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La vieille femme et les enfants
Il était une fois une vieille femme qui allait se promener tous les jours dans un parc Elle avait pris l’habitude de s’asseoir sur un banc pour regarder les enfants jouer. La enfants la connaissaient bien, car chaque fois, elle ne manquait pas de leur donner des friandises qu’elle sortait d’un vieux sac à mains qui ne la quittait jamais.
Un jour, un voleur lui vola son sac à mains. Les enfants écoutèrent le récit de la vieille femme et virent qu’elle était triste. Alors ils se réunirent pour discuter de l’affaire et conclurent qu’il fallait retrouver le sac. Ils fouillèrent d’abord toutes les poubelles pensant que, comme la plupart des pickpockets, celui-là aurait pris l’argent et se serait débarrassé du sac. Mais ils ne trouvèrent rien dans les poubelles. Alors ils fouillèrent tous les coins et recoins du parc, sous les arbres, sous les pierres, partout... en vain. Après une semaine de recherche, ils se réunirent pour constater leur déception. Un enfant proposa de se collecter pour acheter un nouveau sac. Inutile, ils savaient que la vieille tenait à son vieux sac, ultime cadeau de son mari disparu.
Un jour, les tous petits qui jouaient dans le sable crièrent pour appeler les grands. En creusant dans le sable pour faire une grotte, ils avaient découvert le fameux sac. Ils le nettoyèrent et coururent auprès de la vieille femme sur le banc. Elle fut si émue qu’elle pleura. Elle aimait tous ces enfants !
Dès le lendemain, elle bourra son sac de friandises. Et les tous petits venaient à elle pour le rituel. Un petit bonbon à l’un, un petit chocolat à l’autre. Les plus grands s’asseyaient auprès d’elle un moment pour échanger quelques mots. A d’autres, qui semblaient vouloir l’écouter davantage, elle racontait volontiers une belle histoire.
Avec le temps, les enfants grandirent, et la femme mourut. Ne restant que le souvenir, les enfants devenus adultes aimaient se remémorer l’histoire de cette vieille femme. En y pensant, ils s'aperçurent d’une chose : elle apportait des friandises pour les enfants, mais pas de pain pour les oiseaux, comme la plupart des vieilles !
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