Il ne faut pas trop se tourner vers le passé, c'est l'avenir qui compte !
Plus tu te tournes vers le passé, plus tu souffres (enfin tu es triste)...
Un nouvel entrain et de nouvelles forces te viennent quand tu te mets à regarder devant, à regarder ce qui est ouvert. Un chemin, une route, une perspective. Un projet au moins.
Tu vois tout fermé ?Tu prends tes médicaments, t'oses pas te regarder dans la glace. A l'idée que demain, il faudra tout recommencer, t'en as le coeur tout retourné dans ton ventre.
"Maman" disait un candidat perdant lors d'une émission de télé-réalité, un soir à l'heure de grande écoute. Il pleurait sa peine, il avait essayé plusieurs fois, et il n'y arrivait pas. Il avait perdu et il appelait sa mère en sanglotant.
Des fois on pleure aussi en regardant la télé, un film.
C'est la vie. Derrière ses rires, l'humain pleure beaucoup. Il pleure sa déception, sa frustration, sa malchance, sa défaite. Il aurait voulu mais il n'a pas pu. Il pleure finalement sa solitude. Dans ces moments-là, des bras de consolation sont nécessaires, quand ils ne sont pas là ou plus là, c'est le gouffre…
Alors ? Alors pub ! Le petit train d'Interlude n'est plus là non plus, mais… Qui est là ? C'est Milka ! Milka ! la vache de couleur mauve est là ! Meuh toute une histoire si on voulait y réfléchir… (de toute façon j'attends les soldes pour acheter ça). Le comble, j'habite pas très loin d'une usine Nutella !
Dans l'angle de ma perspective, qu'est-ce que je vois ? Rien. J'ai rêvé d'habiter la campagne d'avoir pour plan de vue une verte vallée avec des arbres et des prés. Rien de tout ça. Je n'ai pas gagné. Je me contente d'une cité moyenne mais pas très moche quand même. Il y a des murs, des arbres aussi, des odeurs… Et des ombres quand le soleil des riches et des pauvres luit autour de moi. Le même soleil qui luit à St-Tropez ou à Nice ! En flânant je me dis que finalement les perdants ont beaucoup de chance, parce que la contrainte de la réflexion qui leur tombe dessus finit par les enrichir d'une vraie richesse, même si cette richesse n'est pas sonnante et trébuchante. Voila donc que dans ma perspective je vois cette constatation. La tête se lève ! Il y a richesse et richesse ! Si on est fait pour penser, le tout est de bien penser, au mieux : de penser juste. La vache couleur mauve ne pense pas. Quant à son maître, il pense à quoi ? Il pense à une richesse, mais pas à la même richesse que moi. Il pense, mais pas comme moi. Tu comprends ?
Penser, c'est avancer dans sa tête, la tête levée, découvrir l'ouverture devant soi, même si tu te trouves devant un mur. Pour la pensée il n'y a pas de mur. La pensée est libre. L'important est de ne pas être comme la vache mauve (qui ne pense pas), ni comme un cheval bridé qui est soumis à son maître. Nous sommes tous un peu dans la situation du cheval, si c'est le cas, soyons-en nous-même le maître. Réfléchissons afin qu'un autre ne nous gouverne pas à notre insu !
Si tu veux aller plus loin dans la réflexion, remplace le "cheval" par ton "égo".
Si tu es à bout, ou si tu es mal, il n'y a pas de honte à crier "maman", mais ensuite, dans le calme,
tu peux lire le Psaume suivant :Tu es un abri pour moi,
tu me préserves de la détresse.
Je crierai ma joie pour la protection dont tu m'entoures.
Je vais t'enseigner et t'indiquer le chemin à suivre, dit le Seigneur.
Je vais te donner un conseil, je garde les yeux fixés sur toi :
Ne sois pas aussi stupide que le cheval ou le mulet,
dont il faut maîtriser les élans avec un mors et une bride ;
alors il ne t'arrivera rien.
Le méchant se prépare beaucoup d'ennuis,
mais le Seigneur entoure de bonté celui qui lui fait confiance.
Que le Seigneur soit votre joie, vous les fidèles ;
émerveillez-vous, criez votre joie, vous les hommes au cœur droit.
Psaume 32