Une raison d'espérer
“Si tu n’as pas ta place dans la société, la société te mettra à ta place”... entre les paroles martelée des rappeurs, il arrive parfois qu’une seule parole nous interpelle et s’impose par sa vérité. A la radio également :“Tout le monde a le droit d’exister” affirmait un jeune homme dans une émission. Il évoquait non seulement les homosexuels, mais tous ceux qui revendiquent une appartenance à une religion quelconque. font réfèrence. Le noir, le blanc, l’africain, l’européen, l’arabe, le chrétien, le juif... tous, tous ont le droit d’exister.
Au-delà de tous les débats actuels et intellectuels qui couvrent les problèmes de notre société, nous percevons l’impact de cette petite phrase : “Tout le monde a le droit d’exister”. Et comment ! Elle nous pénètre, nous interpelle en notre for intérieur. Il ne servirait à rien de s’en boucher les oreilles. A moins d’être de très mauvaise foi avec sa conscience, comment ne pas être d’accord, car, en effet, tout le monde a le droit d’exister ! Personne ne devrait contester ce droit, dont Les Droits de l’Homme
A y regarder de plus près, la vie en soi est compliquée. Il faut être savant pour comprendre les secrets des atomes et des molécules. Cependant, le Créateur n’a jamais voulu que les hommes (et les femmes) aient des difficultés pour trouver leur voie ainsi que leur raison d’être. Dans ce domaine, nous nous retrouvons tous à niveau égal. Il n’est pas demandé à l’un davantage d’intelligence qu’à l’autre. Simplement, peut-être une réflexion, ce qui -soit dit en passant- n’est pas donné à l’animal. N’est-ce pas le propre de l’homme de réfléchir, d’analyser, d’observer, de penser ?... Le bébé sait faire tout cela. L’enfant aussi. S’il arrive à tous les âges de se tromper, de trébucher, de tomber et de se faire mal, il est possible de s’en relever, heureusement ! L’erreur, l’échec, permettent de faire d’énormes progrès.
Réfléchir, d’accord, mais sur quoi ? Il faut penser à quoi ?
Tout le monde a le droit d’exister, mais que signifie donc “exister” ? Peut-être faut-il reconsidérer dans leur simplicité les différents stades de la vie. Normalement, c’est l’amour qui donne naissance à un bébé. Oui, il y a toujours l’amour à la source. Le bébé naît, grandit, fait ses premiers pas sous les regards bienveillants de son papa et de sa maman qui sont censés (s’ils ne se séparent pas) lui apporter une éducation. Ensuite, l’enfant va apprendre à lire, à compter et va aller à l’école. Jeune homme, il va s’orienter vers une profession. Quand il sera adulte, il fera sa vie comme tout le monde. Il sera heureux, ou pas, ou pas beaucoup, en bonne ou en moins bonne santé. Enfin, sauf accident, il vieillira et mourra.
Tous les âges de la vie se succèdent comme des étapes. Personne ne peut s’y soustraire. Un sage a dit : “Il y a un temps pour tout”. En effet, sûrement qu’à vingt ans, on ne fait pas les mêmes choses qu’à cinquante. Et puis : “Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir”. Entre ces deux pôles, la naissance et la mort, se situe notre existence. Il suffit d’y penser. Ce n’est pas si facile ! Essayez !
Si vous considérez votre existence, vous êtes amené à réfléchir sur votre vie (le passé, le présent et l’avenir). Votre être tout entier se mobilise, non seulement la tête, mais votre coeur se trouve mis en éveil, peut-être en état de meilleure réceptivité. Vous êtes amené alors à prendre position sur de nombreuses choses, des choses venant des hommes, mais aussi des choses venant d’ailleurs. Comment vous y retrouver ?
Il y a une démarche toute simple qui consiste d’abord à observer la nature, parce que c’est à travers la nature que Dieu se révèle et prouve qu’il existe.
L’autre démarche, aussi simple, consiste à lire les évangiles dans la Bible, parce que c’est à travers les évangiles que nous pouvons mettre un visage sur Dieu et savoir qui il est réellement. Jésus-Christ est celui qui nous fait connaître Dieu. Il est en même temps la réponse à toutes nos recherches, à toutes nos requêtes, quelles qu’elles soient et qui que nous soyons.
Nous pourrions encore longuement discuter, nous pourrions rêver en évoquant peut-être un voyage sur Mars, mais devant un bourgeon printannier, nous finissons par nous taire, immobiles, admiratifs, en train de découvrir une raison d’espérer.
©Alberto
