Notre coeur n'est pas réparable, il a besoin d'être changé.
Dès la naissance, la vie nous met en relation avec toutes sortes de personnes, à commencer par nos parents, ou en tout cas ceux qui prennent en charge notre vie de bébé. À partir de là, toute notre existence va être dépendante des relations dont nous sommes tributaires. Il y a des relations saines et malsaines. On parlera de chance ou de malchance. Dieu, lui, nous parlera de bénédiction ou de malédiction. Mais Dieu n'est pas dans tous les foyers. Dans le plus grand nombre de cas, il faudra se débrouiller, et si possible, "ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes" (1 Jean 3.12). Un signe, cependant, est observable en amont : "L'enfant laisse déjà voir par ses actions si sa conduite sera pure et droite" (Proverbes 20.11). L'éducation chrétienne de base nous enseigne à nous aimer les uns les autres, hélas, le temps a apporté bien des changements ! Et nous nous retrouvons ballottés de tous côtés, comme dans une tourmente, mettant à rude épreuve les sentiments qui sortent de notre coeur. Le plus souvent, on aimerait fuir les situations insoutenables. Parfois c'est possible, parfois c'est impossible. Nous ne sommes pas toujours libres de sortir d'une mauvaise relation. Certaines vous pourrissent la vie, vous enchaînent et vous font découvrir la complexité de l'âme humaine. Comment se sortir d'une impasse ? Tous les experts vous sollicitent. Et vous, dans votre malheur, vous allez sûrement rechercher leur aide. Combien cela vous coûtera-t-il ? Je ne sais pas, mais j'imagine un prix fort.
Je comprends que beaucoup de gens marchent la tête basse. Les jeunes mettent leur capuche, c'est pareil. L'expérience des relations déçues est l'affaire de tous. Déceptions d'abord à travers des relations personnelles, parents, amis, collègues, conjoint, conjointe. Déceptions aussi à travers des institutions, associations, ou mouvements divers (scolaires, religieux, politiques…). Dans tous les cas, vous avez perdu la confiance. Et lorsque la confiance est perdue, quelque chose se déchire. C'est une blessure qui ne se cicatrise pas. Cela produit aussi des racines d'amertume dans le coeur. Ces racines d'amertume sont alors plus dangereuses que tout le reste.
Personnellement, je me souviens avoir perdu la confiance en l'homme avant ma conversion en Jésus-Christ. Si vous perdez la confiance en l'homme, vous êtes très malheureux, vous n'avez plus rien pour vous soutenir, vous vous retrouvez dans une situation de désespérance qui peut vous pousser au suicide. Nous en voyons des exemples presque chaque jour dans les journaux. Quand la confiance est brisée, les relations sont aussi brisées. Et c'est le chaos. La remise en ordre de ce chaos est au-dessus de votre portée, vous vous en rendez compte. Pour éviter le suicide, vous allez survivre en acceptant contre votre gré toutes sortes de compromis. Vous allez être l'objet de pression venant de puissances que vous ne maîtrisez pas et dont vous êtes loin de soupçonner la nature.
Les coeurs habitués aux compromis se laisseront gagner par la corruption ambiante. Mais les autres, ceux qui sont habitués dès leur plus jeune âge à produire des actions pures et droites, résisteront, car ceux-là ne pourront jamais accepter cette prostitution de l'esprit. Personnellement, je n'ai jamais accepté cela. Et c'est au bord du désespoir et de l'écoeurement que Dieu m'a sauvé. Dieu en personne ! Aujourd'hui, je sais qu'il peut le faire avec tous ceux dont le coeur désire ce qui est vrai et juste, donc tous ceux qui ont soif de vérité et de justice. Dieu répond promptement à tous les coeurs désespérés. Il est Celui, comme aucun homme d'ici-bas, à qui l'on peut accorder sa pleine confiance et qui nous remet debout. Combien David, roi d'Israël, en a fait l'expérience dans sa vie mouvementée, mais toujours son coeur n'avait soif qu'en Dieu ! Lisez ses Psaumes dans la Bible. "Oui, l'Eternel guérit ceux qui ont le coeur brisé, Et il panse leurs blessures" (Psaumes 147.3).
