Quelle heure est-il à l'horloge de Dieu ?
Pour les non-chrétiens, assurément, c'est l'heure de devenir chrétien. Pour les chrétiens, il se peut que l'heure de l'épreuve soit arrivée. "On vous persécutera" a dit Jésus (Luc 21.12). Si quelqu'un est digne d'être aimé, c'est vraiment Jésus, lui qui nous a aimés le premier, alors qu'il était cloué sur une croix ! Si vous ne l'aimez pas, reconnaissez que vous ne le connaissez pas. Aimez Jésus !
Si vous n'êtes pas encore enfant de Dieu, c'est l'heure de le devenir. Si tu deviens enfant de Dieu, la promesse d'Abraham est pour toi. Tu quittes les terrestres et tu entres dans la grande famille des célestes. Ton horizon s'est ouvert devant toi, telle une mer fendue. "Voici ta voie, dit Jésus, entre et marche vers ta délivrance. Les flots recouvriront les ennemis qui voudront te poursuivre. N'aie pas peur d'avancer toujours de l'avant sur la voie que je t'ouvre. Ne te retourne pas sans cesse comme si tu avais peur, ou comme si tu regrettais ta décision. La mort est derrière, la vie est devant. Relève la tête. Je suis le chemin, la vérité, et la vie" (Jean 14.6).
Le ciel s'est déchiré, il y a deux mille ans, pour toi qui crois. Mais pour les incrédules, il reste fermé. Toutefois, jusqu'à la dernière minute, Dieu écoutera la prière implorante et il y répondra : "Oh ! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, les montagnes s'ébranleraient devant toi..." (Esaïe 64.1). Le Dieu du ciel est tellement grand ! Lorsqu'il vient, les montagnes tremblent et s'affaissent. Mais il a eu pitié de nous tous lorsqu'il s'est fait homme. Marie, une jeune vierge choisie, a enfanté le Fils de Dieu grâce à un miracle du Saint-Esprit. La Bible dit : "Elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie" (Luc 2.7). Ainsi commence la rencontre du Créateur tout-puissant avec sa créature. Qui eut pu imaginer pareil événement ? Même Paul, le grand apôtre, s'est incliné d'admiration devant les plans de Dieu : "O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles !" (Ro 11.33).
Personne n'est voué irrémédiablement à l'incrédulité. Depuis le jour où le péché est entré dans l'âme humaine, le Père travaille sans relâche dans les consciences pour qu'elles soient attirées par le Fils. C'est pourquoi le Fils lance un appel à tout le monde : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger" (Mat 11.28-30). Mais tous ne viendront pas à Jésus pour être sauvés. C'est pourquoi il dira : "Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour" (Jean 6.44). Nous voyons ici combien le salut de l'homme a un prix élevé, tellement élevé qu'il demeure inaccessible sans l'aide du Père.
Pourtant, rien n'est plus simple que la foi en Jésus. Ce qui la rend compliquée n'est que l'attitude égoïste que nous avons tous au sortir de l'enfance lorsque nous abordons, comme un défi, notre vie d'adulte. Nous savons que ce n'est pas gagné d'avance et qu'il va falloir s'accrocher pour y arriver. Quelle que soit l’option de vie choisie, il y aura des contraintes devant lesquelles l'être est obligé de s'incliner. Cela réussit plus ou moins aux uns et aux autres. Néanmoins, le système qui régit notre monde exige déjà une certaine soumission, parce qu'il est cadré par des lois. Précisons d'emblée que si ces lois étaient justes, le monde fonctionnerait dans la justice. C'était d'ailleurs le point central des enseignements de Jésus : "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et tout le reste vous sera donné par-dessus" (Mat 6.33). Mais nous savons tous que ce n'est plus le cas depuis déjà très longtemps. Le christianisme avait adopté les lois de Dieu apportées par Moïse. Puis, il y a eu la révolution de 1789. Ces lois ont été remplacées par les Droits de l'homme et du citoyen, du moins par la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen. Depuis, la course au pouvoir s'étant amplifiée par delà les continents, il est facile, pour le législateur, de produire des lois sur mesure, selon la stratégie politique des dirigeants. Aujourd’hui, nous sommes arrivés à mieux discerner les enjeux qu'ont les conducteurs de ce monde, devenus des mondialistes assoiffés de pouvoir et dont le seul but est d'asservir les peuples jusqu'à la soumission. Nous sommes donc loin des projets de bonheur conçus par le Créateur pour ses créatures – "loin" en apparence seulement, car les projets de Dieu demeurent : "Je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance" (Jérémie 29.11).
C'est dans le contexte d'un monde détaché de son Créateur, que le Fils de Dieu est venu, il y a deux mille ans, avec le désir de rencontrer personnellement sa créature, pour lui parler face à face, les yeux dans les yeux. L'homme a besoin de comprendre que l'avenir n'est envisageable que par une réconciliation avec Dieu. Il va donc falloir beaucoup de temps, d'amour et de patience avant que les coeurs rebelles s'apaisent : "Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation" (2 Co 5.19). Il n'y a rien de plus simple que la foi en Jésus, mais seulement pour ceux qui ont su renoncer à l'orgueil au profit de l'humilité. Écoutez la parole de Jésus : "Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux" (Mat 28.3).
Devenir comme les petits enfants, voilà la plus grande difficulté du genre humain. La Bible dit qu'il n'y avait, sur la face de la terre, aucun homme plus patient que Moïse, celui par lequel nous avons reçu les lois divines. Après lui, Jésus, par qui nous viennent la grâce et la vérité, le surpasse de loin, parce qu'il est plus qu'un homme, il est aussi Dieu. Il y a eu un temps pour la loi de Moïse, et il y a eu un temps pour la grâce de Jésus-Christ. Ce qui limite la patience de Jésus, c'est la fin du temps de la grâce. Dieu retient sa colère dans cet intervalle que constitue le temps de la grâce. C'est le temps pendant lequel l'Évangile est prêché et où toute personne (homme, femme, enfant) peut y répondre en se repentant de ses péchés et en acceptant Jésus comme Sauveur et Seigneur. C'est le temps le plus précieux de l'Histoire humaine. Cet intervalle est aussi "le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints" (Col 1.26), le temps pendant lequel Dieu a choisi de bâtir son Église. Précisément, après deux mille ans de travail, l'horloge de Dieu laisse entendre que le Seigneur Jésus a bientôt terminé l'oeuvre que le Père lui a confiée. Les paroles qu'il a dites à ses disciples de l'époque, avant de les quitter pour remonter au ciel, sont intemporelles. Il nous adresse les mêmes paroles à nous, disciples d'aujourd'hui : "Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi" (Jean 14.2-3).
Dès maintenant, ouvrez votre coeur à la parole de Dieu qui est une parole vivante et qui donne la vie éternelle. C'est elle, la parole, qui vous remplit d'espérance et de foi. Recevez, dans votre coeur, la parole qui s'est faite chair, celle dont il est écrit : "Elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père" (Jean 1.14). En la recevant et en croyant en son nom, Jésus, vous devenez un enfant de Dieu. Les enfants de Dieu sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu (Jean 1.13). Vous êtes alors "une nouvelle créature" mise à part pour le royaume de Dieu qui est déjà dans votre coeur.
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