Le bonheur de devenir enfant de Dieu
Les païens sont obligés de vivre selon la chair puisque (à cause du péché) l'esprit qui est en eux est coupé de Dieu. Ils ne sont pas reliés à Dieu et n'ont pas la vie éternelle. Ils vivent dans la mort spirituelle, et s'ils ne se convertissent pas en Jésus-Christ en l'acceptant comme leur Sauveur et Seigneur, ils ne seront pas sauvés et seront perdus éternellement dans le lieu réservé aux perdus. S’ils meurent sans se repentir de leurs péchés, il est souvent d'usage de dire "paix a leur âme", mais en réalité, dès lors qu'il meurent avec leurs péchés, la colère de Dieu demeure sur eux, ils seront tourmentés aux siècles des siècles et leur âme ne pourra pas avoir de paix.
Voilà pourquoi il est important d'accepter la vérité qui est en Christ, celle qui nous est annoncée par les paroles de l'Evangile. Aucune parole venant des hommes ne peut apporter la vérité en Christ. La vérité des hommes n'a rien à voir avec la vérité de Dieu. Si Dieu n'avait pas envoyé son Fils pour nous la donner tel un don, nous serions irrémédiablement perdus à jamais, nous n'aurions aucune espérance. "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous" (Ro 5.8). Le Père nous a fait don de son Fils bien-aimé en qui il a mis toute son affection et il nous demande de l'écouter. Si nous l'écoutons, nous recevrons l’affection de son Fils qui est la même que celle du Père. Il nous dit à tous (comme à Philippe qui désirait voir le Père) : Regardez-moi ! Si vous me voyez, vous voyez le Père ! "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14.6). Aucun homme parmi nous ne pourra jamais s'attribuer cette affirmation, parce que nous sommes tous d'en bas, de la terre, tandis que Jésus, lui, vient d'en haut, du ciel. Comprenons-nous cette différence ? Il est sorti du sein de son Père où il demeure de toute éternité, il s'est incarné dans un corps semblable au nôtre, mais sans péché. Tandis que nous, hommes et femmes d’ici-bas, nous sommes tous pécheurs, tous descendants de nos premiers parents Adam et Eve, privés de la gloire de Dieu et destinés à sa colère. Pour nous sauver, l’amour de Dieu a été le plus fort et il a envoyé son Fils unique. Sur la croix, il a accompli tout ce que les prophètes avaient écrit de lui. Dans le ch 53 de son livre, Esaïe dépeint comme aucun autre la souffrance de Christ crucifié, son agonie, tout ce que cela lui a coûté de prendre sur lui le châtiment qui nous était destiné. "Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53).
Pendant les trois heures que dura son agonie, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Quand il rendit l'esprit, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, et la terre trembla, les rochers se fendirent (Mat 27.45-51). La mort de Jésus a produit des effets planétaires qui ont certainement tous leur sens. Nul doute que l’univers entier a ressenti la mort du Fils de Dieu. Mais c'est sa résurrection, trois jours après, qui est venue bouleverser toute la création, proclamant la victoire sur les ténèbres, sur le péché, sur le diable et tous ses démons. En mourant et en ressuscitant, Jésus a ouvert une voie royale dans le ciel jusque dans le lieu très saint, par laquelle tout homme, toute femme, a le pouvoir de venir en prière dans la présence divine. Grâce à son sang pur versé une fois pour toutes pour le rachat de l'humanité, Jésus est devenu un grand souverain sacrificateur qui intercède pour nous et vers qui nous pouvons nous tourner pour obtenir grâce de toutes nos iniquités. "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins" (Héb 4.16).
Quand vous priez, il vous entend. Sachez que toutes les prières adressées au nom du Seigneur Jésus sont précieusement recueillies et auront leur plein exaucement (Ap 8.3-4).
Un chrétien né de nouveau est sensé le savoir. Cependant, tous les chrétiens ne sont pas vraiment nés de nouveau. Dieu le sait. Chacun devrait se poser la question et s'en assurer. Pour naître de nouveau, il suffit d'avoir entendu le message de l'Evangile, de le croire, et de le mettre en pratique. Cette mise en pratique commence par la nouvelle naissance qui marque le début de toute véritable vie chrétienne. Quand vous confessez vos péchés à Jésus, que vous le reconnaissez sur la croix comme votre Sauveur, "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde", celui qui a subi la condamnation à votre place, alors il vous suffit de l'accepter comme votre Seigneur. Une vie nouvelle commence pour vous, vous ne vous appartenez plus, vous appartenez à Dieu qui vous a rachetés. Dites-vous aussi que rien de mieux ne pouvait vous arriver ! Il n'y a pas plus grand privilège ici-bas que de devenir enfant de Dieu ! "Mais à tous ceux qui l'ont reçue (la Parole), à ceux qui croient en son nom (Jésus), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu" (Jean 1.12-13).
