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"Terre et ciel" de Théodore Monod
--> Ma lecture de ce livre
Terre et ciel, de Théodore Monod
Voici mes impressions au fur et à mesure de ma lecture, tout en sachant que parler du livre c’est aussi parler de l’auteur :
“Aller au ciel à travers la terre”... La citation de Teilhard de Chardin donne d’emblée est exactement l’ordre des choses, c’est à dire le cheminement que la pensée doit suivre (une plante ne pousse que si la graine est mise en terre). Le cheminement horizontal devrait nous conduire vers un cheminement vertical. Nous allons voir.
Dès le départ, une contradiction s’installe parce que l’attrait que Théodore Monod a pour les choses de la terre est plus fort que l’attrait qu’il a pour les choses du ciel, et il ne peut rien contre. Sa voie fut “quasi automatique”. Il ne peut devenir pasteur parce qu’il a d’autres dons, ceux d’un scientifique.
Son esprit méticuleux ne nous étonne donc pas. C’est avec cet esprit qu’il ressent les plus grandes joies mais aussi par lequel il espère trouver une partie du mystère du monde. S’il avait été pasteur tel Adolphe Monod*, son esprit aurait été confronté à un autre esprit venu d’en haut : “l’Esprit” par lequel se révèle la totalité du mystère du monde.
Mais l’esprit du scientifique a besoin avant tout de connaissances (terrestres), de tellement de connaissances, que cela devient le but poursuivi. “Il faudrait apprendre une chose tous les jours”... soit, mais à la fin, la somme des connaissance aquises permettra-t-elle d’accéder au bon port là-haut dans le ciel ? Le ciel... un autre mystère.
Théodore Monod ne semble heureux qu’en mouvement. Son ascétisme n’étonne pas non plus.Et il aime la liberté : “je suis viscéralement pour la liberté” (page 23). Je crois que cet aspect de son caractère est une clef pour comprendre sa pensée d’abord scientifique mais “quand même” aussi spirituelle. Il sait de par son appartenance à une famille protestante qu’il vaut mieux obéir à l’Evangile qu’aux Rois. Je trouve cette affirmation étonnante. Dans son application elle fait de lui un scientifique hors norme et de haute valeur. En plus, mise en début de livre, elle met en confiance tout lecteur avide de liberté (comme moi) qui dès lors ne s’arrêtera plus de lire.
Quand même, peu à peu, au fil des pages, il nous révèle ce que nous savons déjà : l’hostilité de notre monde.
Il n’est pas pasteur, pour lui, il y a des vérités et “Les béatitudes” sont le coeur du christianisme. Pour un pasteur (comme pour moi, même si je ne suis pas pasteur) le coeur du christianisme, c’est carrément la personne du Christ, et à l’éclairage de cet autre Esprit, il est clair que Jésus est ce qu’il affirme être, entre autre : “la vérité”.
Y a toujours un côté du mur à l’ombre (1). Soit l’on est de l’un ou de l’autre côté. (L’idéal n’est-il pas de casser le mur ?)
C’est un homme avec un égo. Le catéchisme ne lui sert à rien. Aventurier ? Il s’en défend : “Non, chercheur !”. Homme d’action. Ainsi on le voit mal dans un laboratoire assis pendant des heures. On comprend son besoin de marcher, de marcher dans le désert jusqu’à la fatigue, poursuivre le but dont il s’est assigné et puis trouver un apaisement à travers l’effort physique. Il s’impose ses propres obligations.
Où en est la Sciences ? Teilhard de Chardin le dit parfaitement bien : “La Science, seule ne peut découvrir le Christ -mais le christ comble les voeux qui naissent dans notre coeur à l’école de la Science”. En effet, la science n’est jamais en contradiction avec le récit biblique. Si elle l’était, cela signifierait l’imperfection de la Bible au lieu de sa perfection. Or l’inhérance, la perfection, est le propre de la Bible. Toute le monde connaît la théorie des dominos placés les uns à côté des autres, ils suffit qu’un seul domino tombe pour faire tomber tous les autres.
Il fait l’inventaire de la planète. Par rapport à la science “d’observation” et la science “d’application”, à noter qu’il ne cautionne pas la recherche expérimentale. C’est le volume des connaissances qui l’intéresse et, d’autre part, l’application de la science doit être dirigée par la connaissance et le sens moral. Or ça n’est pas toujours le cas (Hiroschima).
J’approuve bien ce qu’il écrit sur le caractère des hommes politiques et sur les fabriquants d’armement qu’il condamne. Comment concevoir que des hommes puissent fabriquer des armes qui serviront à tuer des milliers d’hommes ? Effectivement, même si cela sonne très “écologique”, militer pour la paix, contre le nucléaire (contre la chasse en tout cas pour la réformer) est le rôle d’un être humain, scientifique ou non.
