Justice de Dieu et guérison
"Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Co 5.21). Tant que je n'aurai pas reçu la révélation qu'en Christ, je suis devenu justice de Dieu, ma conscience restera indécise dans son comportement. Or, Dieu nous demande de nous approcher dans le sanctuaire céleste auprès de notre souverain sacrificateur, Jésus-Christ, "avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure" (Hébreux 10.22)
Nous avons confessé tous nos péchés au Seigneur Jésus et nous avons reçu son pardon. En harmonie avec sa parole, nous avons cru et son sang nous a purifiés. Dieu nous a agréés et il nous agrée lorsque nous communions avec lui ou partageons le pain et le vin. Mais qu'en est-il quand notre santé vient à défaillir et quand notre conscience nous rappelle certains péchés ?
Autant le péché attire les maladies, autant la justice attire la guérison. Cela nous ramène au jour de notre conversion où nous sommes passés de la mort à la vie et que nous sommes devenus, en Christ, une nouvelle créature : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Co 5.17). À ce moment-là, Dieu a fait mourir notre vieille nature de péché et il l'a remplacée par une nouvelle nature sainte et pure, semblable à celle de Jésus. En d'autres termes, il a remplacé notre esprit qui était spirituellement mort à cause du péché, par un esprit nouveau, parfaitement pur et saint, comme celui de Jésus. Dès ce moment-là, Dieu nous a placés "en Christ", de sorte qu'il nous a pris avec lui dans le ciel : "Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ" (Ep 2.6). Et dans le même temps, Jésus est venu habiter dans notre esprit, par le Saint-Esprit : "J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi" (Ga 2.20).
Cela veut dire, qu'au moment de ma nouvelle naissance, en échange de ma foi en Jésus, Dieu m'a mis au bénéfice de son Fils qui a pris en son corps sur la croix, tous mes péchés, ceux que j'ai commis avant et tous ceux que je commettrai après, ainsi que toutes les conséquences de ces péchés : maladies et infirmités. Rien à voir avec le sacrifice des animaux du temps de l'Ancienne Alliance qui ne rendait pas parfait le pardon des péchés puisqu'il fallait répéter ces sacrifices. C'était l'ombre des choses à venir. Jésus est venu dans le monde en disant : "Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps ; tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit : Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté" (Hé 10.5-7). Et lorsque Jean Baptiste a vu arriver Jésus le long du Jourdain, il l'a reconnu par une révélation divine. Il a dit : "Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jean 1.29). Jésus s'est offert une fois pour toutes en sacrifice pour le péché du monde. C'est en vertu de sa volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande de son corps, une fois pour toutes (Hé 10.10).
Il y a une approche intellectuelle des choses de Dieu, qui ne vaut rien tant que celle-ci n'est pas remplacée par une révélation. Le chrétien persévérant dans la fidélité à son Seigneur et Sauveur ira de révélation en révélation et de gloire en gloire. La Bible dit que Jésus a été fait pour nous malédiction, péché, sagesse, justice, sanctification, rédemption… Nous avons besoin d'entrer dans la compréhension de toutes ces choses. À nous de les rechercher de tout notre coeur. Dieu a en réserve toutes sortes de révélations pour nous.
Cependant, la révélation de la justice de Dieu est importante en ce qu'elle nous apporte une délivrance capitale. Le péché est la mort. La justice de Dieu est la pureté parfaite de Dieu, Sa sainteté. Si Dieu place devant nos yeux ce verset, c'est pour que nous le méditions et que la vérité illumine notre coeur : "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Co 5.21).
Jésus a choisi de faire la volonté de son Père. Il s'est donc incarné dans un corps de chair semblable au nôtre, mais sans péché, dans le but ultime de prendre en son corps tous nos péchés, une fois pour toutes. Il a été fait péché pour que nous devenions en lui "justice même de Dieu". C'est fait. Il a expié tous nos péchés, de sorte que Dieu nous voit comme si nous n'avions jamais péché. De notre côté, nous avons besoin de nous voir ainsi, comme si nous n'avions jamais péché. Même si nous n'oublions pas que nous avons été pécheurs. Si Dieu ne se souvient plus de nos péchés, selon ce qui est écrit : "Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités" (Hé 10.17), alors nous non plus ! Notre conscience n'a plus besoin de nous ramener des péchés lointains. Si c'est le cas, ne nous laissons pas tromper par des impulsions venant du malin pour nous faire douter. Soyons certains que notre conscience a été purifiée, parce que la parole le dit, parce que nous sommes devenus, en Christ, justice de Dieu, nous sommes donc purifiés et saints. Les péchés que nous faisons après notre conversion sont confessés et le sang de Jésus-Christ nous purifie de toute iniquité.
Notre ancienne nature, en esprit, était morte, à cause du péché. Notre nouvelle nature, en esprit, est vivante, pure et sainte. Voilà notre nouvelle et véritable identité en Christ. Nous ne sommes plus des pécheurs en voie de perdition, mais des saints en voie de sanctification. À cet égard, notre âme, qui se trouve entre l'esprit et le corps physique, a besoin d'un renouvellement complet de l'intelligence.
C'est le travail du Saint-Esprit qui est appelé à renouveler nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos décisions, en un mot toute notre intelligence, afin que nous discernions quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Laissons au Saint-Esprit la liberté d'agir pleinement en nous, dans tous les coins et recoins de notre être. C'est ainsi que la sainteté de notre esprit passera par l'âme et atteindra le corps pour notre bienfait. Si nous avons reçu, par notre foi, la révélation que nous sommes en esprit "justice de Dieu", nous serons plus efficaces pour manifester cette justice dans notre âme et notre corps. Ce qui favorisera la guérison de toutes nos maladies que le Seigneur Jésus a portées en son corps il y a deux mille ans. En persévérant dans la foi, nous en verrons la disparition jusque dans les racines, ce que la médecine humaine ne peut faire parce qu'elle n'agit que dans la matière, tandis que Jésus agit dans l'Esprit, et parce que sa parole est esprit et vie (Jean 6.63).
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