Qu’est-ce qui est important, le chemin ou le but ?
Le monde est un monde fugitif, mais d’une manière naturelle, nous nous y trouvons bien et d'instinct, nous avons envie de nous y installer pour l'éternité. On construit son nid, ou son château, avec des matériaux solides sans savoir qu'en réalité, ils ne sont que de sable. Pauvres petites créatures que nous sommes ! Nous sommes en chemin, et le chemin est beau, s'il n'est pas beau, toute notre énergie va servir à l'embellir, peu importe le but ! Ainsi peut naître naturellement une idéologie qui consiste à accorder toute l'importance à son parcours de vie, mais pas au but. Ce n'est pas nouveau, puisque depuis 1784, la pensée et la sagesse chinoise nous rapportent ce proverbe : "L'important n'est pas le but, mais le chemin". Je pense que le mouvement News Age, né des années soixante, l’a repris largement pour son compte. La quête de spiritualité, la recherche de soi, l'ouverture à l'autre, l’idée que l’homme possède des rêves, la pensée positive, tout cela attire des foules qui brassent toutes sortes de religions, toutes sortes de pratiques, dans lesquelles elles y mettent une foi aveugle. Pour ces adeptes, Dieu n'existe pas. C'est une énergie. Débarrassés de toutes morales chrétiennes, ils se sentent libres d'utiliser les applications proposées (ésotérisme, méditations transcendantales...). Tout cela consiste à attirer à soi et pour les autres, un maximum d’énergie positive, – sans savoir que derrière, il y a des démons !
"L'important n'est pas le but, mais le chemin", pour moi qui ai souvent pris le train, il n’y a pas plus absurde idée ! Sur de grandes lignes de chemin de fer internationales, j’ai traversé des pays, des frontières, et croyez-moi que je n’avais en tête qu’une chose : la destination ! Combien de fois je m'enquérais auprès des contrôleurs pour savoir si j'étais dans le bon train et dans le bon wagon ! Je me fichais du paysage, d'ailleurs j'ai souvent voyagé de nuit. Je voulais juste arriver à la bonne destination.
L'existence humaine est un voyage, sans le savoir vous traversez des ténèbres spirituelles, et vous allez vers une destination naturelle qui est la mort. C'est pas vraiment un but intéressant ! C'est même repoussant l'idée de la mort. Alors on l'oublie, on en fait un déni et on s’intéresse au voyage. Ah ! le voyage, il faut qu'il soit le mieux possible, le plus confortable possible ! Donc on y travaille, généreusement, pour soi et pour le bien-être mutuel. On se fait du bien et on fait du bien à l'autre, ça donne bonne conscience. Si des contrôleurs du voyage viennent à passer, comme dans un train, ceux-là ne sont pas les bienvenus, ils seront raillés.
La Bible dit : "l'homme animal (ou l'homme naturel, non régénéré) ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge" (1 Corinthiens 2.14). L'homme animal est l'homme qui rejette Dieu. Il demeure ainsi coupé de Dieu dans son état de pécheur, mais il en ignore tout ! Il ne le sait pas ! Son esprit est coupé de Dieu à cause du péché originel et à cause de ses propres péchés. Son esprit est donc spirituellement mort. Physiquement, il est en vie, mais ses jours sont comptés. Il ne lui reste donc que son âme pour exister dans une sorte de compte à rebours. Privé de l'esprit qui devait le relier à Dieu, son âme, elle, est reliée au corps physique et directement à la chair, et ne peut que lui procurer une existence charnelle, commandée par les cinq sens, – par lesquels Satan a accès. L'Esprit de Dieu est véritable lumière et vie éternelle, tandis que la chair est ténèbres, elle contient la mort. La Bible confirme : "Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix" (Romains 8.5-6).
L'homme (ou la femme) qui rejette Dieu ignore tout cela, et si vous le lui dites, il vous rira au nez. Vous serez raillés comme un contrôleur de train non désiré ! "L'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne" (1 Corinthiens 2.14-15). Pour passer de l'homme animal à l'homme spirituel, il a besoin d'être régénéré dans son esprit par Dieu. Il a besoin d’abord que le Père dans les cieux l'attire vers Jésus. À ce moment-là, il sera dans une démarche à travers laquelle l'Esprit de Dieu pourra le convaincre de péché, afin qu'il se repente et reconnaisse Jésus comme son Sauveur et Seigneur. Il sera doublement heureux de découvrir en Jésus-Christ, à la fois le chemin et le but : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14.6).
"Nul ne vient au Père que par moi", cette affirmation du Seigneur le définit, lui, Jésus, comme le chemin et le but pour toute existence humaine. Rater sa vie, c'est rater le but, voilà la définition par excellence du péché ! Le péché est entré dans l'humanité depuis Adam et Eve sous la séduction du diable, et il est la cause de la mort. Personne ne peut se sauver soi-même ! Mais Dieu nous a tant aimés qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3.16). Sur la croix, le Fils de Dieu a tout accompli pour nous. Il a expié nos péchés pour nous en libérer et donner à quiconque croit en lui, une nouvelle vie, la régénération de l'esprit lui permettant d'avoir une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ. "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Corinthiens 5.17).
Qu'attendent les gens en général ? Ils attendent de belles phrases, de jolis mots, des choses plaisantes, mais c'est de la vanité, parce que ce qui compte, c'est la Parole de Dieu. La Parole de Dieu qui donne un but à l'existence ! Malheureusement, la plupart n'en veulent pas ! Ils sont comme sur un quai de gare et montent dans un train sans se soucier de la destination. Imaginez la surprise d'un homme (ou d'une femme) qui ne s'est pas soucié du but, mais qui a déployé son énergie tout au long des jours de sa vie pour que son voyage soit rempli de jouissances et qui, tout d'un coup, arrive à terme, au terminus, au but ! Qui va l'attendre ? Les anges de Dieu ou les anges du diable ? Laissons au Sauveur du monde le mot de la fin : "Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera" (Matthieu 16.24-25).
Ecrit par
alberto, le Dimanche 24 Janvier 2021, 09:41 dans la rubrique
Dire Dieu.
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