La relation avec Christ est de loin la meilleure, elle est même unique en ce monde ! Faut-il encore être prêt à s'engager dans les choses qui ne sont plus visuelles, mais spirituelles. Cet engagement est une grâce qui ne peut se faire que par la foi. "Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas" (Hébreux 11.1). Vous êtes confrontés à la Bible qui est la Parole de Dieu écrite, Jésus étant la Parole de Dieu vivante. Vous lisez ou écoutez ce qui est écrit dans les différents livres qui composent la Bible, et là, soit vous recevez la Parole dans votre coeur, vous êtes réceptifs, et quelque chose se passe. Soit votre coeur se ferme, et vous êtes hermétiques à la Parole de Dieu, là vous endurcissez votre coeur, et ce n'est pas du tout ce que Dieu veut, mais il laisse le libre-arbitre à chacun. L'un poursuit la voie d'Abel, l'autre poursuit la voie de Caïn.
Lorsque je dis que Dieu en personne m'a sauvé, je veux parler de Celui qui incarne toute la Parole de Dieu, de la première page à la dernière : Jésus-Christ. C'est lui qui m'a sorti du chaos par sa Parole. Tout est une question de foi et de relation établie entre vous et le Seigneur. Vous devenez une nouvelle créature lorsque vous avez reconnu en Jésus celui qui a porté tous vos péchés sur la croix et qui vous en a libéré complètement. Il vous a emmené avec lui dans sa mort et dans sa résurrection et vous a donné un esprit nouveau qui vous relie à Dieu et qui fait de vous un enfant de Dieu. Votre nouvelle nature, c'est cet esprit nouveau, qui est saint, semblable à Jésus, et dans lequel vient habiter le saint-Esprit. Dès lors, vous avez la vie éternelle. Quand vous mourrez, vous ne mourrez pas (c'est seulement votre corps de chair qui retournera en poussière), votre esprit rejoindra votre âme et, dans une pleine conscience, vous verrez Jésus tel qu'il est semblable à vous. Voilà l'espérance de tout chrétien né de nouveau.
Alors, lorsque votre entourage vous entend parler sur un tout autre registre des choses d'en haut, de Jésus, vous êtes pris pour un illuminé ! Il faudra vous y faire ! Le Saint-Esprit vous guidera. Bien sûr, il y a encore dans la société beaucoup de gens de bonne volonté qui sont merveilleux et dignes de gagner notre confiance ainsi que toute notre affection. Nous les bénissons de tout notre coeur, que ce soient nos voisins, le boulanger, le chauffeur du car, tel professeur, tel directeur, tel magistrat, et tant d'autres personnes… Toutefois, je n'ai pas été surpris de trouver dans la Bible la parole suivante qui est très forte :
"Ainsi parle l'Eternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Eternel! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants" (Jérémie 17.5-6).
En contre partie, voici la suite du texte : "Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, Et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant ; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit" (Jérémie 17.7-8).
Et en conclusion voici le verdict : "Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître ? Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres" (Jérémie 17.9-10).
Vous voyez, les révélations de la Bible sont puissantes pour tout coeur qui croit et reçoit ces paroles. On comprend par le cerveau, mais c'est le coeur qui croit. De toute l'humanité, personne n'a ce savoir en soi. Et personne ne peut le recevoir s'il ne se repent de ses péchés en devenant comme un petit enfant et en acceptant Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur ! Dieu l'a voulu ainsi et assurément, son plan est parfait ! Notre coeur n'est pas réparable, il a besoin d'être changé, même le coeur des gens de bonne volonté. Devant Dieu, une seule chose compte : "Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature" (Galates 6.15).
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