c'est le Saint-Esprit qui t'enseignera toutes choses (1 Jean 2.27).
Ne cherche pas les solutions dans les choses de ce monde d’ici-bas, tu seras déçu, peut-être pas sur le moment, mais à la fin, tu seras vraiment déçu ! Ne te mets pas en communion avec ceux qui vivent selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l‘air, de l‘esprit qui agit dans les fils de la rébellion (Ephésiens 2.2). Si nous sommes nés de nouveau, nous sommes une nouvelle création en Christ. Tendons de toutes nos forces à vivre non plus selon la chair mais selon l‘Esprit. Tout ce qui est chair est spécifique à notre monde, mais rien de ce qui est chair ne peut entrer dans le royaume de Dieu, dans le monde d'en haut. Ne perdons pas notre temps ! "Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair" (2 Corinthiens 5.16). "Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas." (Romains 8.9). Nous devons donc cesser d‘être des chrétiens charnels pour devenir des chrétiens que Dieu approuve comme étant ses fils et ses filles, porteurs et porteuses de son héritage : des chrétiens spirituels que Dieu accueillera un jour avec allégresse dans son royaume.
Dans les temps qui viennent et que l'on voit déjà arriver, beaucoup devront faire face à une oppression nouvelle, et surtout au sein de la famille, un membre de la famille croira, l'autre non, ce qui entraînera de graves discordes entre les membres : "Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé" (Matthieu 10.21). La lutte du croyant sera plus rude, il sera seul et n‘aura rien d‘autre que la prière de la foi pour se fortifier. Dès maintenant, une bonne communion avec le Seigneur est essentielle. Lui seul peut fortifier le croyant dans sa solitude.
Jésus a donné un conseil précieux à ses disciples : "Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra" (Matthieu 6.6). Il suffit de mettre en pratique cette exhortation. Mais ce n'est pas toujours si simple, surtout au début de la vie chrétienne ! Il m'est arrivé, je me souviens, de traverser des passes difficiles au cours desquelles l'exercice de prier me rendait encore plus malheureux ! J'ai appris que même dans ces moments-là, Dieu qui regarde au coeur ne nous abandonne jamais puisqu'il nous a acceptés tels que nous sommes. Il sait cependant tout ce qui reste encore à transformer dans notre être intérieur. Avec son amour, il recueille nos larmes, comprend nos soupirs, et les mots qui sortent de notre bouche. C'est un travail extraordinaire de transformation que le Seigneur, patiemment, accomplit en nous pour nous amener au but. Au printemps, c'est aussi par Lui que viennent la germination des graines et l'éclosion des bourgeons. Nous ne pouvons que lui rendre gloire !
Lorsque nous abandonnons notre volonté au Seigneur en acceptant la sienne, quelque chose de puissant se passe, Dieu peut même nous envoyer un ange ! Comme Jésus à Gethsémané, luttant contre la coupe terrible qu’il allait devoir prendre, et qui s’en remit à la volonté du Père en disant : "Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe. Toutefois que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui soit faite. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier.“ (Luc 22.42-43)
Mais il y a plus encore, puisque la grâce nous a été faites à nous, chrétiens d'aujourd'hui, de recevoir par la foi et dans sa pleine réalité, la révélation du mystère caché de tout temps et dans tous les âges, à savoir : "Christ en nous ! l'espérance de la gloire !" (Colossiens 1.27). C'est-à-dire "Christ en moi", ce qui me rend toujours joyeux de pouvoir l'affirmer : "J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi." (Galates 2.20)