Les risques de l’avenir à cause de la manipulation de gènes humains conduit à un autre risque : “à partir du moment où l’homme croit avoir échappé à une loi morale il se sent très libre d’essayer n’importe quoi, même ce qui est contraire par la morale prescrite par les grandes religions... Si l’homme évacue toute moralité et toute conscience, il n’y a plus d’espoir”. Jusque là d’accord, mais ensuite il pense que si l’homme finit par se détruire sur la terre, la nature, elle, continuera sans lui. Un groupe prendrait son relai (les insectes, les oiseaux, ou les pieuvres, les calmars...) La nature continurait aussi à évoluer. Quoique si l’homme parvient un jour à marcher sur Mars ou sur Jupiter il ne le voit pas fonciérement différent.
Dans ce développement, sa pensée reste horizontale, sans considération d’une oeuvre divine et créatrice.
Quant au grand problème du nucléaire, on devine avant de la lire, sa position face au nucléaire civil qui apporte à la médecine des solutions miracle donc des bienfaits à l’homme. C’est une question embarassante, pire : déséspérante, parce que le nucléaire civil est toujours lié au nucléaire militaire. Parce que imaginer les humains partir tous sur une base morale est peu vraissemblable. Le genre humain reste englué dans sa barbarie ancestrale. Il suffit de constater. Les légistes ont travaillé pendant des siècles à faire disparaître la torture, mais à la première guerre venue, celle-ci réapparaît!
Ainsi, pas à pas, Théodore Monod, l’habitué des marches dans le désert, nous entraîne avec lui dans sa pensée d’observateur averti. Nous sommes surpris de le suivre, lui, cette fois sur un sentier qu’il nous fraye en pleine jungle de notre société moderne. Je le trouve hardi, courageux et avant-gardiste.
En ouvrant un chapitre par une longue citation d’Albert Schweitzer, on sent tout d’un coup que le chemin qu’il ouvre sur “les animaux et les hommes” reste très horizontal, basé sur une éthique, peut-être une haute éthique ! Est-ce que Théodore Monod cherche l’homme à travers l’animal ? (pourquoi pas ? Tous les chemins mènent à Rome !)
Dans la Bible il est beaucoup question des animaux, Si Théodore Monod entrevoit une perspective de réconciliation comme le prévoit le prophéte Esaïe : “Le lion habitera avec l’agneau, le lion comme le boeuf mangera de la paille” (2), il regrette que le dernier chapitre de l’Apocalypse ne ne mentionne nullement les animaux. Le scientifique qu’il est, ne voit pas comme le voit l’autre Monod, le pasteur, l’animal offert perpetuellement en sacrifice pour le péché (dans l’Ancien Testament), et il ne voit pas dans le Nouveau Testamentent, en point culminant dans l’Apocalypse, Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est donné en sacrifice une fois pour toute pour le péché, il ne voit pas en lui “l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”, cet “agneau” qui était préparé avant le big-bang, avant la création du monde, avant le tout premier atome de l’univers. Alors comme il ne voit pas cela, quoiqu’il en ait pris connaissance puisqu’il connaît les textes bibliques, il continue ses investigations de scientifique très perspicace, constatant même que la nourriture sanglante était absente du jardin d’Eden. Il souffre de la faiblesse des relations de l’espèce humaine avec les animaux. La Bible ne parlerait pas assez des animaux au profit de l’homme qui lui, règne sur tout. La révolution d’avenir, le besoin de “Renaissance” qu’il ressent doit donc passer aussi par le règne animal.
Il ignore que le sacrifice sanglant existe à cause du péché. Or, Ignorer le péché permet facilement de condamner tout sacrifice sanglant et par extension, le sacrifice du Christ. C’est le monde athéiste. Je ne parlerai pas des dérives dans ce domaine. Ici il n’est pas question de la maltraitance des animaux que nous condamnons tous. Je ne sais pas si l’animal a un au-delà, ce qui est sûr c’est qu’il ne participe pas à la rédemption. Seul l’homme y participe. Les différences entre l’homme et l’animal me semblent évidentes lorsque l’on parle de conscience, de pensée, de réflexion, de choix, de décisions... toutes ces notions ne se prêtent pas aux animaux qui n’ont guère, eux, que leur instinct. Certes, cela ne les empêche pas de connaître la souffrance. Mais je n’en sais pas plus. Je ne sais pas non plus pourquoi cet homme si intelligent a écrit à la page 113 cette phrase : “La contemplation de la nature ne mène pas à Dieu”. Cette phrase s’oppose à la la Bible qui affirme que la nature, précisément, prouve à tous les hommes que Dieu existe, et que pour cette raison tous les hommes reniant l’existence divine sont inexcusables devant Dieu (3) ! C’est comme si tous les visiteurs du Louvre, à la sortie, se mettaient à renier les auteurs des tableaux qu’ils ont vu et sûrement contemplés ! C’est dire la complexité de la nature humaine !
