Le bon combat de la foi
Avec la corruption et la propagande qui s'immiscent partout dans les rouages du système, l'absurdité augmente et la frustration des peuples s'intensifie. On n'ose pas imaginer ce qui risque de se passer lorsque les nerfs lâcheront. Comment en serait-il autrement puisque la société s'est débarrassée du Créateur ? Les nations motrices de l'Europe, l'Allemagne et la France, se sont laissées avoir par l'air du temps et ils ont abandonné ce qui était la force stabilisatrice de leurs institutions : la foi en Dieu, en Jésus-Christ, en la Bible. Plus aucune référence de ces valeurs éternelles par les leaders politiques. Elles ont été remplacées par les valeurs humaines, lesquelles passeront plus vite qu'elles sont venues ! Parce que l'homme lui-même passe comme l'herbe des champs qui fleurit le matin et qui fane le soir, après elle sèche. "Ainsi parle l'Éternel : Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son coeur de l'Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit point arriver le bonheur ; il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants. Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit" (Jérémie 17.5-8).
Qu'elle est bonne la parole de Dieu ! Une eau pure à boire ! Je m'applique à lire un verset, et voilà que je suis poussé à lire les versets suivants tant leur richesse est profonde ! Lisez vous-mêmes : "Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses oeuvres" (Jérémie 17.9-10).
Dans la Bible, vous apprenez plus que dans toutes les écoles. Laissez-vous conduire par le Saint-Esprit, chaque jour une portion. Vous verrez, avec le temps, que la sagesse de Dieu n'est pas la sagesse des hommes. Vous comprendrez que tout ce qui se passe sur la terre concourt au dessein de Dieu. Et plus encore pour nous-mêmes : "Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein" (Ro 8.28). Si vous aimez Dieu, vous êtes appelés selon son dessein. Dieu a un plan merveilleux pour votre vie. Entrez sans tarder dans le plan que Dieu a préparé pour vous avant votre conception, avant même le fondement du monde. Il a créé l'homme pour son bonheur, et non pour son malheur.
Le monde spirituel que vous ne voyez pas, précède le monde matériel que vous voyez. Sans le monde spirituel, il n'y aurait pas de monde matériel. En un mot, sans Dieu, il n'y aurait rien. Si vous êtes là, vous avez la preuve que Dieu existe. Je sais que c'est vite dit, mais je sais aussi que Dieu peut se révéler à quiconque offre un coeur sincère à la vérité. Si vous avez pris l’habitude de faire des compromis en acceptant parfois le mensonge, cessez le plus vite possible cette habitude. Apprenez à faire des choix clairs et non mitigés. Parce que la vie n'est pas mitigée, elle ne partage rien de la mort. Au commencement, Dieu a pris soin de séparer ces entités qui sont incompatibles l'une de l'autre, il a séparé la lumière d'avec les ténèbres : "Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres" (Ge 1.4). La venue de son Fils dans le monde apporte le salut aux hommes. Lorsque les coeurs se convertissent, ils sortent des ténèbres pour entrer dans la lumière. Ils deviennent comme des luminaires qui brillent dans la nuit. C'est l'une des plus grandes joies pour tous les chrétiens convertis lorsqu'ils reçoivent, par la parole de Dieu, l'assurance d'être passés de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, et d'avoir reçu la pleine délivrance des puissances ténébreuses qui sont celles de Satan : "Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés" (Col 1.12-14).
Dès lors que nous avons la rémission de nos péchés, Dieu nous a fait passer du monde au royaume de Dieu. Le monde est dans les ténèbres. Le monde ignore qu'il est dans les ténèbres et il ne peut voir le royaume de Dieu. En revanche, vous, si vous êtes nés de nouveau, vous pouvez voir le royaume de Dieu. C'est donc un grand privilège, un grand honneur que Dieu accorde à ses enfants de voir le royaume de Dieu.
