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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Qui suis-je ?



L'une des caractéristiques de notre nouveau millénaire est la grande confusion, sinon la perte de l'identité humaine. L'évolution des sciences, le progrès technique, la déchristianisation conduisent à se poser des questions auxquelles il est de plus en plus difficile de répondre Qu'est-ce que l'être humain? Qu'est-ce qu'un homme? Qu'est-ce qu'une femme? Quel est le rôle et la place de l'un et de l'autre ? Qui suis-je, finalement ?
Les réponses traditionnelles à ces questions sont abandonnées aujourd'hui, mais n'ont pas été rem-placées par des réponses nouvelles, ce qui laisse beaucoup de gens dans l'incertitude absolue et conduit à de nombreux déséquilibres psychologiques. Comment échapper à ce vertige, comment remédier à la déstabilisation de l'être humain (des jeunes tout particulièrement) privé de repères absolus concernant son statut, par les conceptions d'une modernité à la fois galopante et triomphante ?
Reprenons ensemble certaines hypothèses actuelles (souvent tenues pour des certitudes) avant de reconsidérer ce que l'homme moderne rejette de plus en plus, je veux parler de la révélation judéo-chrétienne, celle que nous trouvons dans la Bible.

Suis-je le produit du hasard ?
Poser cette question, c'est sous-entendre que personne n'a vraiment voulu mon existence, et que je me trouve seul dans l'univers, sans quelqu'un qui ait désiré que je vive. Je suis là, j'existe, mais en dehors de tout projet délibéré de la part de qui que ce soit.
L'être humain est apparu sur la terre accidentellement, par la conjonction de données tout à fait indépendantes les unes des autres et qui se sont jointes alors que rien ne laissait supposer un tel résultat. Les facteurs ayant concouru à l'émergence de la vie humaine sont parfaitement étrangers les uns aux autres ce qui les a fait se réunir, c'est le hasard pur et simple, alors que selon le calcul des probabilités, il n'y avait pas une chance sur n (je dis "n" car je ne sais combien de zéros il faut placer derrière le 1 !) pour que ce résultat que nous constituons dans notre personne ne se produise.
Si je suis le produit du hasard, il n'y pas place pour l'amour dans mes origines, il n'y a pas place non plus pour des lois bien définies dans la nature, tout arrivant “par accident”, il n'y a pas de place pour un effort intellectuel cohérent et fiable. A moins que le hasard “fasse bien les choses” comme dit l'expression populaire, et qu'il ne soit qu'un autre nom pour désigner l'horloger de Voltaire, ou le grand architecte de l'univers des francs-maçons, ou le Dieu créateur des judéo-chrétiens !
Est-il satisfaisant de penser que nous sommes le produit du hasard ? Pourquoi ? Quelles sont les conséquences de cette hypothèse ?

Suis-je un animal évolué ?
C'est ce que disent la majorité des scientifiques. L'être humain n'est que l'aboutissement (pour l'ins-tant !) de l'évolution de l'animal vers une forme plus sophistiquée. Nous aurions pour ancêtres de grands singes qui se seraient mis à marcher sur leurs pattes de derrière, dont le cerveau se serait développé et dont les échanges intérieurs seraient devenus plus complexes au point de permettre l'effort intellectuel. Nous serions des cousins plus ou moins lointains des chimpanzés, gorilles et autres orangs-outans !
Mais si tel était le cas, comment expliquer que certains singes auraient évolué vers l'humanité et pas d'autres ? Qui aurait fait ce choix le hasard (encore lui) ? Et comment expliquer la nature morale de l’homme, sa dimension éthique que ne connaît pas le monde animal ?
Et si nous ne sommes que des animaux évolués, sur quelle base faire reposer ce qu'on appelle “les droits de l'homme” ? Si je suis un animal perfectionné, reconnaître que ma dignité humaine n'est autre que la dignité animale, à un degré simplement un peu plus élevé !
Sans conteste, il est vrai que la vie humaine a une composante qui l'apparente à la vie animale, mais l'hypothèse que nous venons d'évoquer ne semble pas adéquate pour rendre compte de toute la merveille que constitue la vie humaine.
Je vous propose de nous tourner vers la Bible pour en venir au texte fondateur de la conception judéo-chrétienne concernant l'existence de l'être humain.