Dommage que Théodore Monod a pris la Bible pour un long poème au lieu de l’accepter pour ce qu’elle est, la Parole de Dieu !
L’erreur primordiale que chaque être humain fait d’abord (j’ai commis cette erreur pendant un temps) lorsqu’il constate le mal est de l’attribuer à Dieu. La souffrance aussi. “Comment un Dieu bon peut-il permettre cela ?” Mais, soit Dieu existe, soit il n’existe pas ! Or il existe ! La question n’est même pas de savoir s’il est avant ou après la création : il est. Il n’a ni commencement ni fin. La création, elle, a un commencement et une fin. La nature n’est pas seulement un spectacle rempli de sang et de cruauté ! La nature explose de vie à chaque printemps sous nos yeux ! Après chaque hiver, la nature renaît sous nos yeux ! Faut-il être intelligent ou super-doué pour constater ce spectacle jusque dans les moindres détails ? S’il y avait le moindre mal en Dieu, il ne serait pas Dieu !
Il n’est pas non plus responsable du mal ni de la souffrance ! Certes, d’une manière inexplicable le mal fut trouvé dans la création divine, nul autre média que la Bible informe qu’il y fut chassé de la même manière qu’Adam et Eve furent chassés hors du paradis après avoir désobéi. Il faudrait plus de temps et sûrement un autre cadre pour parler de ces choses et de cette fameuse “liberté” qui nous est si chère. Simplement, Dieu respecte la liberté que nous souhaitons si ardemment et il nous laisse libres de nos choix en toute connaissance de cause. Sachons que le destin tragique encourus par Adam et Eve ne leur était pas inconnus : ils sont responsables de la décision qu’ils ont prises en refusant de croire ce que Dieu leur avait dit : “si vous faites cela vous mourrez”. Ils ont préféré écouter le serpent qui a usé d’un processus de séduction et de mensonge par lequel il dit : “Vous ne mourrez pas”. C’est ainsi que le mal et la souffrance et la mort sont entrés dans l’humanité et dans toute la création. Ce que la Bible appelle “la chute”. Aujourd’hui toute la création est atteinte, malade et condamnée, dans son ensemble autant que dans la moindre molécule. Plus le scientifique observera, plus il s’enthousiasmera, mais en même temps il constatera les dégâts inextricables causés par ce dérèglement initial que la Bible appelle “le péché”.
A ce point, malgré tout, je ne doute pas qu’il n’y ait pas d’enseignements à trouver dans l’organisation du monde animal. Je ne doute pas une seconde qu’en l’observant, les scientifiques pourront en tirer des enseignements précieux pour le plus grand bien de notre société. Car sans aucun doute, tout se tient dans l’univers. Et même si l’ensemble de la création est endommagée par le péché et souffre, elle porte encore la marque divine. Quant à nous, humains, nous appartenons en partie à la nature. Notre âme n’appartient en rien à la nature. Elle ne peut rien y trouver dans la nature. Par contre, notre corps fait de poussière, lui peut y trouver son compte. Notre corps cependant reste un tout. Séparer le corps de l’âme c’est le tuer. Nous sommes tous condamnés à ce sort parce que nous avons tous commis ce qu’Adam et Eve ont commis. Ici encore, il n’est pas question de la pomme croquée. Et maintenant, si notre pensée reste linéaire, sans élévation, nous courons au désespoir.
Je suis à peine arrivé à moitié du livre, je marche derrière Théodore Monod et je me demande où il veut en venir. La nature l’attire cruellement !
