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Francis Cabrel et Le chêne liège
--> “le doute et le mystère“ de l’artiste
Si vous êtes trop bien-portant, cet article n’est pas pour vous
Cela fait plusieurs fois que j’entends à la radio la chanson de Francis Cabrel : "Le chêne liège". Merveilleux chanteur (préféré de ma soeur) à la voix si agréable et aux mélodies si bien ficelées, j’écoute alors attentivement les paroles.
C’est à partir du 4e vers que je bute :
"Adossé à un chêne liège,
Je descendais quelques arpèges
En priant Dieu, Bouddha, que sais-je,
Est-ce que tu penses à nous un peu ?"
Ah ! voilà que Dieu ne penserait pas à nous...
Ma femme et moi, nous avons une fille adorable, belle comme un ange qui a 7 ans. (c’est l’âge le plus beau de la vie) Cette petite merveille rit beaucoup. De temps en temps elle pleure aussi. Le besoin de câlins est évidemment très fort lorsque son petit coeur souffre, mais aussi pour un genou un peu égratigné, et... lorsqu’elle a un problème ! Elle semble même prolonger cette méthode de pleurer lorsqu’elle a un problème parce qu’à chaque fois, le papa ou la maman, viennent résoudre ce problème !
Que la vie est belle ! (Scheila si tu m’écoutes, “que la vie est belle à 7 ans ! pas à 16 ans...“)
Imaginez maintenant que cette petite fille dise à ses parents : "Alors, est-ce que vous pensez à moi un peu ?"
J’en reviens au chanteur préféré de ma soeur, assailli par "le doute et le mystère" (et avec lui tant d’autres) pour en déduire deux choses (qui ne sont pas nouvelles), avec en arrière-plan le paysage culturel et spirituel français :
1 - La séparation de l’église et de l’état est peut-être bonne, mais elle laisse le coeur des hommes désorienté et aride comme dans un désert. La laïcité qui en résulte, choisie, est peut-être bonne, mais avec la méconnaissance du Dieu de la Bible et de son refus, elle laisse le coeur des hommes dans une grande souffrance et engendre des pleurs.
2 - Les talents des artistes si merveilleux soient-il, si perfectionnés, si prestigieux, ne sont pas forcément révélateurs de vérités biblique. Ils y tendent, c’est vrai, surtout lorsque la sincérité les amènent à réfléchir profondémentest (comme Francis Cabrel) et à puiser tout au fond du coeur les vérités de la nature humaine, ils en retirent alors des larmes.
Cabrel en est au "doute et au mystère". Il n’est pas arrivé. S’il continue sur les mêmes notes de sincérité et de demande suprême, alors il pourrait en arriver aux larmes. Il serait arrivé !
"Dieu entend la voix de mes larmes“ ; il exauce mes supplications, il accueille ma prière". (Psaume 6.8)
Comment Dieu ne penserait-il pas à nous ?! Il y a 2000 ans qu’il a gravé sur la terre la pensée suprême qu’il a pour nous, une pensée indélibile, indestructible, éternelle : Sa croix ! Sur cette croix je meurs d’amour, je meurs pour toi, pour que tu vives, pour que tu ne restes pas seul, pour que tu aies un avenir, un avenir que tu ne peux pas encore imaginer, mais moi je le sais, et tu le verras. Je pense à toi depuis la 1ère seconde de la Création ! Que dis-je ! Avant que tu sois né, je pensais à toi. Je t’ai voulu. Je t’ai aimé avant que tu sois né. Je t’aimerai toujours. Tu le verras. Je pleure même sur toi, sur ta mort, sur ta solitude ; mais je suis venu te chercher, je ne pourrai jamais t’abandonner, je t’aime d’un amour éternel, je ne veux pas que tu meures, c’est la raison pour laquelle je suis mort à ta place il y a un peu plus de 2000 ans. Ils ont cloué mes mains. Comment peux-tu douter que ma pensé ne soit pas avec toi ? Je te regarde et je t’aime ! Je t’aime ! C’est moi qui t’attire, si je ne t’attirais pas, tu ne pourrais jamais venir à moi, mais je t’attire ! je te regarde et je t’écoute. Ne prends-tu pas conscience que l’inspiration de tes mélodies te mène vers moi ?
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