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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Le mauvais jour
Le bon jour, c'est quand tout va bien. Tu te lèves le matin et les oiseaux chantent dans ta tête. Ton coeur a envie de chanter aussi, qu'il vente au dehors ou qu'il neige. Tous tes sens sont éveillés et sont au beau fixe. Pas besoin de regarder le baromètre, t'es sûr qu'il n'y aura pas d'orage. Les gens te sourient, tous les feux sont au vert sur ton passage. Tu trouves tout de suite la meilleure place pour garer ta voiture. Et la journée se déroule sans histoire. Le chef est gentil, les collègues sont gentils. À la maison, c'est le bonheur tranquille, pas d'accrochage, pas de plainte. L'amour semble remplir l'air qu'on respire.

Mais chaque lendemain à son rebondissement. Le mauvais jour, c'est quand tout va mal. Pas besoin de le décrire, tellement nous en avons déjà fait l'expérience, vous et moi ! Cependant, si nous voulons  chercher dans la Bible une illustration pour nous aider à comprendre, nous pouvons lire le passage où Jésus calme la tempête, Matthieu 8.23-27 ou Marc 4.35-41, parce que dans ce passage, le point fort caractérisant à nos yeux ce mauvais jour, est d'abord le fait que "Jésus dort" et que notre confiance en lui se révèle bien faible. Jésus est monté dans le bateau avec ses disciples et il leur a dit : "Passons à l'autre bord". Remarquez qu'il ne leur a pas dit : "Allons jusqu'au milieu du lac (ou de la mer) pour y mourir par la tempête" ! Tout à coup, une grande tempête se leva et les vagues passaient par-dessus le bateau. Jésus, lui, dormait à la poupe sur un coussin. Les disciples affolés prirent peur et le réveillèrent en disant : "Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ?" Comme pour l'accuser de ne pas prendre assez soin d'eux alors que leur vie est en péril. Notons maintenant les deux actions immédiates de Jésus : D'abord, il calme la tempête, ensuite il réprimande les disciples à cause de leur peu de foi. Lisons bien le texte en le méditant : "S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n'avez-vous point de foi ? Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ?" (Marc 4.39-41).

La mauvais jour, c'est donc le jour où tous les éléments se déchaînent, où le monde diabolique se déchaîne dans les cieux contre vous, jusqu'à vous faire couler comme une pierre dans une eau sans fond. Ça vous fait mal. Le monde est un monde méchant qui ne redoute que Celui qui l'a vaincu. Si Jésus dort en vous ou en moi, le malin va en profiter et envoyer toutes sortes de tempêtes et de tourbillons. Seul Jésus est capable de calmer toutes les tempêtes de notre vie, quand il le fait, après il y a un grand calme.

En réalité, "Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël" (Psaumes 121.4). En réalité, Dieu ne dort jamais. Dieu est Esprit, il n'a pas besoin de dormir. C'est la chair qui a besoin de dormir. Lorsque Jésus s'est endormi dans le bateau, il était fatigué, mais le Père en lui ne dormait pas, tout était sous le contrôle du Père. Et le Jésus ressuscité n'a plus besoin de dormir ! Ainsi lorsque nous dormons, si nous savons que celui qui est en nous ne dort pas, nous demeurons confiants. Si nous l'ignorons, la panique nous gagnera au moment des tempêtes.

Le monde est un monde méchant. Pour le chrétien, il y a un jour particulier où la méchanceté du monde veut le frapper et le faire souffrir. C'est le mauvais jour, dont parle la Bible en Ephésiens 6.13 : "C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté." J'ai souvent étudié ce passage sur la nécessité de prendre "les armes de Dieu", mais à chaque fois, le mauvais jour me surprend et arrive sournoisement sans que je le voie arriver. Ce jour-là, toutes tes occupations semblent minées par les chicanes de Satan qui est comme déchaîné. Tous les feux se mettent au rouge, tu ronges ton frein, tu tournes en rond pour garer ta voiture, la machine à café ne marche pas, pas de sourire, l'oppression règne. À la maison l'oppression continue, le coeur palpite. Où est Dieu ? Je me souviens qu'au bureau où j'ai travaillé de longues années, j'avais fait une affiche de ces armes de Dieu que j'avais affichée au mur pour bien m'en rappeler, afin de ne plus me laisser surprendre par l'adversaire (le chef ou une autre personne).
Je crois que si nous sommes des chrétiens engagés, nous avons tous besoin d'avoir ce genre d'affiche devant les yeux :

"Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints." (Ephésiens 6.10-18)

Et n'oubliez pas que le mauvais jour a son rebondissement avec un bon jour, avec à la clé une très belle promesse : "Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance !" (2 Corinthiens 2.14).

Ecrit par alberto, le Mardi 20 Octobre 2020, 15:15 dans la rubrique Dire Dieu.
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