Est-ce que j'ai ouvert la porte de mon coeur à Jésus ?
Jésus vit en moi, je vis aussi en lui dans le ciel, parce que je suis une nouvelle créature. Mais je l'oublie parfois. J'oublie parfois que je suis une créature parfaite dans l'esprit, et la chair me rattrape. Voilà le problème du chrétien né de nouveau. Nous marchons dans le perfectionnement, mais nous ne sommes pas parfaits. Nous sommes tous dans la course, mais nous ne sommes pas arrivés. Paul dit : "Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ" (Phi 3.12). La suite du texte est une belle exhortation : "Frères (et soeurs), je ne pense pas l'avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits (parfaits en esprit), ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas" (Phi 3.13-16).
La parole de Dieu nous éclaire. Le Saint-Esprit met le doigt sur ce qui ne va pas pour nous corriger.
Est-ce que j'ai été saisi pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ? Votre nouvelle naissance est-elle claire ? Êtes-vous à même de témoigner de votre conversion, de la manière dont Dieu vous a fait passer des ténèbres à la lumière. Si ce n'est pas le cas, vous avez besoin d'écouter encore le message de l'Évangile. "Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et il est apparu à Céphas, puis aux douze" (1 Co 15.3-5).
Jésus se révèle à quiconque se repent de ses péchés et reconnaît la grâce qui est en Christ, le Fils de Dieu : "Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53.5).
Seul un coeur fermé, verrouillé par le malin, ne comprend pas le message de l'Évangile. Mais Dieu a le pouvoir de faire sauter tous les verrous. C'est la parole de Dieu qui est toute puissante. Elle dit : "Quiconque invoquera le nom de l'Éternel sera sauvé" (Joël 2.32). Alors invoquez le nom de Jésus-Christ ! Si vous n'avez pas conscience d'être sauvés, dites : "Jésus-Christ, sauve-moi !". Puisque c'est écrit, soyez certains qu'il vous sauvera ! Il suffit de le croire. Si vous avez des doutes sur votre foi, aimez la parole de Dieu, aimez tout ce qui est écrit dans la Bible, car "la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ" (Ro 10.17).
Tout est lié à l'amour, et particulièrement à l'amour de Dieu. Nous avons tous besoin d'être aimés. Si vous n'avez pas été aimés comme vous l'auriez voulu, sachez que Dieu vous aime d'un amour parfait et éternel. Tout est amour dans le Dieu trinitaire. Le Père nous aime autant que le Fils et autant que le Saint-Esprit. De même notre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, est appelé à la perfection de l'amour de Dieu. Notre esprit qui est saint a déjà la perfection de l'amour de Dieu. Nous n'en sommes pas encore conscients, mais nous courons pour que cette perfection qui est déjà dans notre esprit, passe dans l'âme et le corps. C'est la raison pour laquelle Paul nous exhorte à marcher non selon la chair, mais selon l'Esprit. Nous ne devons jamais oublier que le Saint-Esprit habite dans notre esprit, le Fils aussi. Si nous n'en sommes pas conscients, nous avons besoin de croire la parole de Dieu qui nous le dit : "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi" (Ap 3.20).
Dans un monde qui change brusquement, où l'on entend même des bruits de guerre mondiale, la question essentielle aujourd'hui est celle-ci : Est-ce que j'ai ouvert la porte de mon coeur à Jésus ? Beaucoup rejetteront cette question avec des moqueries, mais vous, comme moi, ne soyez pas de ceux-là qui se perdent en demeurant dans les ténèbres. S'ils persistent dans le refus de Jésus, ils demeureront éternellement dans les ténèbres. Ils n'auront pas de salut. Dieu a dit : 'Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne" (Mat 10.28).
La crainte de Dieu est plus précieuse que toutes les richesses du monde, si nous désirons avancer dans la foi et recevoir la bénédiction. La crainte de Dieu n'est pas la peur de Dieu, mais le respect de celui qui a le pouvoir de faire périr l'âme dans l'enfer. La crainte de Dieu est le respect de celui qui a le pouvoir de pardonner les péchés, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent. Sommes-nous conscients que notre bonheur en dépend ? L'Ecclésiaste de la Bible en fait référence : "Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et qu'il y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu'ils ont de la crainte devant lui. Mais le bonheur n'est pas pour le méchant, et il ne prolongera point ses jours, pas plus que l'ombre, parce qu'il n'a pas de la crainte devant Dieu" Ecc 8.12-13).
La crainte de Dieu nous fait renoncer à l'orgueil et à choisir l'humilité. C'est la voie du Seigneur Jésus. Tout se tient dans notre attitude qui découle de nos choix de vie. Et notre entourage le verra. Avec la crainte de Dieu, l'humilité et la foi, nous sommes sûrs d'être sur la bonne voie qui est aussi le perfectionnement des saints. Demeurons dans la lecture des épitres de Paul pour apprendre à marcher par l'Esprit et non selon la chair, et nous comprendrons que notre âme a besoin d'être renouvelée dans son intelligence. Elle est trop marquée par notre vie passée dans le péché. Elle voudrait nous imposer à nouveau cette vie de péché, dominée par les désirs de la chair. Car même après la conversion, les désirs de la chair demeurent. Ce sont des désirs opposés à ceux de l'esprit nouveau que Dieu nous a donné. Un chrétien peut laisser agir, soit la chair, soit l'esprit. L'âme est l'instrument qui lui permet d'agir. C'est son être conscient par lequel il pense, réfléchit, fait des choix et où les sentiments, les émotions, viennent s'y mêler. Sa faiblesse est contrôlée par la chair (qui est dominée par Satan), mais c'est par l'esprit (dans lequel habite le Saint-Esprit) qu'il peut puiser toute la puissance (celle de Dieu). C'est pourquoi la vie nouvelle en Christ passe d'abord par un renouvellement de l'intelligence au niveau de l'âme, pour que nous puissions toujours mieux considérer l'homme nouveau, saint, que nous avons à l'intérieur (l'esprit), afin que jour après jour, en marchant si possible par l'Esprit, nous puissions nous en revêtir. Ainsi, il sera de plus en plus visible de l'extérieur, pour la joie de Dieu, pour la nôtre, et pour celle de notre entourage. "Conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité" (Eph 4.21-24).
La chair nous rattrape parfois, puisque nous ne somme pas parvenus à la perfection. Cependant, il est important d'avoir compris notre identité en Christ, afin d'aller de victoire en victoire. Dès lors que nous sommes une nouvelle créature, nous ne sommes plus des pauvres pécheurs. Nous sommes des saints, à qui il arrive encore de pécher. Voilà la grande différence avec notre vie d'avant. Si nous péchons, empressons-nous de confesser notre péché, et le Seigneur qui est fidèle nous pardonne. Soyons vigilants. "Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1.8-9).
La volonté de Dieu est que tous ses enfants grandissent dans la foi, qu'ils apprennent tous à vivre selon l'Esprit et non selon la chair, afin de produire le fruit de l'Esprit et non les oeuvres de la chair. Lorsque nous péchons, nous manifestons les oeuvres de la chair en donnant l'avantage à Satan. Il ne faut pas qu'il en soit ainsi, car notre Seigneur a triomphé glorieusement sur toutes les puissances du malin. Sa victoire est la nôtre. Demeurons donc dans l'enseignement concernant toutes ces choses : "Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance" (Ga 5.19-22).
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