©Guy MarchalDevinez ce qui pousse juste à côté de l'ivraie ? Eh oui le bon grain (le blé, par ex.) !
C'est comme ça : l'ivraie côtoie toujours le bon grain, et le bon grain côtoie toujours l'ivraie. Les deux se touchent, se mêlent, s'entremêlent. Il se donnent parfois la main. Le vent les agite l'un et l'autre. Quand il pleut, les deux sont mouillés…
L'ivraie gêne le bon grain dans son développement, c'est pourquoi cette espèce est considérée comme de la mauvaise herbe. Pour que le bon grain se développe bien, il faudrait évidemment arracher l'ivraie, mais en arrachant l'ivraie, on risque d'arracher la bonne herbe. C'est donc très délicat.
Nous savons que les agriculteurs de France et d'ailleurs emploient les pesticides, ils le font sans ménagement, hélas ! Dieu lui, dans son immense champ peuplé de l'espèce humaine, n'emploie jamais de pesticide, cela va de soi ! Il voit mieux que nous "l'ivraie" en train de se développer à côté du "bon grain" mais il nous met en garde d'y mettre la main. A ce propos et pour mieux comprendre, j'aimerais rappeler la parabole de Jésus qui, parlant du royaume des cieux, illustre parfaitement ce que nous sommes en train de méditer :
"Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur répondit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l'arracher? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier." (Matthieu 13.24-30)Voila une vérité qui ne laisse pas le moindre doute. La réalité des choses terre à terre est vraiment la plus simple à comprendre !
Pour aller plus loin :Maintenant si je considère ma vie et que j'y applique la vérité ci-dessus démontrée, qu'en est-il ? Je peux me demander si je suis une bonne herbe ou une mauvaise herbe !?
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous mais pour moi la réponse est simple : Avant j'étais une mauvaise herbe, maintenant je suis une bonne herbe. Cela veut dire aussi que personne n'est lié à un destin fatal. Si nous sommes
tous ce que la Bible appelle "une mauvaise herbe" telle que "l'ivraie", la foi en Jésus-Christ nous transforme en une "bonne herbe", ou encore (comme dans la parabole) en "bon grain", ou "blé".
Quoi dire de plus sinon que tout ça est très bon pour le moral et ça nourrit l'espérance !
