Quel est ton choix de vie ?
Comme dans un grand champ où poussent toutes sortes d'herbes, sur le champ de la terre, les uns se souillent encore, tandis que d'autres se sanctifient. Il faut se souvenir de cette parole que Jésus a prononcée devant Jean lorsque, à un certain moment, il est tombé aux pieds de l'ange qui lui transmettait les visions de l'Apocalypse : "Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore" (Ap 22.11).
Non, les hommes ne parlent pas tous la même langue, et il est toujours difficile de se faire comprendre même dans sa propre langue. La communication, qui consiste à transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un, et si possible de les mettre en commun, reste l’élément le plus déterminant pour la vie de tous. Il n'est pas étonnant que par l'arrivée de l'internet, les moyens de communication ont explosé à travers le monde. Tout cela, pour le meilleur ou pour le pire. Cependant, derrière la communication, il y a toujours une bouche qui parle et une oreille qui écoute. Qui sommes-nous donc, pauvres humains, nés de la femme, dépendants du lait maternel ? La première bouche qui nous a parlé et embrassé, n'est-ce pas la bouche de notre mère ? Notre oreille a entendu ! C'est elle qui nous a pris la main jusqu'à notre premier pas. Puis, nous nous sommes envolés, la vie nous a pris dans son courant. Où en sommes nous aujourd'hui, loin du lait maternel ? Quelle nourriture avons-nous coutume de consommer pour notre croissance ? Quelles bouches avons-nous pris l'habitude d'écouter ? L'image du père et de la mère ont-ils laissé en vous de bonnes traces ou des traces traumatisantes ?
En matière de communication, il y a toujours un émetteur et un récepteur. Il est donc important – et cela se comprend – que les choses communiquées par l'émetteur soient bonnes et non mauvaises. Il est à déplorer que tant de misère et de souffrance soient les signes d'une mauvaise source. Heureusement, rien n'est perdu irrémédiablement ! Quand vous seriez dans l'eau jusqu'au coup, votre bouche peut crier encore au secours ! Si aucune âme ne vous entend, Dieu, lui, vous entend ! Dieu a le moyen de vous sauver. Il vous sauvera si vous criez à lui ! Ce n'est pas une parole d'homme, mais une parole de Dieu qui le dit : "Quiconque invoquera le nom de l'Éternel sera sauvé" (Joël 2.32).
Après avoir eu une mère sur terre, celle qui vous a mis au monde, vous avez un Père dans le ciel qui n'a qu'un désir : vous voir devenir son enfant. Pour naître de Dieu, ce n'est pas difficile, il suffit d'écouter sa parole et de la recevoir comme ce qu'elle est : lumière et vérité. Si notre coeur est ouvert, l'Esprit de Dieu répond déjà à nos aspirations. Si nous sommes attentifs à la prédication de l'Évangile, nous allons rapidement comprendre que Dieu nous parle par la bouche de son Fils Jésus. Et plus encore que la compréhension, par notre foi du coeur, celle qui croit au beau nom de Jésus, nous allons recevoir la révélation de l'existence de Dieu. Après avoir eu l'expérience des choses terrestres qui sont essentiellement charnelles, nous allons faire l'expérience des choses célestes qui sont essentiellement spirituelles. Tout ce qui est dans le ciel est Esprit, de même que Dieu est Esprit. Nous ne pouvons adorer Dieu réellement qu'en Esprit et en vérité (Jean 4.24). C'est pourquoi, la condition essentielle pour tout homme et toute femme, est de naître de nouveau. Jésus a employé ce terme pour la première fois afin de répondre à la curiosité de Nicodème, un chef religieux venu de nuit pour l'interroger. Balayant toute discussion vaine, Jésus lui répondit : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu" (Jean 3.3).
Les temps sont mauvais. Quel est ton choix de vie ? Nos aspirations ont besoin d'être pesées sur la balance de la sagesse d'en haut. Réussir sa vie n'a pas la même signification selon l'appréciation des hommes ou celle de Dieu. Les hommes attachent une importance aux choses éphémères, Dieu, lui, attache une importance aux choses éternelles. C'est la raison pour laquelle, il bénit toute nouvelle naissance spirituelle qui est le meilleur des commencements pour entrer dans son royaume éternel. Dieu est le Père de tous ses enfants nés de l'Esprit. Il les chérit et en prend soin en leur donnant toujours la nourriture qui leur convient. "Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut" (1 Pierre 2.2). Ensuite, il leur donne de la nourriture plus solide, au fur et à mesure qu'ils grandissent et qu'ils marchent dans les pas de Jésus.
Si Dieu te parle par sa parole, tu peux être sûr que tu es dans le vrai. Dans ta faiblesse, tu peux être certain de ta puissance devant les ténèbres. Satan lui-même doit trembler, reculer et s'enfuir. "Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4.7, lire aussi la suite de ce verset). Il faut donc lui résister, de la même manière que Jésus lui a résisté quand il l'attaquait dans le désert. Il lui a résisté en citant les Écritures. Après, Jésus est sorti du désert revêtu de la puissance de l'Esprit (Luc 4.24).
Toutes traces de maladie ou d'infirmité dans ton corps sont toujours des traces du malin. Ces traces doivent disparaître. Aucune maladie ne vient de Dieu. Jésus est venu pour porter nos péchés, nos maladie, nos infirmités sur la croix. Il l'a fait. C'est fait. Pour Dieu, nous sommes guéris depuis ce jour-là. "C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53.5). Recevons donc, par la foi, cette guérison. Satan ne veut pas l'entendre, c'est pourquoi, il faut lui résister et ne pas abandonner cette résistance, au nom du Seigneur Jésus-Christ et de sa victoire éclatante sur la croix. Il faut résister au diable jusqu'à ce qu'il parte ! Comprenons une chose importante : ce n'est pas Dieu qui va le faire partir, car Jésus nous a donné son autorité à nous qui croyons : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris" (Marc 16.17-18). Sois courageux pour conquérir le pays promis. Sors de la crainte des géants, des maladies et de la peur ambiante, parce que Jésus est avec toi, il est même en toi ! Pour ce cheminement en Christ vers une pleine victoire, reconnais l'importance d'être dans l'esprit et non dans la chair. Pour le chrétien né de nouveau, tout se joue dans ce choix de vie chrétienne. Paul nous le répètera toujours : "Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (Ga 5.16).
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