Ne veux-tu pas sortir de ton carcan ?
Le monde sans Dieu est toujours en train de chercher une solution. Après la fin du communisme, la chute du mur de Berlin, le triomphe de la démocratie, nous avions compté pour acquis nos principales libertés, mais depuis la pandémie, nous nous apercevons que le vent a brusquement tourné. Nous n'étions pas préparés. Et voilà que dans la débâcle d'une crise sanitaire, nous nous apercevons que nos libertés sont en train de s'affaiblir et qu'elles sont même menacées. Maintenant, le regard tourné vers l'avenir, nous sommes à nous poser des questions.
À la recherche d'un modèle, on observe la Chine, la Russie… Mais on s'aperçoit que ces pays ont versé dans un régime autoritaire, voire totalitaire. Le rêve s'effondre de voir la démocratie se répandre dans tous les pays du monde et laisse la place à une grande inquiétude, voire à un cauchemar.
En fait, pris dans un sens général, l'homme sans Dieu demeure dans son carcan. Vous le voyez chez lui, à la maison, au bureau ou ailleurs. Il ne va pas bien. Pour calmer son angoisse, il se bourre de tranquillisants. Si vous reculez un peu dans la réflexion, vous le voyez dans le cadre de son pays, et son pays devient un carcan. Si vous descendez encore au fond de vous-même, et si vous laissez votre réflexion prendre à la fois de la profondeur et de l'altitude, vous le voyez dans l'espace fermé de la planète où il vit, la planète devient son carcan. Quelques fusées s'échappent ici et là, pour atteindre la lune ou quelque autre planète… Voilà encore un autre rêve d'évasion. Mais le rêve devient trop souvent un cauchemar dans la nuit et le sommeil des hommes. Pourquoi ? Parce que les hommes vivent sans Dieu !
Les hommes se créent beaucoup de problèmes, alors qu'ils ignorent le problème essentiel qui les cloue au sol en les emprisonnant dans un environnement restreint, pollué, dont les dégradations deviennent une menace pour leur vie. Les hommes vivent dans le carcan de l'incrédulité. Ils ont reçu le témoignage de l'existence de Dieu par la venue de son Fils Jésus, mais ils ne l'ont pas reçu dans leur coeur comme une réalité, comme une vérité, ils l'ont rejeté. Ils vivent sans Dieu. Ils ont choisi l'indépendance. Mais en rejetant le Fils, ils ont rejeté la vie, la vraie vie, la vie éternelle qui n'est qu'en Dieu seul. L'évangéliste Jean qui a vécu avec Jésus témoigne : "Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, - car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, - ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ" (1 Jean 1.1-3). En lisant et en méditant ces quelques lignes, nous découvrons tous une vérité essentielle : la vie éternelle est dans le ciel auprès du Père, et cette vie éternelle nous a été manifestée ici-bas par le Fils. Oui, le Fils est venu, la fête de Noël nous le rappelle encore chaque année. Le témoignage de Jean est puissant jusque dans chaque mot lorsqu'il dit : "Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché". C'est extraordinaire ! Il parle, non pas d'une idée, ni d'un concept, ni d'un système, ou d'une puissance abstraite, non, il parle d'une personne, du Fils de Dieu, de Jésus-Christ, qui lui-même a dit : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14.6). Quel témoignage !
Ce témoignage, si simple à comprendre qu'il est à la portée des enfants, reste pourtant le témoignage le plus difficile à accepter pour la plupart des hommes et des femmes de tous les temps ! Personnellement, j'ai résisté pendant trente avant de l'accepter. La plupart, cependant, restent dans le rejet. C'est pourquoi, le monde entier est peuplé d'habitants qui sont coupés de Dieu, qui n'ont aucune communion avec Lui, et qui n'ont pas en eux la vie éternelle. Ils vivent, mais dans la mort. Etant coupés de Dieu, ils n'ont pas le Fils, ils n'ont pas Jésus. Plus loin, l'affirmation de Jean est concluante : "Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie" (1 Jean 5.11-12).
Pourquoi le monde a rejeté et continue de rejeter le Fils de Dieu ? Parce que la plupart des gens ne croient pas en Lui, ils préfèrent mettre leur foi ailleurs, dans l'évolution, ou dans n'importe quel autre domaine. Seulement, en choisissant cette option, les gens ne sont pas conscients des conséquences. Si l'on refuse de mettre sa foi dans la vérité, alors elle se trouve être mise dans le mensonge. Là où il n'y a pas de vérité, il y a le mensonge. Et les conséquences de l'un et de l'autre sont bien différentes. La vie engendre la bénédiction, tandis que la mort engendre la malédiction. Voilà les conséquences dues au fait de croire ou de ne pas croire au Fils de Dieu, le Fils de Dieu qui est "la vérité". Ces mots sont sortis de sa bouche !
La foi est pourtant simple. On comprend avec la tête, mais c'est par le coeur que l'on croit. La foi ne dépend donc pas de ce que tu as pu emmagasiner dans ta tête, si tu as fait de grandes études ou pas, la foi ne dépend que de l'aspect de ton coeur. Ton coeur aime-t-il la vérité ? Aime-t-il la lumière ? Nous sommes tous enclins à transgresser les choses et les lois, mais nous tirons un immense avantage lorsque notre coeur aime faire le bien, les bonnes oeuvres, et s'il est attiré par la lumière et la vérité. Le contraire mène sur d'autres chemins, sur d'autres voies qui ne sont pas lumineuses, nais ténébreuses. Là où il n'y a pas de lumière, il y a des ténèbres. L'état de notre coeur est donc précieux, si nous n'en prenons pas soin, nous risquons d'avoir dans notre vie, des surprises désagréables. Dès les temps anciens, dès le début, la Bible est remplie d'exhortations particulières pour cet organe : "Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l'oreille à mes discours. Qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux ; garde-les dans le fond de ton coeur ; car c'est la vie pour ceux qui les trouvent, c'est la santé pour tout leur corps. Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie" (Proverbes 4.20-23). Combien nous recommandons la lecture de la Bible !
Résistes-tu encore au témoignage du Fils de Dieu ? Ne veux-tu pas sortir de ton carcan ? Il en va de la vie ! C'est Dieu qui parle aujourd’hui, toujours par les paroles retranscrites dans la Bible. Es-tu encore dans le doute que ce livre a été écrit par des hommes sans l'inspiration divine ? Mais la Bible se prouve par elle-même, il suffit de la lire avec un coeur sincère. N'oublie pas : c'est le coeur qui croit. La tête comprend, mais c'est le coeur qui aime et qui croit. Si tu lis avec ta tête et que ton coeur refuse de croire, il va s'endurcir. Si c'est le cas, tu cours de grands risques. Plus tu résisteras, plus ton coeur va s'endurcir. Par un endurcissement excessif, tu cours le risque de fermer à jamais la porte de ton coeur à Dieu. C'est pire qu'un cancer. Parce qu'un cancer ne condamne pas forcément l'âme. En revanche, l'endurcissement du coeur condamne l'âme. Perdre son âme, signifie perdre la vie éternelle, c'est une condamnation à vivre éternellement dans la mort. Il y a deux lieux pour passer l'éternité : dans la lumière et la vérité du paradis avec la présence de Dieu, ou dans les ténèbres de l'enfer sans la présence de Dieu.
"C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit : aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs" (Hé 3.7-8).
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