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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Femme... la liberté d'être


Liberté chérie, où te caches-tu ?

Il y a quarante ans à peine, les femmes défilaient avec détermination dans toutes les rues de nos grandes villes. Elles clamaient leur soif de liberté, leur désir d'indépendance et d'autonomie. Elles voulaient sortir du carcan étouffant où les maintenait la société. Privées de possibilités de choix quant à leur vie professionnelle et personnelle, elles avaient soif de dignité et voulaient être reconnues dans leur identité.
Aujourd'hui, les femmes ne revendiquent plus leurs droits, elles les ont conquis ! Ayant accédé à tous les postes de décision (enfin, presque !), elles se battent pour tenir tête sur tous les fronts et pour une juste parité homme-femme. Partagées entre l'attaché-case et le biberon, elles voudraient bien parfois se reposer d'avoir toujours à prouver qu'elles méritent leur position, en un mot, elles voudraient être... libres !

A travers les âges

De tout temps, la femme a oscillé entre ces deux positions : de la femme « sans droit », confinée aux tâches ménagères, à la « femme d'affaires », entreprenante et souveraine, la femme a connu à travers les âges toutes les conditions. Au Moyen-Age par exemple, la femme a un haut statut social : elle gère, dirige des entreprises, vend, achète... mais la Renaissance voit sa condition se dégrader et son champ d'action se rétrécir considérablement. Contrairement au sens commun, la position de la femme n'a pas évolué de façon linéaire au cours des siècles, ni correspondu à la prospérité de la société où elle a vécu. Mais de tout temps, la femme a lutté, insatisfaite de sa position, toujours dérangée par le regard des autres (et particulièrement des hommes) sur elle. Est-ce donc la destinée de la femme de ne jamais trouver sa place ?

Retour à l'origine

A travers le récit de la création, la Bible nous donne un éclairage très intéressant et, aujourd'hui encore, révolutionnaire à ce sujet. A l'origine, dit le texte, Dieu créa l'homme à son image. Il le plaça dans un jardin à l'aspect agréable et aux fruits délicieux.
Il l'entoura d'animaux sauvages et d'oiseaux magnifiques qu'il fit venir auprès de lui afin qu'il leur donne un nom. Mais l'homme ne trouva parmi eux personne avec qui partager son coeur. Alors, Dieu fit tomber sur lui un profond sommeil et de l'une de ses côtes, créa la femme. Quand, en se réveillant, il la vit, son coeur bondit de joie et il dit : « Voici celle qui est os de mes os et chair de ma chair » (1).
Quel récit révélateur ! La femme extraite du côté même de l'homme est de la même nature que lui, égale en dignité. Ne trouvez-vous pas significatif, en effet, que son lieu d'origine soit le flanc de l'homme et non sa tête (ce qui pourrait impliquer une position de supériorité), ou son pied (comme pourrait l'être un vassal, inférieur en droit) ? Non, la femme n'est ni supérieure, ni inférieure mais partenaire. Elle est le vis-à-vis, la compagne de l'homme. Différente mais égale. Grâce à elle, l'homme du jardin se sait désormais complet, à l'image de Dieu. Tous deux sont heureux, partageant une relation pleine et épanouissante, atteignant ensemble leur plein potentiel d'êtres humains (1).

La rupture

Alors, que s'est-il passé ? Pourquoi la situation s'est-elle détériorée au cours des âges ? Comment, alors qu'ils vivaient dans une telle harmonie, l'homme et la femme en sont-ils venus à établir l'un sur l'autre des rapports de force et à vivre dans l'incompréhension mutuelle ? Là encore, la Bible est riche d'enseignements. Elle nous montre le drame qui s'est déroulé dans le jardin d'Eden : la femme sous la séduction du serpent, l'homme écoutant la suggestion de sa femme (2). Les deux voulurent percer le mystère du bien et du mal, en quelque sorte devenir l'égal de Dieu et se passer de son influence sur leur vie.
La conséquence fut dramatique : leur relation avec Dieu, source de tout leur bien-être et de leur équilibre, fut brisée. Ils expérimentèrent la peur, la honte, la délation... et la mort : « le salaire du péché, c'est la mort » (3). De leur propre initiative, l'homme et la femme se sont privés de leur relation avec Dieu, et ce faisant, ils ont aussi provoqué la rupture de leur relation l'un avec l'autre et même la rupture avec eux-mêmes, perdant la notion de leur identité. Cette rupture régit toujours nos relations mutuelles aujourd'hui.

Un chemin de réconciliation

Mais Dieu ne nous a pas abandonnés ! Dans son amour infini, il nous a donné Jésus, « l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (4). En offrant sa vie sur la croix, Jésus, le Fils de Dieu, a aboli les conséquences de cette rupture fondamentale et a ouvert une aube nouvelle. Jésus, « le chemin, la vérité, et la vie » (5) nous a offert, par son sacrifice, la seule voie de réconciliation possible avec Dieu, et à travers elle, la seule voie de réconciliation possible aussi avec nous-mêmes et avec les autres.
De ma propre expérience et à travers le témoignage de centaines de femmes, je sais que cette réconciliation est la seule voie de la libération : cette libération intérieure qui ne se soumet pas, mais qui parallèlement n'éprouve pas le besoin de revendiquer pour être.

La voie est libre

Que de larmes, que d'énergie avons-nous usés pour ce combat malheureusement perdu d'avance puisque nous lui avons posé, dès le départ, une interprétation erronée. Notre aliénation n'est pas d'ordre social, ni même mental, mais sa racine est spirituelle. Jésus l'a bien montré lors de son pèlerinage terrestre. Alors qu'à son époque, le statut social et religieux de la femme était l'un des pires qui soit, il a osé établir avec les femmes des relations nouvelles, fondées sur la dignité et le respect. Jésus les a vues en partenaires, égales en dignité avec les hommes. Il a respecté leurs choix et les a impliquées dans son service. Il n'hésitait pas à parler théologie avec elles et leur a révélé bien des choses, leur a accordé bien des privilèges dont certains auraient pu se montrer jaloux. Il les a guéries, les a écoutées, leur a confié des missions importantes comme celle de témoigner les premières de sa résurrection. Toujours, elles ont été à ses côtés. Aujourd'hui encore, Jésus est le même. En lui, se trouve la vraie liberté. Avec lui, nous est offerte la possibilité de retrouver notre véritable identité et de commencer notre aventure de femme libre. Avec son appui et sa présence dans nos vies, nous pouvons trouver la force d'être, le courage de surmonter nos peurs et d'atteindre notre vrai potentiel. La voie est ouverte... Allons-nous nous y engager ? Ce choix est le nôtre, il ne peut être que personnel.

Anne-Marie HUSSON


Vous trouverez ces références dans la Bible :
(1) Genèse, chapitre 2
(2) Genèse, chapitre 3, versets 1-19
(3) Romains, chapitre 6, verset 23
(4) Evangile de Jean, chapitre 1, verset 29
(5) Evangile de Jean, chapitre 14, verset 6

Ecrit par alberto, le Mardi 17 Décembre 2013, 10:05 dans la rubrique Dire Dieu.
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