Un chrétien converti en Jésus-Christ, né de nouveau, n'est plus obligé de marcher selon la chair, puisqu'il a reçu l'Esprit de Dieu. Il est donc invité à marcher selon l'Esprit. Mais il doit apprendre ! C'est tout ce que Dieu demande, en fait. Il s'agit d'un apprentissage évolutif, progressif, qui dure toute la vie. Au début de la vie chrétienne, la marche est obligatoirement charnelle, mais ce n'est pas la volonté de Dieu qu'un chrétien reste charnel. Son but est de nous faire progresser chaque jour en marchant par l'Esprit jusqu'à la perfection, "jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ" (Eph 4.13). N'oublions pas l'objectif de Dieu.
La Bible nous parle comme si Dieu nous parlait de vive voix, bien sûr à condition de la lire et de croire ce qui est écrit. Elle dit : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Co 5.17). Tu peux faire le point pour savoir où tu en es. Est-ce que tu reçois l'information que Dieu te donne concernant ton identité, avant et après ? Du fait que tu t'es repenti de tes péchés, Dieu a fait mourir ta vieille nature de péché et de mort et l'a remplacée par une nouvelle nature de vie en Jésus-Christ. En d'autres termes, il a fait mourir avec lui dans sa crucifixion, le vieil homme (la vielle femme) en toi, et dans sa résurrection, il t'a pris avec lui, afin de te donner en toi, à l’intérieur, un homme nouveau (une femme nouvelle) "créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité" (Eph 4.24). Dieu t'invite à t'instruire de sa Parole et à revêtir cet homme nouveau qui est ton esprit, à l'intérieur duquel vient habiter le Saint-Esprit.
Avant ta conversion, ta vielle nature était pourrie par le péché, après, ta nouvelle nature – ton esprit – est saint, parfait comme Jésus. C'est pourquoi maintenant, tu as la dignité des enfants de Dieu qui sont appelés "les saints". Dans le Nouveau Testament, les lettres des apôtres s'adressent "aux saints" de Dieu (et non aux pécheurs). Le chrétien doit donc s'habituer à sa nouvelle identité que Dieu lui révèle au fil de ses études bibliques.
L'approfondissement de cette connaissance n'est pas chez tous les chrétiens qui n'ont peut-être pas assez le désir de faire la volonté du Seigneur, ni assez de foi pour croire qu'il a vraiment le pouvoir d'amener chacun à une maturité semblable à celle de Christ. Satan s'infiltre assez dans les pensées pour en décourager un grand nombre. Il ne faut pas se laisser faire et développer le désir de plaire à Dieu par une foi ferme basée sur ce qui est écrit. Si tu n'y arrives pas, cherche Jésus dans la prière, dis-lui : "Je n'y arrive pas, aide-moi". Jésus ne te juge pas, il t'aime, il te prend la main là où tu en es, il va t'enseigner par l'Esprit qu'il t'a donné. Il va quand même t'aiguiller sur l'étude des lettres des apôtres, entre autres celles de Paul, parce que c'est à Paul que Jésus a d'abord révélé le mystère de la croix et la marche par l'Esprit. Jésus est patient, plein de douceur et d'amour, il ne te condamnera jamais, son joug est doux, et son fardeau léger (Mat 11.30). Il se réjouit avec toi si ta volonté est de rester avec lui et de le rechercher sans cesse.
Lorsque Paul dit (sous l'inspiration divine) : "Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (Ga 5.16), il annonce un programme que tout chrétien peut recevoir par "un esprit de sagesse et de révélation" (Eph 1.17). Toutefois, la compréhension de la chair et de l'Esprit passe inévitablement par l'expérience personnelle de notre vie pratique au quotidien. Comment réagissons-nous face aux tentations, aux désirs de la chair qui sont opposés à ceux de l'Esprit ? C'est ici le programme que Dieu veut nous révéler afin de nous rendre victorieux et inébranlables face à la séduction et aux tentations. Ce passage obligé sera dans Romains 6,7,8, les chapitres les plus déterminants pour marcher selon l'Esprit. Si vous aimez Jésus, commencez à les étudier.
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