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Petit, petit, va se lever pour apprendre à marcher (2)
--> J’y reviens car j’ai le temps bien sûr ! 24 heures par jour comme tout le monde !
Je ne sais pas si vous avez reçu un enseignement religieux ou pas, j’imagine cependant que vous avez entendu parler de Jésus, cet homme mort sur une croix, un simple homme en apparence mais qui a montré par sa résurrection qu’il est bien plus qu’un simple homme !
Imaginez que cet homme revienne sur terre et qu’il parle aujourd’hui, que dirait-il à votre avis ? Il dirait exactement ce qu’il a déjà dit voilà déjà quelque 2000 ans bien tassés. Ecoutez :
“Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger.” (Matthieu 11.28-30)
Il faut commencer au commencement :
Réfléchissez... Réfléchissez et acceptez que l’humilité vaut mieux que l’orgueil (Petit, petit... et non pas Grand, grand...)
Que vous vous sentiez fort ou faible, il va falloir faire un premier pas.
Comme pour marcher, si vous ne décidez pas de vous lever et de faire un premier pas, puis un deuxième, puis un troisième... vous resterez inéxorablement dans votre état d’immobilisme, et personne, personne : pas même Dieu, ne pourra vous aider.
Apprendre à marcher :
Un petit enfant qui apprend à marcher a besoin de sa mère ou de son père. Le petit enfant fait confiance aux mains qui le maintiennent debout et il va bouger ses pieds instinctivement. Il va faire un pas, puis deux, puis trois... A chaque fois que l’enfant fait un pas, l’adulte fait aussi un pas à la mesure de l’enfant. Cela ne servirait à rien que l’adulte fasse un pas si l’enfant ne fait pas d’abord lui-même un pas.
Apprendre à faire confiance :
La vie est contraire à l’immobilisme. Vivre c’est se mettre en action. Vivre c’est se mettre en action, mais à l’image de l’enfant qui fait ses premiers pas : une aide est nécessaire. Pour l’enfant, l’aide des parents est idéale. Pour l’adulte, une personne de confiance (au moins) est nécessaire.
Pour sortir d’un état d’immobilisme, quelqu’en soit la raison, et pour recommencer à vivre après de graves épreuves (au sortir d’une crise), il nous faut réapprendre certaines choses fondamentales. S’identifier au petit enfant qui apprend à marcher me paraît une solution favorable parce qu’elle permet d’introduire une notion spirituelle, c’est à dire une personne de confiance.
L’essentiel est de faire le premier pas. Les autres suivront.
Il faut aussi un brin de courage et ne pas avoir peur.
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