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Le voyage seul
L’arrivée et le départ
L’existence dont nous jouissons (ou ne jouissons pas) nous a déjà valus un voyage seul : celui de notre naissance. Le prochain voyage seul sera celui de notre mort bien sûr.
Entre les deux, tout voyage est possible ! Chacun fait comme il peut et comme il veut, à pieds, à cheval ou en voiture, en première ou en deuxième classe. Seul ou pas seul.
Ce qui me frappe, quand même c’est que dans la multitude, les mêmes besoins du coeur se font ressentir. Parmi ces besoins il en est un qui fait crier le coeur (en sourdine car si on l’entendait à l’unisson, la terre ne serait qu’un cri) : c’est le besoin d’être aimé.
La terre entière fait jaillir ce cri que seul Dieu peut entendre. Et il l’entend ! Il n’est pas sourd !
Ce sont nous qui sommes sourds ! Parce que nous n’entendons pas ce que Dieu nous dit. Pire ! nous ne croyons pas qu’il nous parle ! Pire encore ! nous ne croyons pas qu’il existe !
Voilà la difficulté de l’être humain. Je souhaite seulement (surtout pour les lecteurs de ce blog) que ce ne soit qu’une difficulté passagère.
Dieu connaît tout le monde et lorsqu’il appelle un être humain par son nom, la vie change.
Après le premier voyage seul (de notre naissance), le but qui en découle ne relève-t-il pas du naturel : connaître ses parents, ensuite connaître Dieu et être connu par lui... afin de ne pas faire le dernier voyage totalement en solitaire ?
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