L'espérance qui est en Jésus-Christ pour vaincre l'avenir
C'est un sentiment d'abandon. Je crains que beaucoup ressentent de plus en plus ce sentiment d'abandon, de laissés-pour-compte, d'ignorés de la société, d'ignorés de leur dirigeant. Chaotique sentiment pour une situation disloquée, qui vous échappe et qui vous fait mal, jusqu'à devenir martyrisante. En ces temps, les dés sont jetés, les jeux sont faits. Il n'y a plus de parade. Dans quelle situation sommes-nous tombés ? Vous êtes pris à la gorge, aux mains, aux pieds, dans tout votre être. Vous êtes ligotés. Vous aviez cru au ciel bleu, vous avez un ciel d'orage, tourmenté comme l'est votre âme. En pleine journée, la lumière s'assombrit. Dans le silence, un cri retentit, celui du crucifié : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Mat 27.46).
Comme venu du bout des âges, si tu entends ce cri dans ton coeur, c'est que ton âme puise aux bonnes racines chrétiennes et te rappelle à son souvenir. Il y a de l'espoir et de l'espérance, même si la situation semble désespérée. Ce qui peut vous mobiliser, non, ce n'est pas une armée révolutionnaire, ce sont les regards des enfants. Vous n'avez pas le droit de les abandonner. Pour eux, vous allez vous lever chaque matin, vous ne les abandonnerez pas.
Quand le Fils de Dieu cloué sur la croix s'est senti abandonné, en vérité, son Père ne l'a jamais abandonné. Ce n'est que dans la chair qu'il a été séparé pendant trois jours, mais jamais dans l'Esprit. Il fallait que Jésus porte en son corps tous nos péchés, ainsi que toutes les conséquences du péché : la mort, les maladies, les infirmités, les malédictions... C'est pour cela qu'il s'est incarné. L'amour et la justice de Dieu ont été ce qui a mobilisé la venue miraculeuse de Jésus. Dieu nous aime ! Chaque être humain est sujet à un amour infini du Dieu trinitaire, parfaitement uni (Père, Fils, Saint-Esprit). Si tu réalises que Dieu aime chaque personne, qu'il a donné sa vie pour chaque personne, dont toi, alors ça change tout. Rien que cette pensée amène un changement dans ta situation. Si Jésus t'a aimé au point de donner sa vie pour toi, c'est que ta vie a un sens et qu'elle est précieuse ! Oui, ta vie est plus précieuse que l'or ou l'argent, ou tous les trésors du monde. Ta vie n'a pas de prix. Il a fallu le sang pur de Jésus-Christ pour la racheter du péché, de la mort et de l'enfer. Ce n'est que dans l'éternité que nous verrons à la juste mesure les bienfaits du sacrifice du Seigneur Jésus et nous le louerons d'autant plus en jetant nos couronnes à ses pieds. Mais dès maintenant, la foi qui vient de sa parole, nous permet de le connaître de mieux en mieux.
Encouragée par sa laïcité, la société française s'est accoutumée à une dépendance de l'état. L'individu attend tout du président de la République. Trop de gens à qui la vie ne réussit pas, en font porter au président tous les déboires. C'est en partie excessif, au moins sur un point : le président n'est pas responsable de la vie spirituelle des citoyens, surtout dans le cadre laïque de la République. Néanmoins, il a pouvoir de la contrôler. Mais en général, les dirigeants politiques ne sont pas des chrétiens nés de nouveau, ils n'ont pas la connaissance biblique éclairée par l'Esprit, c'est pourquoi ils ignorent la vérité profonde des religions, et notamment du christianisme et de l'islam. Il est impossible de comprendre ces deux religions sans la foi en Christ et sans la Bible. Le chrétien instruit de la descendance d'Abraham sait que l'islam n'est pas une religion comme les autres. Il sait en revanche que tous sont au bénéfice du salut en Jésus-Christ. Qui que nous soyons, nous avons besoin de la foi en Christ pour être sauvés : "Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous" (Col 3.11).
Un président, du style royaliste comme en France, a beaucoup de pouvoir, mais il n'a pas tous les pouvoirs. Celui, celle, qui attend tout d'un tel président est à plaindre. Une vie humaine ne peut dépendre d'une instance politique, quelle qu'elle soit. Le corps a besoin de pain pour manger, l'âme a besoin de Dieu pour vivre.
Peut-être que le chaos voulu par une politique détachée du Dieu vivant, poussera le monde à réfléchir. Mais ce n'est pas la volonté de Dieu que le monde souffre. Quel que soit le résultat des élections, Dieu n'abandonnera pas ses enfants. Il l'a dit lui-même : "Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point" (Hé 13.5). Par tous ses anges et ses serviteurs, Dieu fait encore entendre sa voix pour dire au monde, à la France, comme aux autres nations, qu'il nous aime, qu'il nous porte dans son coeur. "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16). Dieu n'abandonnera jamais ses enfants. Notre Père dans le ciel, dispose de tous les moyens pour nous donner le nécessaire en cas de crise : la nourriture et le vêtement. Lui qui a commandé aux corbeaux de porter à manger au prophète Elie, caché près d'un torrent : "Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l'eau du torrent" (1 Rois17.6). Et quand l'eau du torrent fut à sec à cause de la sécheresse, Dieu ordonna à une femme veuve de le nourrir : "Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir" (1 Rois 17.9).
Nous attendons tout de notre Dieu et Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ ! C'est lui qui prend soin de nous donner le nécessaire pour notre corps ; et de sa parole nous vient la nourriture pour notre âme : "Notre Seigneur Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père" (Ga 1.4). Si le monde entier rit de l'Évangile, il faut savoir que lorsqu'une seule personne l'accepte et se convertit, le ciel entier se réjouit (le ciel entier est rempli d'anges qui sont au service de Dieu et qui le louent continuellement, les âmes des sauvés, qui attendent la résurrection, sont également en sa présence et se réjouissent). "De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont apas besoin de repentance" (Luc 15.7).
Nous sommes arrivés dans l'urgence des temps de la fin. Livrez-vous, non pas aux hommes, mais au Fils de Dieu. Reconnaissez-le sous son humble apparence, celle du serviteur souffrant, qui a souffert la croix pour nous délivrer du malin et nous attirer à lui. Ne lui résistez plus. Répondez à son appel : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger" (Mat 11.28-30). Soyez rempli de l'espérance qui est en Jésus-Christ, afin de pouvoir vaincre l'avenir.
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