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Gloomy Sunday
--> Il y a une vie avant la mort

Gloomy sunday
Sombre dimanche
Les bras tout chargés de fleurs
Je suis entré dans notre chambre le coeur las
Car je savais déjà que tu ne reviendrais pas
Et j'ai chanté des mots d'amour et de douleur

Je suis resté tout seul et j'ai pleuré tout bas
En écoutant gueuler la plainte des frimas
Gloomy sunday...


(Chanson interprétée par Serge Gainsbourg)

Il y a une vie avant la mort

Bien sûr qu'il y a une vie avant ta mort ! Quand est‑ce que tu veux vivre sinon ? Et moi, t'inquiète pas, j'ai l'intention de m'en tailler une bonne part, si tu vois ce que je veux dire... Ça commence après l'école, chez Duduche, ou bien chez Léon, au Café de la Gare, avec la bande... Il faut bien se ragaillardir ! Chacun sa tournée. Bière, vin, ou n'importe quoi. Pas oublier les décibels surtout ! Mais la fête, c'est essentiellement le week‑end. Dommage que ce soit trop court !
Le lundi, le train‑train recommence. A vous fiche la déprime. Faut compter les plombes. Pas étonnant qu'on se défonce à fond la caisse, le soir. Tu comprends ! Parfois j'arrive à me prendre en dégoût. Je m'dis comme ça que je marche à côté de mes pompes et que je joue avec ma vie comme avec un ballon de baudruche. Mais quoi, tiens, si je venais à disparaître subitement, qui donc en souffrirait ? Alors autant en profiter ! Non ? Il faut que la vie reste un plaisir.

L'euphorie du samedi soir

Je crois t'avoir compris. Laisse‑moi te dire aussi que ta manière de vivre ne vaut pas mieux que celle du gars qui trime du matin au soir pour sa famille, sa voiture ou sa maison. Toi, tu vis pour le samedi soir et son euphorie démente. Comme tu n'y trouves en fin de compte que le non‑sens, tu dépéris, et les autres avec toi. Tu crois peut‑être que ta descente aux enfers laisse tout le monde indifférent. Tu te trompes. Il y a quelqu'un, que ton laisser-aller-à-la-dérive trouble terriblement. Comment celui qui t'a créé ne souffrirait‑il pas de te voir en plein rejet de la vie ! Tu es loin d'imaginer l'intérêt qu'il a pour toi, oui, car il veut terriblement que tu vives. As‑tu déjà réfléchi à l'existence de Dieu ? à l'incidence que cela pourrait avoir sur ta vie ?

A côté de la plaque !

Tu sais, j'ai pensé et vécu exactement comme toi, jusqu'au jour où plusieurs types m'ont parlé de Jésus‑Christ. D'abord j'en ai assez ri. Puis après, je me suis rendu compte qu'ils avaient quelque chose que je n'avais pas. Ce quelque chose dont j'ignorais la provenance, m'attirait fortement. J'aurais voulu l'avoir moi aussi. Mais comment l'obtenir ? J'en aurais pleuré... Jusqu'au jour où je décidai d'aller trouver à mon tour l'un des types. Celui‑ci m'expliqua, que Jésus est le Fils de Dieu, que Dieu l'a envoyé exprès sur la terre parce que les gens, ayant perdu la relation avec Dieu, ne peuvent réellement vivre. Qu'ils sont même morts, bien qu'ils soient apparemment vivants – privés de vie spirituelle – Et à tous ces cadavres vivants, Jésus a offert la vraie vie, la vie éternelle.

Ne jamais mourir !

Te rends‑tu compte ! Ce Jésus aime tellement les gens – toi, moi – qu'il a préféré mourir afin que nous ne périssions pas. C'est pourquoi, dans la Bible, tu peux lire : “Celui qui a le Fils (c.‑à‑d. celui qui croit en Jésus ) a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.“ (1 Jean 5.12 ) Et Jésus dit de lui‑même : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.“ (Jean 11,25‑26)
L'application concrète de ces paroles dans la vie courante, le type me l'a expliquée aussi. Cela signifie qu'à chaque instant et quel que soit le lieu, il a quelqu'un qui lui donne, jour après jour, un sens et des forces pour vivre, même quand ça va mal, en période de crise et de conflit. Comme tout le monde, il doit faire face à de nombreux problèmes, la différence, c'est qu'il peut les résoudre avec Jésus. Et plus encore, à la dernière heure, il peut mourir tranquille avec Jésus puisqu'il a reçu de lui la vie éternelle.

Commence à vivre !

Si mon esprit restait un peu embrouillé par ces explications, une chose était sûre : Voilà ce qui me manque, ce Jésus j'en ai besoin, je veux vivre avec ce Jésus. Je n'ai pas compliqué les choses : j'ai pris une chaise, je me suis assis et j'ai prié :
“Jésus‑Christ, je m'aperçois que je n'ai pas vraiment vécu jusqu'à maintenant, j'étais à côté de la plaque. Mais dès maintenant, je veux vraiment vivre. Je te confie toute ma vie passée, tout ce que j'ai vécu jusqu'à cette heure. Avec ton aide, je veux commencer de vivre la vraie vie. Je t'en prie, aide‑moi. Amen.“

Depuis, quelques années ont passé. Aujourd'hui, je peux te dire les mêmes choses que le type m'avait expliquées. J'en ai fait l'expérience, une expérience concluante : il y a une vie avant la mort.
Qu'attends‑tu ?

© gm
Ecrit par alberto, le Lundi 14 Octobre 2013, 09:29 dans la rubrique Dire Dieu.


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