Noël et Pâques se rejoignent
Chaque année, la tradition religieuse, en France comme à l'étranger, joue ses dernières cartouches. Les mairies, les villes se demandent comment remplacer le mot "Noël" ? Non pas que l'âme chrétienne aurait un problème avec le jour de la naissance du Fils de Dieu, lorsqu'il s'est incarné dans un corps semblable au nôtre ! Non ! En revanche, l'âme qui a rejeté le Christ, c'est elle qui a des problèmes avec le message de la vérité. Une âme en rejet de Christ, ne peut supporter tout ce qui se rapporte à Lui, de sa naissance à sa mort et jusqu'à sa résurrection. L'âme des chrétiens est joyeuse et illuminée. L'âme des non-chrétiens est triste, sombre. Pourtant, quel merveilleux événement que la naissance de Jésus ! Pour nous visiter, Dieu ne pouvait pas mieux faire en nous offrant un petit-enfant : son Fils ! Lorsque cela est arrivé dans la nuit de Noël, le ciel entier était en louanges ! Tous les anges chantaient ! Le Père nous a même laissés entrevoir ce chant de louanges ! À lire dans l'évangile :
"Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée !" (Luc 2.8-14).
Voilà donc ce que les opposants de Christ réfutent : le grand message de Noël rapporté par des anges !
J'avoue que je ne me sentirais pas à l'aise dans une ville rejetant la crèche. Considérez le petit bébé qui n'a trouvé refuge que dans une étable, dans la chaleur des bêtes. Adulte, il ne fera que du bien, mais il sera quand même rejeté. Méprisé et abandonné des siens, il sera arrêté et condamné à mort. Sur l'insistance de la foule qui criait : "Crucifie, crucifie-le !", il fut livré à Pilate. "Pilate relâcha Barabbas, celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient ; et il livra Jésus à leur volonté" (Luc 23.25).
Noël et Pâques se rejoignent. Renier Noël, reviendrait à renier Pâques ! Il faut vraiment être dans les ténèbres pour renier cet événement qui a une portée éternelle ! En ce jour, Jésus, qui vit éternellement en Esprit avec son Père, est descendu vers nous, et pour nous, cet événement est devenu le jour de Noël. Par la puissance du Saint-Esprit, la vierge Marie a enfanté le petit-enfant dans un corps parfaitement saint, non marqué du péché originel comme nous le sommes tous. Jésus, le fruit d'amour du Père, est resté sans péché jusqu'au bout. Il a pu ainsi remplir sa fonction d'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29). Sur la croix, il a pris en son corps nos iniquités, nos maladies et nos infirmités. La prophétie d'Esaïe s'est accomplie pendant son agonie de plusieurs heures sur la croix : "Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53.5). Puis, à un moment donné, quand Jésus eut tout accompli, il remit son esprit entre les mains du Père, poussa un grand cri et mourut (Luc 23.46). Comprenons que Jésus n'est pas mort spirituellement, car Dieu ne peut mourir spirituellement, il est mort dans son corps de chair, par lequel il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies (Mat 8.17).
La grande nouvelle qui relie Noël et Pâques, c'est évidemment la résurrection ! Que seraient Noël et Pâques sans la résurrection du Seigneur Jésus ? À quoi serviraient nos vies sans la résurrection ? À rien ! "Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes" (1 Co 15.19). Nos racines chrétiennes devraient nous nourrir constamment de ces événements pour que nous puissions avoir en nous l'espérance de notre vie future en Christ. "Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance" (1 Co 6.14). Si nous ne veillons pas, pour garder une foi et une communion personnelle avec le Seigneur Jésus, nous risquons de laisser s'éteindre en nous la foi si précieuse de nos ancêtres. N'abandonnons pas sa parole, la Bible ! En ces temps difficiles, nous avons besoin de veiller et de faire un gros effort pour ne pas suivre le courant ambiant d'un système mondial qui s'agite pour faire disparaître tous ces événements acquis de génération en génération. Nous pouvons les préserver au moins dans nos maisons, dans nos coeurs ! Faisons preuve de foi !
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