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Division du peuple, mais union parfaite de ceux qui sont à Jésus-Christ
Il n'y à rien à faire, le peuple est divisé, et à moins d'un miracle, il sera toujours divisé jusqu'à la fin. C'est la raison pour laquelle il est difficilement gouvernable. Quelle idéologie, quelle politique, quelle religion pourraient encore l'unifier ? Si les uns tirent vers la droite, les autres vers la gauche, personne n'ira de l'avant. Maintenant, ce sont les vaccinés et les non-vaccinés qui se retrouvent en rupture d'union. Les uns reçoivent des avantages que les autres se voient refuser. Une discrimination déplaisante est en train d'être commise. Ce que l'on ressent par les nouvelles règles de la crise sanitaire est en tout cas une pression maligne qui agit pour contraindre. Le contraire d'une brise douce et agréable, c'est un vent mauvais, qui vient assombrir les esprits. Encore la peur. Est-ce que le droit de vivre, de sortir, d'aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, se réduit maintenant à une piqûre de vaccin ? Si c'est le cas, alors je dis "non merci". Ma liberté ne se résout pas à la contrainte d'un vaccin dont j'ai parfaitement le droit de penser ce que je veux à la lumière des experts compétents que ma conscience décide de choisir. Que chacun fasse selon ses convictions !

Quel est ce berger du troupeau, ce berger du peuple, qui veut se montrer bon sous son déguisement, alors qu'à l'intérieur, c'est un loup ? Quelle hypocrisie ! Les brebis qui ne reconnaissent pas la voix du bon berger ne le suivent pas. Jésus a dit : "Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers" (Jean 10.27 et 10.5).

Voilà finalement ce qui divise tous les peuples, et ce qui les divisera encore plus à l'avenir : la foi en Christ. Que nous le voulions ou non, le blé pousse, mais l'ivraie pousse avec le blé. La moisson, c'est la fin du monde. Jésus a dit : "Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier" (Mat 13.30).

"Or, comme on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité: et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Mat 13.40-42).

Seul le peuple de Dieu, constitué des chrétiens nés de nouveau, baptisés d'eau et d'Esprit, marche vers l'unité d'un corps qui est l'Église de Jésus-Christ et dont Jésus seul est la tête. "Il est la tête du corps de l'Église ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier" (Col 1.18).

Jésus a prié le Père pour l'unité du corps de son Église : "Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous… Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous… Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, - afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé…" (Jean 17,1 à 26)

Grâce à l'unité du corps de la véritable Église de Jésus-Christ, constituée de tous ceux qui lui appartiennent et que lui-même va bientôt enlever, le monde reconnaîtra que le Fils a vraiment été envoyé par le Père et qu'il a aimé ses disciples exactement de la même manière que le Père l'a aimé. "Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible" (Eph 5.25-27).

Ecrit par alberto, le Jeudi 7 Octobre 2021, 06:41 dans la rubrique Dire Dieu.
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