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Substitution
--> j'ai soif
Hier après midi, mon collègue et moi, nous regardions avec curiosité une armée d’oies sauvages en train de tournoyer dans le ciel. Ce sont leurs cris qui nous ont fait lever la tête. “Elles cherchent de l’eau, m’informa mon collègue (très connaisseur), elles viennent du sud de la France, ou peut-être d’Espagne...”
“Ah, ah !” répondis-je... Et j’ajoutai : “Si le ciel avait été bleu, j’aurais pris une photo ! au flasch ! en tenant mon appareil à bout de bras, comme ça ! comme un vrai touriste !” Mon collègue (il a une petite moustache sous le nez) me regarda bizarrement...
Et puis l’idée “qu’elles ont besoin d’eau” ne me quitta pas. Le corps a besoin d’eau. Notre âme aussi a besoin d’eau, mais d’une eau spéciale...
Je me suis dit (je ne l’ai donc dit à personne) que mon joueb était un peu pour les oies sauvages qui tournoient en cherchant de l’eau.
Je suis tombé ce matin sur cet article de Charles Spurgeon que j’ai lu en me prenant pour un canard sauvage !
Substitution
Le message de l’Evangile se concentre en un seul mot : substitution ; le fait que Christ se tient à la place de l’homme pécheur. Si je comprends bien l’Evangile, c’est ceci : Je mérite la perdition et la ruine ; la seule raison pour laquelle je ne suis pas damné est que Christ a été puni à ma place et qu’il n’y a aucun besoin d’exécuter deux fois la sentance pour un même péché.
En revanche, je sais que je ne peux pas entrer au ciel à moins de posséder une justice parfaite, et je réalise que je ne pourrai jamais posséder cela par moi-même. Le péché est avec moi chaque jour qui passe. Mais Christ possède une telle justice, et il dit : “Voilà, prends ma robe de justice et enfile-la ; tu te tiendras alors en présence de Dieu comme si tu étais moi, et je me tiendrai devant lui comme si j’étais le pécheur que tu es. Je vais souffrir à la place du pécheur et tu recevras la récompense pour ce que tu n’as pas fait mais que j’ai fait pour toi”.
J’ai l’assurance que toute la substance du salut réside dasns le fait que Christ a pris la place de l’homme pécheur. Le condamné setient au tribunal, et on s’apprête à l’emmener pour le mettre à mort. Il mérite de mourir car il S’agit d’un terrible criminel. Mais avant qu’on l’emmène, le juge demande s’il existe le moindre moyen par lequel on puisse épargner la vie du misérable.
Et voici que se lève quelqu’un qui est parfaitement pur en lui-même, qui n’a jamais connu le moindre péché. Avec la permission du juge (car cela est nécessaire), il s’avance dans le box des accusés et dit : “Regardez-moi copmme le criminel ; infligez-moi la sentance et mettez-moi à mort. Comptez-moi comme le condamné.” Le sauveur dit : “Le pécheur mérite la mort ; je vais mourir à sa place et il sera revêtu de ma justice.”
Une histoire illustre cette merveille. C’était un ancien roi qui décréta une certaine loi contre un crime en particulier. La sentance était qu’on arrache les deux yeux au coupable de ce crime. Le fils du roi commit ce crime. Dans une justice stricte, le roi déclara : “Je ne peux pas changer la loi ; j’ai décrété que la perte de deux yeux est la punition pour ce crime ; arrachez-moi un oeil, et faites de même avec mon fils.”
Ainsi, voyez-vous, il respecta strictement la loi mais en même temps il avait partiellement pitié pour son fils.
Mais le cas de Christ va plus loin. Il ne dit pas qu’on lui inflige la moitié de la punition, et qu’on effectue le reste sur le pécheur. Il déclare : “Arrachez-moi les deux yeux ; clouez-moi au bois de malédiction ; mettez-moi à mort : laissez-moi purger cette culpabilité et laissez aller libre le pécheur.”
Charles Spurgeon
(ah pour boire faut avoir soif !)
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C'est très joli. Parfois j'ose espérer cela du mien aussi. Bonne continuation à toi.