La vraie nourriture que Dieu nous donne est celle qui vient du ciel
La vraie nourriture que Dieu nous donne est celle qui vient du ciel. Jamais nous n'avons eu autant de publicité pour la nourriture qui remplit notre ventre. Jamais nous n'avons été autant sollicité à cuisiner ou à essayer telle ou telle recette nouvelle. Il n'y a plus aucun magazine (même chrétien) qui n'ait pas sa page de recette de cuisine.
Voilà une société qui n'a plus que son ventre pour vivre. Il est vrai que Dieu nous bénit en nous donnant toujours les saisons pour les semailles et les moissons nous permettant d'assurer notre pain quotidien. Dieu nous bénit pour avoir la meilleure nourriture dans nos assiettes, mais aussi pour la partager avec ceux qui n'ont rien. Là, nous avons encore à apprendre.
Mais la nourriture terrestre suffit-elle pour assurer le bonheur des uns et des autres, riches ou pauvres ? Non. Le coeur ne se rassasie pas des mets les plus succulents. L'âme se languit d'une autre nourriture, celle qui vient non pas de la terre, mais du ciel. Là, nous avons nos problèmes. Pourtant, Jésus est venu d'en haut, il a expliqué à tous (Juifs et non-Juifs) ce qu'est la véritable nourriture pour l'homme. L'évangéliste Jean a consacré un chapitre entier de son évangile (ch 6) pour nous en rapporter ses précieux enseignements.
Pourquoi la foule suivait-elle Jésus ? Il y a deux réponses. D'abord parce qu'il guérissait les malades : "Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades" (Jean 6.2).
Ensuite, parce qu'il rassasiait la foule : "Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés" (Jean 6.26).
Enfin, Jésus révèle qu'il est lui-même la véritable nourriture venue d'en haut, celle qui donne un vrai sens pour notre existence : "Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera ; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau" (Jean 6.27).
Tout au long du chapitre, Jésus explique qu'il est le pain de vie, le pain du ciel. Comme il s'adresse à des Juifs, il doit leur faire comprendre que si leurs pères ont mangé la manne dans le désert, ils sont morts. Moïse ne leur a pas donné le pain du ciel, mais voilà qu'avec la présence de Jésus, le Père leur donne le VRAI pain du ciel, "car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde… Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif" (Jean 6.33-35). Aujourd'hui, nous qui vivons au temps du Nouveau Testament, nous savons que le pain de vie est son corps de chair et de sang qu'il a donné lui-même en rançon pour tous sur la croix du Calvaire et qui est ressuscité des morts trois jours après. Nous savons aussi que depuis le ciel, et dans la communion parfaite avec son Père, le jour de la Pentecôte, il a envoyé son Saint-Esprit sur tous ses disciples réunis. Ils ont été transformés, leur intelligence a été ouverte, et dès ce jour, ils ont pu commencer à rendre un puissant témoignage de leur Seigneur. Seulement, au moment où Jésus a cette discussion avec les Juifs, la crucifixion est encore devant lui. Quand il leur parle de sa chair et de son sang qu'il faut manger pour avoir la vie éternelle, ils sont choqués au plus haut point. Ils ne comprennent pas son langage spirituel. Beaucoup se mirent à murmurer et à se retirer de lui. Il leur dit : "Cela vous scandalise-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ?… C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie" (Jean 6.61-63). Quelles paroles puissantes, extraordinaires, du Seigneur Jésus, des paroles éternelles ! "La chair ne sert de rien", on pourrait s'arrêter et méditer sur cette toute petite phrase, qui est d'une révélation tellement profonde ! Mais lisez vous-mêmes tout ce chapitre 6 de l'évangile de Jean. La foi en la parole de Dieu vous transformera.
Lorsque vous vous convertissez, que vous avez reçu en compréhension l'ensemble de l'évangile, vous savez et vous croyez que Jésus a porté vos péchés en son corps sur la croix pour vous en délivrer, et vous avez vous-même la conviction de péché qui vous pousse à les avoir en horreur. Vous étant repentis de vos péchés et en les confessant à Jésus, il vous enlève votre vieille nature de péché en un clin d'oeil et la remplace par une nouvelle nature parfaite et sainte. C'est ce qui fait de vous une nouvelle créature dans l'esprit, parce que votre esprit est renouvelé. Ce qui permet à Jésus de venir habiter en vous dans votre nouvelle nature, dans votre esprit nouveau qui est saint. Le Saint-Esprit habite dans votre esprit. Il vous reste maintenant à marcher en nouveauté de vie, en choisissant de faire non plus votre volonté, mais celle de votre Seigneur et Sauveur qui vit en vous. Vous êtes devenu enfant (ou fille) de Dieu. "Et parce que vous êtes fils (ou fille), Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père !" (Gal 4.6). Le Père prend ses enfants par la main pour les conduire sur le chemin qu'il a préparé d'avance afin qu'ils grandissent et deviennent des hommes faits, ou des femmes faites, à la mesure de la stature parfaite de Christ (Ep 4.13).
Jésus est le pain de vie ! Lorsque Jésus enseignait ces choses dans la synagogue à Capernaüm, plusieurs se retirèrent de lui, car ils ne le croyaient pas, ils ne voyaient en Jésus que le fils du charpentier. "Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu" (Jean 6.67-69). Puissions-nous faire la même déclaration que Simon Pierre !
La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, étant arrivée, Jésus prit son dernier repas avec ses disciples. "Il leur dit : J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous" (Luc 22.15-20). Chaque fois que nous prenons la Sainte-Cène, nous retrouvons à nouveau les paroles de Jésus, nous partageons le pain et le vin en souvenir de sa chair et de son sang, qu'il a donné en sacrifice pour nous. Et cela, jusqu'à ce qu'il revienne.
Ecrit par
alberto, le Vendredi 28 Janvier 2022, 06:27 dans la rubrique
Dire Dieu.
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