Je suis une créature à l'image de Dieu :
C'est ce que déclare le texte du livre de la Genèse : “Dieu créa l'homme à son image : il le créa à l'image de Dieu ; l’homme et femme il les créa”.
La première chose qu'il nous faut relever, c'est que l'être humain est le résultat d'un acte de création spécifique de Dieu. Ce verbe créer n'est employé que pour Dieu dans la Bible, et il nous dit que Dieu a créé la personne humaine : l'homme trouve donc son origine en Dieu. Cela signifie que ma vie est le résultat d'un projet, d'une volonté j'existe parce-que Dieu a voulu que j'existe ; et même si humainement, je suis né par “accident”, je puis être convaincu que pour Dieu, je ne suis pas un accident mais la conséquence de son désir le plus absolu, conçu depuis la plus lointaine origine des temps.
Non seulement Dieu m'a créé, mais il m'a créé à son image. Certes, je ne suis qu'une image, une ressemblance, ce qui veut dire que je ne suis pas l'original et que je ne peux pas me croire autonome, auto-suffisant, tout-puissant. Je ne suis que créature face au créateur.
Mais si je ne suis qu'une image, je suis une image de Dieu ; je suis à la ressemblance de ce qui existe de plus parfait, de plus absolu, de plus merveilleux !
N'est-ce pas une référence formidable que nous donne la Bible ?
Cet esprit, cette intelligence, cette conscience, cette capacité de relation, de domination sur le monde, c'est Dieu qui me les confère pour que je lui ressemble. Et même si le péché est venu perturber ma relation à Dieu, à moi-même, aux autres et au monde, je reste une créature à l'image de Dieu.
Moi et moi seul en tant qu'humain ; les animaux ne sont pas créés à l'image de Dieu. C'est là mon privilège, et ce qui fonde à la fois mes droits et ma dignité.

Je viens de Dieu et je suis fait pour Dieu :
A la triple question fondamentale de l'être humain : “qui suis-je ? d'où est-ce-que je viens ? et où vais-je ?” l'humoriste Pierre Dac répondait : “Je suis moi, je viens de chez moi et j'y retourne !”. Bien au-delà de l'humour, toujours utile pour aérer la réflexion, nous pouvons affirmer avec certitude que nous sommes une créature unique, que nous trouvons notre origine, notre source en Dieu et que nous sommes appelés à vivre pour Dieu avant que, à notre mort, notre esprit retourne à lui.
Ma valeur personnelle ne vient pas d'abord de mes capacités, de mes dons, de ma force, de ma beauté, de mon intelligence ; ma valeur vient du fait que Dieu a jugé important que je vienne au monde et que je vive, ce qui est de sa part une marque d'amour. Ma valeur personnelle vient du fait que Dieu m'aime tel ou telle que je suis. Parce-que Dieu m'a donné la vie, il m'aime ; parce-qu'il m'aime, il m'a donné la vie.

Jésus est venu pour moi :
La plus grande preuve de l'amour de Dieu pour l'être humain, pour moi, c'est que Dieu lui-même est devenu homme. En Jésus, le créateur est devenu créature, l'infini s'est donné des limites, l'amour s'est manifesté. Dieu a vu que l'homme était malheureux, révolté contre lui, qu'il souffrait ; et Dieu a décidé de le rejoindre dans sa situation pour porter cette souffrance, ce malheur, causés par le péché, c'est-à-dire tout ce qui me sépare de Dieu et m'empêche d'être heureux. Jésus est devenu homme ; il a vécu une vie humaine semblable à la nôtre en tous points, excepté le péché. Il est mort sur la croix pour effacer toutes mes fautes, mes désobéissances, mes péchés.
Par la foi, en lui faisant pleine et entière confiance, je puis m'unir spirituellement à lui et connaître le pardon, la paix du coeur et la certitude qu'après ma mort, je vivrai pour l'éternité.
“Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui”, dit la Bible. C'est par la foi en Jésus, Dieu lui-même et homme parfait, que je peux véritablement connaître mon identité personnelle et vivre une vie conforme au projet de Dieu pour moi, projet de paix et de bonheur.

Raymond Chamard
pasteur



Ecrit par alberto, le Jeudi 1 Juin 2006, 14:42 dans la rubrique Tribune des théologiens.


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