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Péril en la demeure
PERIL EN LA DEMEURE
Dépêche-toi l’horizon est tout noir
Ce qui gronde n’est pas ma voix
Mais l’orage
La colère ultime et terrible
Du Juste
Sauve-toi voici la grêle
Voici les traits tombants du ciel
Les amas glacés comptés pesés
Préparés d’avance
En règlement de compte
Sors
Arrime ton sac-à-dos
Tes reins ton coeur
Ta raison
Abandonne folie
Quitte l’âtre éteint
Voici le feu gluant
Venant des quatre coins
L’incendie extraordinaire
Des temps de la fin
Môme homme tremblant
Avance jette la main
Ton doigt ton oeil en coin
Dans la marque des clous
Dans la marque du sabre
Regarde regarde
Devant toi et pour toi
Il vit Il vit
Ne le vois-tu pas
Ne le vois-tu pas
Amis compagnons de galère
Otages conquis
Regardez le navire
Le vaisseau des abîmes
La petite barque du large
L’arche des temps consommés
L’épouse du Roi
La reine plus grande que Séba
Revivez en dansant sur vos pieds
Entrez par la porte en chantant
Reposez-vous des coups et blessures
Le sein qui vous porte enfante déjà
La vie est déclarée désormais
Sans fin sans fin
Tandis que les choeurs éclatent
En immenses louanges
En infinies harmonies
De par les cieux des cieux
Et pour le Roi des Rois
Reconnaissance des anges
Et digne haut très haut
L’Agneau
Capitaine du bateau
20 décembre 1984 Voir aussi sur Topchrétien : Péril en la demeure
Ecrit par
alberto, le Mardi 18 Novembre 2008, 16:43 dans la rubrique
Poèmes.
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