Le véritable pas de la foi en Jésus-Christ
Comment apprendre à discerner ceux qui appartiennent à Christ de ceux qui ne lui appartiennent pas ? Une foule unie en une seule voix peut donner l'image de la force et du succès. Mais la foule est trompeuse, versatile et sujette à de graves changements. Elle a glorifié un jour Jésus, le lendemain, elle l'a crucifié. Il faut apprendre à se méfier des foules.
La religion attire la foule. Vous pouvez l'observer partout, devant les cathédrales ou les lieux de pèlerinage. Portée par la croyance d'un Dieu extérieur qui marche devant elle, elle marche à sa suite. Cette foule est encore dans l'ignorance du grand mystère que l'apôtre Paul a reçu par révélation, à savoir : "Christ en vous, l'espérance de la gloire" (Col 1.27). La foule qui suivait Jésus y trouvait son intérêt par les miracles qu'il accomplissait en réponse à leurs besoins immédiats : nourriture, délivrances démoniaques, guérisons des maladies et des infirmités. On peut entretenir longtemps une telle situation et tirer profit d'une foule. C'est ce que font les gourous, les chefs de sectes, les faux pasteurs, qui ne sont pas dans la vérité, mais dans le mensonge. Ils aiment l'argent plus que Dieu. Ils professent de fausses doctrines et de faux enseignements.
Jésus n'était pas dupe. Il connaissait tout homme, toute femme. Il ne voyait pas seulement leur apparence, il voyait ce qui motivait leur coeur. Dans son évangile, Jean rapporte ce témoignage : "Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme" (Jean 2.24-25). La motivation avec laquelle un homme ou une femme décide de suivre Jésus a toute son importance. C'est ce que le Seigneur Jésus va mettre au grand jour. On racontait toutes sortes de choses à son sujet, sur son identité, ce qui l'amena un jour à questionner ses disciples : "Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme ? Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean Baptiste ; les autres, Élie ; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux" (Mat 16.13-17).
C’est pourquoi, à un moment donné, Jésus aura une démarche décisive face à la foule, pour inciter chaque individu à le suivre uniquement pour ce qu'il est : le Christ, le Fils de Dieu, le Rédempteur. "Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive" (Marc 8.34). Voilà qui est clair et précis. Mais une confirmation de la part de ses disciples s'avère encore nécessaire. "Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu" (Jean 6.65-69).
La véritable motivation pour suivre le Seigneur Jésus s'en trouve clarifiée. Si quelqu'un le suit pour une autre motivation, il peut s'attendre à des déceptions ou dépressions qui peuvent être graves, surtout si l'ennemi s'en mêle et l'entraîne vers le reniement, comme Judas l'Iscariot qui livra Jésus pour trente pièces d'argent et qui finit par aller se pendre (Mat 26.15 et 27.5).
Comment discerner dans la foule ceux qui appartiennent à Christ et ceux qui ne lui appartiennent pas ? Dieu seul qui regarde au coeur en a le pouvoir. L'ivraie pousse avec la bonne herbe. Pourtant, le chrétien est facilement reconnaissable du non-chrétien. Si la bouche parle de l'abondance du coeur, en écoutant l'un et l'autre, je vais pouvoir les identifier. Dans le réel, le chrétien a l'Esprit de Dieu en lui, tandis que le non-chrétien ne l'a pas. Voilà toute la différence, mais qui est de taille, parce qu'elle est comme le jour et la nuit ! "Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas" (Ro 8.9).
Ce n'est pas l'adhésion à une religion ou la pratique d'une doctrine qui fait de moi un enfant de Dieu, et encore moins l'application assidue de la loi de Dieu. "Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique" (Ga 3.10).
Connaissez-vous une seule personne capable d'observer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi ? Il n'y en a aucune. Or, l'accomplissement sans faute de la loi divine est la seule justice agréée par Dieu. Voilà pourquoi, lorsqu'il regarde le monde, Dieu déclare : "Il n'y a point de juste, pas même un seul" (Ro 3.10). La justice des hommes ne peut être comparée à la justice de Dieu. Pour qu'un homme (une femme), puisse entrer dans son royaume, il a besoin d'être rendu juste selon la justice de Dieu. C'est ce qu'il a déclaré au monde pour la première fois par le prophète Habacuc : "Le juste vivra par la foi" (Habacuc 2.4). Il prophétisait en même temps la venue de Jésus, le Juste, qui allait justifier, par son sacrifice sur la croix, quiconque croirait en Lui. En étudiant les lettres de l'apôtre Paul, nous comprenons comment Dieu nous a libérés de la malédiction de la loi en nous faisant passer sous la bénédiction de la grâce qui est en Jésus-Christ : "Nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ" (Ro 3.20-24).
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, demeuré sans péché, est le seul à avoir accompli la loi divine. Il ne l'a pas abolie, mais il l'a accomplie pour nous, afin que par son Esprit, nous puissions l'accomplir sans effort, en vivant non selon la chair, mais selon l'Esprit.
La vie chrétienne se caractérise par la manière dont nous marchons, soit selon la chair, soit selon l'Esprit. Le lait est la nourriture des bébés. Quand l'enfant a grandi, il a besoin d'une autre nourriture. S'il se contente du lait dans sa vie d'adulte, il y a un problème. À une église charnelle, celle de Corinthe, Paul a déclaré : "Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels" (1 Co 3.2). Voilà le problème de notre époque qui affecte l'Église. Non pas qu'il y ait un manque d'enseignants, puisque Paul précise que l'église de Corinthe ne manquait d'aucun don (1 Co 1.7). C'est plutôt en nous qu'il faut rechercher le problème. Si je me laisse gagner par la chair avec ses désirs contraires à ceux de l'Esprit, j'aurai un comportement charnel. En revanche, si je choisis de me laisser gagner par l’Esprit, qui a des désirs contraires à ceux de la chair, j'aurai un comportement spirituel. Je dois donc savoir et appliquer ce que me dit la Bible : "Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix ; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas" (Ro 8.5-9).
Soyez certains d'être nés de Dieu, d'être son enfant et de lui appartenir. C'est ce qui compte dans ce monde. Si vous ne l'êtes pas, faites aujourd'hui même le nécessaire pour naître de nouveau, selon Jean 1.12-13. Prenez votre Bible, croyez tout ce qui y est écrit. Confessez vos péchés par une prière, au mieux avec un frère ou une soeur en Christ, renoncez à votre vie passée sans Dieu et commencez une nouvelle vie en acceptant le Seigneur Jésus comme votre Sauveur et Seigneur. Entretenez une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ, en vous joignant avec des frères et soeurs également nés de nouveau. Lisez régulièrement dans la Bible et apprenez à méditer ce que vous lisez. "Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon" (1 Pierre 2.1-3). Vous ne regretterez jamais d'avoir fait ce pas de la foi, – de la véritable foi en Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur !
Maintenant, si vous levez les yeux avec foi, vous verrez comme moi, l'évangile de Jésus briller à l'horizon sur les ruines d'un monde qui sera entièrement changé et où la justice de Dieu régnera à toujours.
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