Les temps de la fin sont des temps d'extrême séduction
Le message de Dieu est pour le monde, oui, mais le monde ne le reçoit pas. Plus vous soignerez votre message, moins il sera reçu. C'est un fait que le Saint-Esprit révèle et que l'évangéliste Jean a révélé dès le début de son évangile : "La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue" (Jean 1.5).
Il y a une vanité à considérer toutes ces choses, ce qui donne d'ailleurs à l'Ecclésiaste (celui de la Bible) un sentiment de nausée. Il a regardé tout ce qui se passe sous le soleil et il a dit : "Je déteste la vie : tout ce qu’on réalise sur terre me déplaît. En effet, rien ne sert à rien, autant courir après le vent !" (Ecclésiaste 2.17).
L'Ecclésiaste est un sage qui a tout le génie que l'âme humaine peut avoir à mettre au profit de l'existence. Et ce qu'il y trouve au final n'est que vanité, que du vent et poursuite du vent. Pour tout dire : un non-sens de l'existence humaine. N'est-ce pas exactement l'expérience que nous traversons tous dans notre monde ? Un monde qui peut être merveilleux en tout point de vue, mais un monde qui est trop souvent sans pitié, rempli de vanité, et qui nous fait terriblement mal. Pourquoi ? Parce que le monde de l'Ecclésiaste est un monde sans lumière et sans Dieu ! C'est notre monde ! Ce qui nous ramène au début de la Création, comme au début de l'évangile de Jean : "La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue".
Nous n'aurions pas d'avenir ni espérance si Dieu n'était intervenu en envoyant son Fils dans le monde ! Mais là encore, le tragique nous confond puisque le Fils, qui est la lumière du monde, n'a pas été reçu, il a été crucifié ! Vous voyez cette croix plantée sur la terre et où gravite tout autour la tragédie de notre monde ? Tout conflit et tout complot gravitent autour de ce point central qui est la croix, et qui a comme point géographique le mont des Oliviers, à Jérusalem, en Israël. Dans un avenir proche (puisque les signes des temps se multiplient), l'Histoire se terminera là. Mais une autre Histoire glorieuse commencera : celle du règne de Christ !
En attendant, l'Esprit de Dieu ne dort pas : "Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël" (Psaumes 121.4). Plus près de nous, l'Esprit de Dieu est en activité constante à la recherche des coeurs disponibles, honnêtes et bons, qui voudraient le recevoir. L'Esprit de Dieu travaille dans les lieux secrets, en communion avec Jésus qui intercède depuis les cieux et avec les chrétiens sur la terre qui lui font monter des prières d'intercession. Ainsi : "La lumière (Jésus) était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu" (Jean 1.10-13).
Jésus a dit : "Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour" (Jean 6.44). Vous voyez, sans l'Esprit de Dieu, personne ne pourrait venir à Jésus pour être sauvé. Le savoir intellectuel est vanité, il ne peut conduire à Christ. C'est du coeur que la foi vient, lorsque la Parole de Dieu que nous entendons et que nous comprenons, descend dans le coeur, telle une semence qui tombe dans une bonne terre et pousse. Le plus souvent, malheureusement, notre coeur est à l’exemple d’un jardin abandonné, contenant des épines, des pierres et de la mauvaise herbe qu'il convient d'éliminer. C'est un travail que le Saint-Esprit conduit dans un coeur rendu humble par l'écoute et l'obéissance à la Parole de Dieu.
Mais les temps de la fin sont des temps d'extrême séduction. Sans une vigilance accrue, la chair, ou Satan lui-même, va essayer de nous injecter des pensées contraires à ceux de l'Esprit juste pour nous décourager, nous conduire sur de fausses routes ou vers de fausses doctrines, qui viendront peu à peu détruire notre foi sans même que nous nous en rendions compte. Si nous ne veillons pas quotidiennement à amener toute pensée captive à l'obéissance de Jésus-Christ, nous perdrons toute victoire. Surtout, ne nous laissons pas aller à combattre avec les armes charnelles, mais avec les armes spirituelles ! Si nous sommes chrétiens, gardons toujours en mémoire la Parole de Dieu : "Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes" (Éphésiens 6.12). "Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ (2 Corinthiens 10.4).
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