Lorsque la santé défaille

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--> Il y a plus grave que la grève des transports

Lorsque nous prenons conscience de la misère du monde, que nous la voyons en images ou de nos propres yeux, avec ses injustices et sa violence, nous avons indiscutablement des raisons d’être révoltés. Lorsque nous nous rendons dans un hôpital, nous ne pouvons rester indifférents devant la souffrance des malades. Chaque lit nous renvoie l’image d’un être humain, jeune ou vieux, frappé par la maladie, un accident, ou autre fléau, pour qui en tout cas la chance n’a pas vraiment souri. La vision des enfants atteints d’une grave maladie est souvent insoutenable. Lorsque vous voyez leurs yeux, leurs mains, leur bouche, leur regard tellement remplis de l’intensité de la maladie, alors vous ressentez la faillite de la vie dans leur pauvres petits corps immobiles et vous vous demandez : Mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Et puis, peut-être à un autre moment, lorsque vous voyez les hommes en blouse blanche, les médecins, les infirmières, lorsque vous les voyez agir, sauver, avec une telle intensité, un tel humanisme, un tel amour, alors un immense sentiment de reconnaissance vous rempli le coeur. Tout à coup vous croyez en l’homme, vous vous en voulez même d’avoir douté.

©Guy Marchal

Ecrit par alberto, le Dimanche 18 Novembre 2007, 16:08 dans la rubrique Actualités.

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Commentaires :

Pierre

19-11-07 à 17:40

Bonjour Alberto,
Merci la présence de ton témoignage engagé. J'espère beaucoup que tu reçois des encouragements à la mesure de tous les encouragements que tu dispenses à tous tes visiteurs. Que Dieu te bénisse et te réjouisse, toi et tous les tiens.
Bonne semaine à toi, et toutes mes amitiés,
Pierre

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alberto

20-11-07 à 10:11

Re:

Cher Pierre, je t'apprécie beaucoup et te remercie pour ces quelques lignes.
En fait, on essaye de donner ce que l'on a reçu. Et j'utilise le joueb, comme ça, en passant, à côté de mon travail. Les gens ont besoin d'abord d'un sourire, comme celui de la boulangère qui te vend du pain. Faire le pain c'est facile, mais le sourire c'est autre chose ! Pour tout te dire, ce matin, au milieu des occupations quotidiennes, je n'ai pas envie de sourire... Je vais y arriver mais seulement grâce au Christ (sans lui je ne peux vraiment pas faire grand chose). Tu me comprends, cher Pierre, je te souhaite également sa présence autour de toi et en toi.

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