Sans avoir besoin de s'y connaître en politique, nous pouvons voir de plus en plus une idolâtrie de couleur verte se profiler sur la face du monde et occuper la première place dans les pensées : c'est l'écologie. Rien d'autre ne compte que la planète, la terre, l'océan, les espaces verts, l'air que l'on respire, la pollution, et tout et tout ! Cela se comprend ! Nous nous demandons tous dans quel état nous allons laisser la planète à nos enfants ?
Il est évident que nous sommes tous responsables de la gestion de l'environnement au milieu duquel nous avons la chance de vivre, celui que Dieu nous a donné. L'ennui, pour ne pas dire le problème, c'est que la plupart se fichent éperdument de Dieu et de ce qu'il a pu nous léguer. Le monde a simplement rejeté Dieu et ne veut plus en entendre parler. Ce sont les conséquences de ce rejet qui nous retombent dessus avec leur extrême gravité, tant sur le plan humain que sur le plan créationnel.
Cela nous ramène comme au temps de Moïse. Lorsque le grand homme de Dieu fut appelé à monter sur la montagne du Sinaï pour recevoir les Tables de la Loi, il y resta quarante jours. Durant tout ce temps, le peuple fut laissé seul avec Aaron et Hur. Ce peu de temps suffit pour que tous s'écartent des voies de Dieu et se corrompent en se fabriquant une idole : un veau d'or ! (Exode 24.12 et 32.7-34).
Quand les hommes font le choix de se soumettre à Dieu et à sa volonté, ils sont sous la bénédiction. Mais quand ils décident de rompre avec le Créateur, la malédiction s'abat sur eux et l'environnement (Deutéronome 28). C'est aussi la situation dans laquelle nous nous trouvons depuis qu'Adam et Eve ont choisi de désobéir à Dieu pour obéir à l'adversaire qui s'était dissimulé "dans l'animal des champs le plus rusé" (selon la Bible), le serpent. Dès lors, toute l'humanité est passée de la dépendance de Dieu à la dépendance du diable. Et ce jusqu'à ce jour. Séparé de Dieu, le peuple est sans loi, il se fabrique des idoles et pousse des cris en se divertissant.
Aujourd'hui, comme aux temps anciens, que voyons-nous ? Nous voyons Gaïa, la déesse Terre qui est revenue ! C'est aussi la déesse Mère. On attend tout d'elle. On ne veut rien savoir d'autres. À la dépertitude toutes cultures, pourvu que la déesse Terre vive ! Peu importe si des statues sont déboulonnées, des livres d'Histoire abandonnés. La Terre sauvera le monde ! Il faut tout faire pour la terre ! La politique s'organise. Des verts se lèvent, se multiplient, militent avec la bannière de l'écologie. C'est leur manière d'adorer la terre.
L'absence de loi divine pousse un peuple à se corrompre en se fabriquant une idole et en poussant des cris de divertissement. Moïse en son temps a brisé les Tables de la loi, et la colère de Dieu s'enflamma. Mais Moïse intercéda pour que Dieu ne consume pas le peuple en entier. Et la Bible dit : "L'Éternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple" (Exode 32.14). Nous voyons ici que, s'il y a des intercesseurs (même un seul), Dieu se repent de sa colère. Cependant en ce jour, trois mille hommes périrent sous l'épée des enfants de Lévi, les serviteurs consacrés de l'Eternel, auxquels Dieu avait ordonné de sacrifier l'un de leur fils ou de leur frère, afin qu'une bénédiction soit accordée à tout le peuple (Exode 32,14-29). Plus tard, sous la Nouvelle Alliance, trois mille âmes furent sauvées après un discours de l'apôtre Pierre (Actes 2.41).
Sous la Nouvelle Alliance, nous avons le bénéfice d'être, non plus directement sous la loi de Moïse, mais sous la grâce du Seigneur Jésus-Christ. Nous ne sommes plus destinés à obéir radicalement à la loi pour être sauvés, puisque c'est impossible. La loi divine n'a d'autre but que de nous montrer notre besoin de grâce, face à l'impossibilité d'accomplir la loi sans faute. "La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ" (Jean 1.17).
Nous reconnaissions notre péché, parce que la loi divine nous le montre. Par exemple, lorsque nous mentons, et que la loi dit : "Tu ne mentiras pas", nous prenons conscience que nous avons péché. En même temps nous prenons conscience de la nécessité d'être pardonnés. Qui a le pouvoir de pardonner les péchés ? C'est Jésus ! Il a eu fort a faire face aux docteurs de la loi aveuglés à cause de leur coeur endurci, qui ne pouvaient pas voir en Jésus, la divinité du Fils de Dieu. Lui qui est venu non pas pour abolir la loi, mais pour l'accomplir (Matthieu 5.17). C'est par toutes sortes de miracles qu'il prouvait la puissance du Père qui était en lui. Accusé de blasphème parce qu'il pardonnait les péchés, et même accusé de guérir par l'esprit de Beelzebul (un esprit satanique) alors qu'il guérissait par l'Esprit Saint, Jésus a certainement été très touché dans son coeur. Tour à tour confronté à des luttes, il était l'homme de souffrance annoncé par les prophètes qui devait venir pour incarner la grâce, et prendre sur lui notre condamnation d'hommes et de femmes pécheurs. "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ." (Romains 3.23-24).
La croix est le lieu où la mort meurt. Mais la croix n'est pas seulement un lieu de souffrance, elle est un lieu de réjouissance, car le lieu de la mort est aussi le lieu de la vie éternelle qui jaillit grâce à la résurrection. Lieu de faiblesse et lieu de puissance. C'est là que Christ est mort avec nous tous, et tous nous somme morts avec lui. Mais c'est aussi là que Christ est ressuscité avec nous tous, et tous nous sommes ressuscités avec lui ! C'est pour cette raison qu'il a dit en tous derniers mots : "Tout est accompli" (Jean 19.30). Tout est accompli du côté de Dieu. Maintenant, tout est prêt pour le salut du monde entier. Le salut n'est pas visible, c'est par la foi que tous nous sommes appelés à nous en emparer, comme un cadeau sublime qui nous est destinés à tous. "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Ephésiens 2.8). Dieu voudrait voir la totalité des êtres humains venir à Jésus pour être sauvés. Hélas, ce ne sera pas le cas, parce que tous les coeurs endurcis par l'incrédulité et la rébellion ne peuvent venir à lui. En revanche, tous ceux qui sont disposés à se détourner des idoles et à écouter l'Evangile, sont sensibles aux paroles du Seigneur Jésus et sont prêts à le reconnaître. Il suffit de mettre en pratique ses Paroles qui ne sont pas difficiles à comprendre, parce qu'elles sont des paroles d'amour vrai. La douceur est en Jésus qui ne met sur personne un fardeau lourd ! Ecoutez ce qu'il dit : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger" (Matthieu 11.28-30).
