Sortez de la foule, mon peuple, et venez à moi !
Nous savons que Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement (Hébreux 13,8 ). Quand Jésus est venu, dès sa naissance, il a grandi comme tout le monde, il a été instruit, puis il a appris un métier. Il était connu comme étant "le fils du charpentier". Jésus, qui était sans péché, vivait en communion parfaite avec son Père dans le ciel, très tôt, il su pourquoi il était venu. A douze ans, nous le voyons dans le temple assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. "Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père?" dit-il à ses parents qui le cherchaient partout. Et il leur était soumis.
Les années passèrent, Ce n'est que vers l'âge de trente ans qu'il donna le signe du commencement de son ministère, lorsqu'il se fit baptiser dans le Jourdain par Jean Baptiste. Son ministère commença réellement après son passage de quarante jours dans le désert où il fut tenté par le diable. "Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche" (Matthieu 4.17).
Sa renommée se répandit rapidement dans tout le pays alentour. "Il allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui" (Actes 10.38). Cela suscitait des foules évidement, les gens venaient pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies. C'était extraordinaire ! Tous ceux qui venaient à Jésus étaient guéris de leur maladie ! Ils étaient tous guéris ! Il n'y a pas une seule exception, la Bible le confirme : "La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient guéris" (Actes 5.16). Tous étaient guéris ! Nous savons que Jésus ne faisait rien de par lui-même mais que c'était le Père en lui qui faisait les oeuvres (Jean 14.10). Cela montre à la fois la volonté du Père et celle du Fils de guérir tous les les malades, et cela contredit les fausses doctrines affirmant que Dieu guérit quand il veut ou qu'il se sert parfois d'une maladie pour édifier quelqu'un, c'est faux. Dieu a d'autres moyens que la souffrance pour édifier. Sa volonté est de guérir tous les malades qui viennent à lui par la foi. Comment en serait-il autrement, puisque le Fils a porté en son corps tous nos péchés et toutes les conséquences de nos péchés : la malédiction, les maladies les infirmités, les douleurs, la mort (1 Pierre 2.24). Et Jésus est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. Il n'a pas changé. Sa volonté est toujours de nous guérir si nous venons à lui par la foi.
Bien sûr, Jésus savait ce qui motivait la foule à le suivre. Il comprenait, dans sa miséricorde, que les malades, les souffrants, les infirmes, n'avaient qu'un souhait : être guéris ! Si vous êtes père de famille, votre souhait le plus cher n'est-il pas que vos enfants soient guéris ? Notre Père dans le ciel a le même souhait pour nous. Mais il a un souhait encore plus fort, c'est de nous voir entrer dans son paradis. Or, la guérison d'une maladie n'est pas le ticket d'entrée dans le paradis, pour y entrer, la foi seule est nécessaire. C'est pourquoi Jésus commençait toujours par enseigner la foule, en leur apportant la bonne nouvelle de l'Evangile qui conduit au salut. Ensuite, les malades venaient à lui pour être guéris. Il les nourrissait aussi miraculeusement.
Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens donnent l'apparence de suivre Jésus, mais ils ne le suivent pas vraiment. Ils profitent seulement de Jésus et de son nom pour faire des oeuvres qui ne sont pas conformes aux bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. Ce sont des oeuvres charnelles que les gens du monde apprécient, mais qui brûleront un jour au feu du jugement. Dieu nous a prévenu, il ne les apprécie pas (1 Corinthiens 3.13). Il les supporte dans sa miséricorde et sa patience, parce qu'il sait combien nous avons besoin de temps avant d'accepter de nous repentir, et de toute façon, il laisse pousser la bonne herbe avec l'ivraie. C'est la repentance que Dieu recherche en nous avant toutes choses. Voilà pourquoi le message de base de Jésus restera le même jusqu'à son retour : Repentez-vous car le royaume des cieux est proche.
Vous, maintenant, qui vous intéressez à Jésus dans l'anonymat au milieu de la foule, il se réjouit et vous regarde. Il vous connaît par coeur. Il vous aime. Il aimerait tellement vous sortir de vos problèmes, de vos tourments, de vos soucis. Mais il ne peut le faire que sur votre consentement. Alors Jésus vous invite à sortir de cette foule, il le fait sans grands mots, il vous dit simplement : "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive" (Marc 8.34). C'est la condition. Vous ne voyez pas Jésus en train de marcher sur le chemin large, spacieux où marche la foule. Il vous invite donc à quitter ce chemin aussi large qu'une autoroute. Si vous le faites que va-t-il se passer ? Vous avez entendu la condition : Renoncer à soi-même et se charger de sa croix.
Si vous sortez de la foule pour suivre Jésus, vous allez marcher à sa suite sur un petit sentier où marchent tous les disciples. Regardez-les ! Ont-ils l'air malheureux ? Certainement pas ! Quoi de plus sécurisant que de marcher derrière Jésus, l'homme qui fait des miracles, qui guérit les malades, et qui parle comme jamais aucun homme n'a parlé ! Malgré le renoncement à soi-même et la croix à porter, non, pour rien au monde, ils ne regrettent leur décision ! Ils ont évidemment reconnu que ce Jésus est plus qu'un homme, qu'il est le Fils de Dieu ! Celui qui les conduit au Père, qui les amène avec lui dans le paradis, où il n'y aura plus de mort, plus de souffrance, plus de guerres, que la paix et la joie pour l'éternité !
Les disciples d'aujourd'hui ont compris et leur foi vient confirmer dans leur coeur que le royaume de Dieu annoncé par Jésus est plus proche qu'il y a deux mille ans, qu'il est même maintenant sur le point de se réaliser sur terre, parce que ce Jésus a vraiment tout accompli sur la croix. Tout est prêt. Le monde est vaincu. Le diable est vaincu (il faut toujours se le rappeler). Il ne tient qu'aux appelés de venir se joindre aux disciples formant le corps de l'Eglise de Christ, sa véritable Eglise, son Epouse. D'autant que les signes des temps de la fin (guerres, bruits de guerres, tremblements de terre, épidémies, famines) sont arrivés, ils sont les indicateurs que "Jésus est à la porte" (Marc 13.29) et que le compte à rebours avant l'enlèvement de cette Epouse a commencé. Les chrétiens éveillés s'y préparent !
Les temps actuels deviennent difficiles et incertains. Derrière une pandémie causée par un virus créé par l'homme, "par une main experte" (professeur Montagnier), on pressent une dictature qui s'installe. Au regard de la gloire à venir partagée par le maître avec ses disciples, la condition du renoncement à soi-même et de sa croix à porter en devient facile. D'un côté il y a la réalité d'un chemin resserré, d'une porte étoile (Matthieu 7.4), mais de l'autre, il y a Christ lui-même, dont le joug est doux, et le fardeau léger (Matthieu 11.30) !
Il faut savoir (et croire) qu'entre la première venue de Jésus et la seconde, l'Histoire du monde est comme une parenthèse pour Dieu. Dès son retour en gloire à Jérusalem, la présence visible du Seigneur Jésus marquera le début du millenium, le royaume de Dieu sur toute la terre, alors l'Histoire comptée à partir de l'année zéro jusqu'à 2021 et quelques années après Jésus-Christ, sera mise aux oubliettes. "Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts…" (Actes 17.30-31).
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