Théodore Monod semble faire une radiographie de toutes les structures de la société et comme un bon radiologue, il montre ce qui va et ce qui ne va pas. De ce point de vue ce livre est a conseiller à tout le monde. Parce qu’avec son bon sens, son intelligence, son savoir de scientifique, ses connaissances, et même avec son instinct, il montre juste. Et dans tous les domaines. Au diagnostic, l’homme n’est pas meilleur qu’avant (mais on s’en doutait). Il est gravement malade. Il s’en sortirait s’il avait le temps, s’il avait le temps de s’hominiser, de grandir moralement… Mais à cause de l’arme atomique, le temps presse, il est même compté. L’enjeu est de parvenir à reconstruire une conception du monde dans lequel la vie retrouvera valeur, sens et respect (au plein sens du terme). Conduit toujours par l’idée de “Réconciliation” fournie par Esaïe, il n’y a pas à choisir entre les animaux et les hommes. Il faut donc travailler au mieux être et des hommes et des animaux sur la base du respect de toute vie. Théodore Monod, militant engagé pour toutes les bonnes causes, croit assurément davantage en ses propres théories basées sur l’évolution qu’en une divinité ou puissance créatrice venue de l’extérieur. La haute éthique qu’il s’impose (végétarien, pratique du jeûne le vendredi) laisse entrevoir vers quel idéal il est porté, vers quel humanisme il s’et engagé. La violence innée dans le coeur des homme depuis des temps ancestraux ne le fait pas reculer. Il croit dur comme fer que l’homme finira par s’en sortir par lui-même (aura-t-il le temps… quelques milliards d’années ?) Enfin, si le scientifique accepte d’être qualifié d’utopiste c’est pour mieux affirmer que l’utopie d’aujourd’hui sera peut-être la réalité de demain.
Théodore Monod a mis sa vie au service de la science. En lisant son livre je me suis demandé par quelles manières il voulait appliquer sa théorie d’éthique jusqu’au plus humble des mortels. Je guettais donc chaque ligne. Eradiquer les guerres sur la planète… Un gouvernement mondial pacifique… (Comme si le slogan “Plus jamais la guerre” suffisait pour qu’il n’y ait plus la guerre ! Comme si le monde n’était peuplé que de gens animés de bonne volonté !) Je dois me rendre à l’évidence : je ne fais pas partie des gens qui croient en l’utopie. Pourtant, il a du bon sens et de l’intelligence à revendre à chaque page !
Si ce livre apporte quantité d’informations, je m'apperçois à la fin de ma lecture qu'il n’apporte pas de réponse sinon que la nécessité quasi-absolue d’une morale certes pour des êtres libres. (Ce qui n’est pas nouveau).
Voilà donc un grand et illustre chercheur qui a trouvé quantité de choses au cours de son existence, mais qui n’a pas trouvé l’essentiel : Dieu ! Il ne s’en cache pas. Il se définit assez justement comme “un apprenti chrétien en route sur la montagne Sainte”. On peut être chrétien, pasteur, scientifique, théologien, ou autre, sans être forcément croyant. Ce qui importe quand même, il faut le préciser, c’est d’être sur cette route et dans la bonne direction (pour faire référence aux béatitudes (4).
L’exemple de ce livre nous montre aussi que la connaissance parfaite de la Bible ne suffit pas pour être croyant. On devient croyant à la suite d’un acte de foi. Croire ce qui est écrit dans la Bible est nécessairement et déjà un acte de foi. Toutefois, ce sera toujours le fruit d’une volonté profonde venant davantage du coeur que du cerveau. Là se tient la difficulté de croire. Car le savoir ne sert pas à grand chose pour cet acte. Au contraire, il vaut mieux être comme un enfant.
“Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.”
(Evangile de Matthieu, chapitre 11, verset 25)
(1) Le mur, Gilbert Bécaud, http://www.paroles.net/chansons/18829.htm
(2) “Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion, comme le boeuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussiere pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l'Eternel.” (Esaïe 65.25)
(3)“Ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour tous : Dieu lui-même le leur a montré clairement. En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est à dire sa puissance éternelle et sa natrure divine, se voient fort bien quand on considère ses oeuvres. Les humains sont donc inexcusables.” (Romains 1.19-20)
(4) Les béatitudes, ou Le vrai bonheur :
Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, car le Royaume des cieux est à eux !
Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera !
Heureux ceux qui sont doux, car ils recevront la terre que Dieu a promise !
Heureux ceux qui ont faim et soif de vivre comme Dieu le demande, car Dieu exaucera leur désir !
Heureux ceux qui ont da la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux !
Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu !
Heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils !
Heureux ceux qu’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le demande, car le Royaume des cieux est à eux !
(Matthieu 5.3-10, français courant)
* Livre conseillé d’Adolphe Monod : “Pages choisies”, éditions GM
Radioscopie : Jacques CHANCEL s'entretient avec Théodore MONOD, scientifique, zoologue et érudit : précisions sur ses activités de naturaliste ; ses inquiétudes à propos de l'avenir de l'homme ; sa famille ; son appartenance à la religion protestante ; ses voyages en Afrique ; ses convictions ; son pessimisme sur la civilisation future.
Diffusé le 5 juillet 1977 sur France Inter.
http://www.ina.fr/audio/PHD95078339/theodore-monod-audio.html
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