Maintenant, lorsque vous considérez tout ce qui se passe dans le monde, les malheurs qui s'enchaînent, la poisse d'une pandémie qui en amène une autre, les bruits de guerres qui deviennent dangereux, le désordre général qui s'installe, dites-vous que le péché règne dans le coeur de l'homme, ce que vous voyez en est la conséquence. Le péché règne toujours en l'absence de Dieu. Dites-vous, si vous voulez comprendre le fond des choses, que le péché est le fruit de la désobéissance à la loi de Dieu, la loi de Moïse. Dieu n'a qu'une seule loi, celle qu'il nous a fait connaître par son serviteur Moïse. Cette loi éternelle, qui est résumée par les Dix Commandements, s'avère être impossible à réaliser, puisque la transgression d'un seul de ses commandements vous place sous la condamnation divine. Au lieu de réfléchir afin de saisir la grâce divine accordée par Jésus-Christ, les hommes ont préféré s'inventer une loi qui leur permettrait de s'extirper de cette situation, et en 1789, poussés par le désordre révolutionnaire, ils ont publié officiellement la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils demeurent toujours sous la condamnation divine. Ils n'en font aucun cas à cause de leur incrédulité, leur conscience étant endormie, cependant, l'incrédulité ne change en rien la parole de Dieu qui est éternelle et qui dit : "Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Ro 6.23).
Jésus a dit, entre autre, une parole fondamentale pour le salut de quiconque. Dans une parabole, celle du riche et du pauvre (Luc 16.19-31), le pauvre, nommé Lazare, est dans le paradis, dans le sein d'Abraham, consolé de ses maux, et le riche est tourmenté dans le feu de l'enfer. Alors le riche supplie le père Abraham d'envoyer Lazare auprès de ses cinq frères pour leur attester ces choses, afin qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. C'est Jésus qui parle, il fait parler Abraham (qui est réellement vivant dans le ciel), écoutons attentivement la fin de la parabole : "Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait" (Luc 16.29-31). La loi de Moïse, qui est la loi de la condamnation parce qu'elle prouve à l'homme son péché, a pour but de nous conduire à Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu sur qui est tombé le châtiment qui nous était destiné. Ce sacrifice du Fils de Dieu permet à chaque pécheur repentant d'être pardonné et de recevoir la grâce. D'où le témoignage de Jean Baptiste : "La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ" (Jean 1.17). Tout cela nous amène à comprendre combien la loi de Moïse est importante.
Sur la croix, Jésus a dit ces trois mots : "Tout est accompli". Cela veut dire que Dieu a réellement tout fait pour le salut de l'homme. Et Jésus ressuscité s'est élevé dans le ciel et il s'est assis à la droite du Père, dans la gloire. De son côté, il ne peut plus rien faire d'autre pour sauver quiconque. De cette manière, Dieu, à travers son Fils, est venu à la rencontre de l'homme. Il appartient à l'homme, maintenant, de venir à la rencontre de Dieu. Tout homme qui ne répond pas à l'invitation de Jésus est perdu pour l’éternité. Il mourra de sa mort naturelle et de la seconde mort, puis il sera livré aux tourments éternels.
Vous voyez, du moins je l'espère, qu'à côté des problèmes journaliers, des crises et de toutes les souffrances du temps présent, il y a plus important ! Il y a urgence à sauver son âme. Si quelqu'un a appris dans sa jeunesse à regarder à Jésus, il peut s'estimer heureux. Aujourd'hui, plus que jamais, il y a urgence à regarder à Jésus, parce qu'il est le seul sauveur des âmes. Il est le seul à avoir offert son sang pur pour le rachat de toute âme.
Actuellement, Jésus est entré dans le ciel comme grand souverain sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek, pour offrir devant le Père son sang précieux qui est le prix de notre rachat. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1.9). Y a-t-il chose plus compliquée ? Non ! Si quelqu'un ne confesse pas ses péchés, il mourra dans ses péchés, corps et âme. Dans ce monde où tout est mis en discussion et en challenge, il faut faire attention de ne pas mener un combat qui avortera à la fin. "Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme ?" (Marc 8.36). Il faut donc choisir le bon combat. Le bon combat est assurément le combat de la foi. L'apôtre Paul dira à la fin de sa carrière : "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement" (2 Tim 4.7-8).
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