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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Quand Jésus vient dans ta maison
Ne crains rien ! Si Jésus venait te voir aujourd'hui comme quelqu'un qui entre dans ta maison pour te rendre visite, il te saluerait par ces mots : "Ne crains rien". Quel honneur ce serait, je ne sais pas si tu peux t'imaginer. Moi-même en écrivant ces lignes, je réfléchis et ma pensée s'oriente évidemment directement vers un chapitre de l'évangile où il est question de Marthe et Marie. Tu sais que Jésus a marché sur cette terre comme toi et moi. Il avait à peu près trente ans quand il a commencé un ministère qui a duré trois ans et demi. Trois ans et demi pour accomplir son oeuvre parfaite de la rédemption de l'homme. De nature divine, il a fallu que le Fils de Dieu s'incarne dans un corps de chair semblable au nôtre, un corps de chair sans péché, afin de l'offrir en sacrifice pour le péché de tous les hommes. C'est pourquoi, il est appelé dans la Bible : "L'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jean 1.29). Il est adoré par la bouche de toutes les créatures célestes. Jour et nuit, les anges du ciel l'adorent. Quand il marchait sur la terre, cela faisait partie de son ministère de chercher parmi tous les êtres humains ceux qui étaient capables de le reconnaître et de l'adorer en esprit et en vérité. C'est ce qu'il a expliqué à la femme samaritaine qu'il a rencontrée auprès d'un puits alors qu'il avait soif. Il faut lire et méditer tout le chapitre (Jean 4.4-26) pour comprendre la manière dont les dialogues se sont déroulés et qui ont conduit Jésus à se révéler à cette femme. Voici la fin de ce dialogue, lorsqu'il dit à la femme : "Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle" (Jean 4.23-26).

Les amis de Jésus n'étaient pas seulement ses disciples, mais tous ceux qui l'écoutaient et mettaient en pratique ce qu'il disait. Cependant, la Bible nous dit qu'il aimait se rendre dans la maison de Marthe et Marie. "Or, Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare (Jean 11.5). À ce sujet, nous trouvons dans l'évangile de Jean une scène de la résurrection de Lazare, frère de Marie, qu'il faut lire et méditer (Jean 11.1-44). Et puis dans l'évangile de Luc, nous trouvons une scène intéressante qu'il faut lire et méditer aussi, parce qu'elle met en scène les deux soeurs face à Jésus, nous pouvons en tirer des enseignements précieux : "Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée" (Luc 10.38-42). Observez les deux attitudes des deux soeurs ? Marie est aux pieds de Jésus et l'écoute attentivement. Il faut dire que "c'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux" (Jean 11.2) ! Marthe, elle, est une femme ordonnée, elle s'active dans la maison parce qu'elle a à coeur que tout soit parfaitement en ordre afin d'honorer l'hôte qu'est Jésus. Elle s'active jusqu'à montrer un point de jalousie avec sa soeur en interpellant Jésus : "Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider". Et Jésus, qui aime les deux soeurs autant l'une que l'autre, lui fait cette merveilleuse réponse, en prononçant deux fois son nom, pour lui dire tout son respect comme tout son amour : "Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée" !

Autour de nous, il y a inévitablement des Marthe et des Marie, que Jésus aime. Il y a aussi des Lazare, que Jésus aime, qui vont peut-être tomber malades, peut-être même mourir ! Combien ces récits de l'évangile peuvent nous remonter le moral, nous fortifier, nous redonner espoir et espérance. Jésus est au ciel, mais il est avec nous, en nous par le Saint-Esprit. Sa volonté est de faire de nous des adorateurs qui l'adorent en Esprit et en vérité. Lorsqu'il parle, sommes-nous capables de le reconnaître ? Sommes nous à ses pieds pour l'écouter ? Ou bien sommes-nous occupés par des tâches domestiques qui ne soignent que l'apparence en dépit de soigner les choses du coeur ? Marie a compris. Tant que son Seigneur est devant elle, rien d'autre ne compte, ni la table, ni la nappe, ni les verres, ni rien d'autre ! Elle se rappelle comment Jésus lui a pardonné ses péchés, car elle était une femme pécheresse. Ce jour-là, au cours d'un dîner chez un pharisien elle oignit les pieds de Jésus avec un parfum de grand prix. "Elle  se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum" (Luc 7.38). Le pharisien réagit avec véhémence, comme l'on peut se l'imaginer, mais Jésus le remit à sa place et dit à la femme : "Tes péchés sont pardonnés. Ta foi t'a sauvée, va en paix". L'évangile de Luc rapporte la scène complète qu'il faut évidemment lire et méditer ( Luc 7.36-50) !

Depuis que je connais Jésus, quand je me réveille le matin, il me dit : "Bonjour petit ami de mes pensées". Je comprends que de tout temps, je suis son ami. Je suis même honoré qu'il m'ait choisi, moi, avant la fondation du monde ! Mais c'est pareil pour toi, si tu te laisses convaincre par la foi ! Qui que tu sois, si tu aimes la justice, la vérité et que tu détestes l'orgueil, considère que Dieu t'a choisi avant la fondation du monde. Finis les "on-dit". Maintenant, le temps est mûr pour qu'il t'appelle à venir à lui. Si tu lis ces lignes, tu peux être certain que Dieu a posé un regard sur toi, sur ton coeur. Quelque chose de nouveau devrait même se déclencher dans ta vie, parce que la pensée de Dieu vient toucher ta conscience. Peut-être que les questions qui s'opposaient à lui en faisant barrage sont en train de se dissiper : "Où étais tu quand le malheur est tombé sur moi, quand j'étais malade, quand la mort a frappé tel ou tel proche ?"… Jésus voudrait dissiper le brouillard qui flotte encore dans ton coeur, et c'est par sa Parole qu'il voudrait se révéler. Mais il faut que tu croies ce qu'il dit : "Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés" (Ro 8.29-30). Prends cette Parole pour toi et crois. Dès que tu crois de tout ton coeur, il y a comme un voile qui se déchire. Ce sont les cieux qui s'ouvrent pour te donner à toi personnellement une claire vision des choses divines. L'amour de Dieu est puissant, il est plein de compassion et de patience. Il ne punit pas puisque la punition est tombée sur le Fils. Tout cela est réglé depuis deux mille ans. Tu peux donc venir à lui en toute confiance, comme la femme qui a versé un flacon de parfum sur ses pieds, comme Marie qui était aux pieds de Jésus pour l’écouter, comme Lazare qui a été ressuscité. Si Jésus aimait Marthe, Marie et Lazare, il t'aime toi aussi, même si tu fais ton ménage pendant qu'il parle. Si tu le fais (ton ménage), fais-le doucement, pour que ses paroles ne soient pas couvertes par le bruit et qu'elles parviennent à tes oreilles. Comprends que Jésus est là pour te comprendre. Tu as grandi sans penser à lui, mais lui n'a cessé de penser à toi. Il est là pour te donner son amitié.

Si Dieu t'appelle, il va te justifier comme lui-même est juste, et il va te glorifier pour que tu participes à sa gloire éternelle. Tout cela, tu ne peux pas le faire, mais c'est lui qui le fera. Il l'a promis : "Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera" (1 The 5.24). Il t’appelle simplement à croire et à demeurer dans sa Parole. "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui (et à nous tous) : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" (Jean 8.31-32). Qui aime la liberté ? Nous tous ! Vous en connaissez maintenant la teneur, et vous en connaissez aussi le chemin !

Jésus dit : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14.6).

Ecrit par alberto, le Mercredi 1 Septembre 2021, 10:03 dans la rubrique Dire Dieu.
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