Miséricorde et compassion de Dieu
"Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire" (Phi 3.1). Si vous ressentez un poids sur le coeur, un fardeau sur les épaules, en une seconde, par une prière, Dieu vous en libère. Mettez votre foi en action par rapport à sa Parole qui est la vérité. Si votre conscience vous montre un péché, confessez-le sans attendre en vous appuyant sur ce qu'il a dit : "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Je 1.19). Si vous ressentez un fardeau, appliquez sa Parole : "Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous" (1 Pi 5.7). S'il a promis de vous libérer de vos soucis et de prendre soin de vous, il le fera. Vous devez le croire ! Parfois, le matin, on se lève avec une humeur lourde, avec une fatigue dont on ne discerne pas la cause, là encore, le Seigneur prend en charge votre vie. S'il vous a pardonné vos péchés, croyez qu'il prend en charge toutes les conséquences du péché : maladies, infirmités, malédiction… C'est ce qu'il a accompli pour nous sur la croix, il y a deux mille ans ! "Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies" (Mat 8.17). Sur le bois de la croix, Jésus est devenu malédiction pour nous, afin que nous en soyons libérés et que nous entrions dans la bénédiction (Ga 3.13-14). Comprenons que, lorsque nous acceptons Jésus comme Sauveur et Seigneur, la chaîne de malédiction qui pesait sur sur nous est rompue. Nous devons le savoir, le comprendre et le croire en fonction de la Parole de Dieu. Le diable qui avait emprise sur nous et sur les générations dont nous sommes issus, doit juridiquement se retirer avec toutes ses armées démoniaques. La malédiction qui pesait sur notre vie, par toutes sortes de maladies, infirmités, accidents, oppressions, est terminée. Lorsque Jésus vient habiter dans notre coeur, il vient avec la bénédiction. Jésus vient habiter dans notre coeur lorsque nous nous repentons de nos péchés et que, par une prière, nous décidons d'accepter Jésus comme le Seigneur de notre vie. Nous confirmons ainsi notre foi en Lui et en sa Parole : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5.24). C'est le changement radical de notre vielle nature de péché transformée en une nouvelle nature par un esprit recréé, saint et semblable à Christ. Notre âme n'est pas changée ni notre corps, mais si nous décidons de marcher avec Christ avec son Esprit, il va lui-même transformer notre être tout entier dans un processus de sanctification, comme il est dit dans ce verset : "Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ !" (1 The 5.23).
En Jésus-Christ, il y a la toute puissance de Dieu, celle qui a ressuscité le Seigneur Jésus, mais elle agira en nous en fonction de notre foi. Dieu a un plan pour chacun de nous, un plan qui nous conduit aux portes de l'éternité. Notre espérance désormais va au-delà de l'horizon, dans un monde qui nous est encore invisible, mais qui sera visible lorsque nous y serons. Pour l'heure, la foi en Christ nous justifie et l'amour de Dieu déversé dans le Saint-Esprit qu'il nous a donné, nous permet de marcher en nouveauté de vie dans l'obéissance de Christ et en éprouvant de la joie. Il veut en effet, que nous marchions chaque jour humblement dans la joie avec Lui. Il nous montrera nos limites, ce que nous pouvons faire et ne pas faire. "Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes" (Luc 16.10). Assurément, nous avons besoin de la sagesse d'en haut !
Au regard du monde, même les plus zélés peuvent avoir les bras qui tombent avec la pensée qu'il n'y a rien à faire devant le spectacle des peuples tellement divisés. Ils ont trop rejeté le Prince de la paix - Jésus est le Prince de la paix – et ils le rejettent encore beaucoup trop ! Quand vous jetez de l'appât sur les eaux, il y a comme une explosion par laquelle tout le monde se précipite pour vous mordre. Quand vous essayez d'apporter une toute petite lumière, une toute petite parole de connaissance, vous êtes presque lynchés, en tout cas verbalement ! "Evite les discussions vaines" disait Paul à Timothée (1 Tim 6.5). En revanche : "Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant" (2 Tim 4.2). Il en donne les raisons dans la suite du texte. Un temps difficile est devant nous, où le monde se corrompt de plus en plus par la méchanceté et où l'église est plongée dans l'apostasie (l'abandon de la foi). Il en résulte vraiment une expression de chaos. À un moment donné, il n'y a plus rien à faire. Tu ne peux plus changer celui qui a endurci son coeur, celui qui s'est laissé piéger par une ou plusieurs fausses doctrines, ou ce voisin qui balaie devant sa porte mais qui guette aussi chaque brin d'herbe méticuleusement pour le couper, tel un prisonnier de la loi cherchant à accomplir ce que Jésus seul a accompli.
Si vous vous réfugiez en Christ, comme une apparente abdication, ce n'est pas de la résignation, au contraire ! Vous vous réfugiez à l'endroit du coeur de Dieu, d'où vient la miséricorde et la compassion. Vous resterez là silencieux le temps nécessaire pour être consolé, peut-être comme un petit enfant. Mais David ne se gênait pas pour écrire : "Je suis comme un enfant sevré auprès de sa mère" (Ps 131.2). Vous allez peut-être pleurer, pleurer sur vous-même et sur le monde. Mais vous prendrez le temps de trouver le réconfort dans les bras du Seigneur qui a dit à ses disciples avant de les quitter pour aller au ciel : "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous" (Je 14.16). Le Saint-Esprit est le consolateur des enfants de Dieu, bien que la présence d'un frère ou d'une soeur en Christ est aussi précieuse.
Quand il n'y a plus rien à faire, que les voies sont corrompues et qu'elles ne sont plus droites, il ne reste plus qu'à nous en remettre à la miséricorde et à la compassion de Dieu.
Lorsque Moïse monta pour la deuxième fois sur la montagne du Sinaï, deux tables de pierre dans sa main, pour que l'Eternel y écrive les paroles qui étaient sur les premières tables qu'il a brisées, nous lisons que : "L'Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l'Éternel. Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération !" (Exode 34.5-7). Mais aujourd'hui il y a plus que Moïse et la loi, il y a plus que l'ancienne alliance, il y a le Seigneur Jésus-Christ, dont la coupe que nous buvons à la Sainte Cène est la nouvelle alliance en son sang répandu pour notre salut. "Il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et qu'il a intercédé pour les coupables" (Es 53.12). Jésus est devenu le grand souverain sacrificateur d'une alliance éternelle, qui pardonne et accueille tous ceux qui viennent à lui par la foi et la prière. Tournons-nous avec assurance vers lui, comme vers notre Père qui est plein d'amour ; intercédons pour nous-mêmes et pour les autres, et nous serons comblés de sa miséricorde et de sa compassion. Et la joie remplira notre coeur !
Repondre a cet article
Version
XML
- Cette page est peut-être encore
valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.