Travaillez à votre salut !
Jésus te dit : "N'aie pas peur". Mais sais-tu pourquoi Jésus te demande de ne pas avoir peur ? Parce qu'il t'aime et qu'il est là, avec toi. Tu as entendu qu'il s'est assis à la droite de Dieu dans le ciel. J'espère aussi que tu as entendu qu'il est en toi, qu'il est venu le jour de ta conversion habiter dans ton esprit. Utilise la parole de Dieu pour en recevoir la connaissance, ainsi que la révélation, et tout cela par la foi. Retiens les versets qui te parlent, qui parlent également à l'ensemble du corps de Christ, qui est son Église et dont il est la tête :
"Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ" (Eph 2.6).
"J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi" (Ga 2.20).
Dans ces deux cas, la parole révèle notre mort avec Christ sur la croix et surtout notre résurrection avec lui. Il est très important que notre conscience soit imprégnée continuellement de cette révélation qui nous permet d'orienter notre regard spirituel, non pas sur les choses de la terre, mais sur celles d’en haut et de nous en affectionner. Dieu nous le dit : "Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu" (Col 3.1-3). Si quelqu'un n'a pas reçu cette révélation, l'attirance affective pour les choses d'en haut lui fera défaut et les choses vaines de la terre risquent de l'accaparer trop souvent. Beaucoup de chrétiens restent malheureusement bloqués dans cette situation.
Pour nous qui avançons dans la lumière, Dieu nous fortifiera toujours plus, en nous éclairant, car ce qui se passe dans le ciel est impalpable et ne se combat pas comme on combat sur la terre. Dans cette guerre spirituelle, on ne peut pas tuer un démon avec une arme terrestre, ou à coup de poings, ni à coups de pieds. De cette manière, vous taperiez dans le vide jusqu'à épuisement, et pour la victoire de votre ennemi. C'est exactement ce que Jésus veut nous épargner en nous enseignant. Jésus ne chassera jamais un démon à notre place, parce que cela contredirait sa parole. Cela pour la simple raison qu'il a donné à tous les croyants, l'autorité de le faire : "Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris" (Marc 16.17-18).
Pour comprendre comment Jésus a vaincu le monde, il suffit de considérer son parcours, ses paroles et ses actes. Pour cela, nous avons le Nouveau Testament, la deuxième partie de la Bible. Lorsqu'il appelle ses disciples à le suivre et à marcher dans ses pas, c'est, assurément, pour qu'ils deviennent comme lui, en vue d'avoir, comme le maître, la pleine victoire sur le monde. Cette victoire est assurée lorsque nous demeurons dans sa parole et que nous gardons une conviction permanente de sa présence dans notre coeur. Par la foi, nous marchons vers sa victoire qui devient la nôtre. La conquête de notre Canaan, le pays promis où coulent le lait et le miel, est assurée lorsque nous croyons que Jésus est avec nous pour nous donner sa victoire. Nous savons que sa pleine victoire sur le diable est celle qu'il a accomplie sur la croix. Et c'est fait ! Notre victoire sur le diable est donc pleinement assurée. Et le diable le sait : au nom de Jésus-Christ, il doit reculer et s’en aller. C'est ainsi que le Seigneur Jésus donne son autorité à ceux qui croient.
En matière de service, comme de ministère, Jésus nous dit ouvertement que sans lui, nous ne pouvons rien faire. En effet, plus vous écoutez sa parole, plus vous la mettez en pratique, et plus vos forces naturelles diminuent. C'est normal, puisque la vie en Christ consiste, non pas au développement personnel, qui est d'usage courant dans le monde, mais à faire mourir spirituellement la chair qui est en nous, dans laquelle habite la loi du péché et de la mort. En contrepartie, l'esprit de vie en Jésus-Christ fait son oeuvre puissante de libération dans notre âme et notre corps. C'est pourquoi, comme Paul, vous allez dire : "Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort" (2 Co 12.10). La victoire pour notre vie consiste à vaincre le diable et à porter beaucoup de fruit. Le fruit considéré, c'est le fruit de l'esprit : "L'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance” (Ga 5.22). C'est certainement en traversant les nombreux vignobles de Judée que Jésus a donné à ses disciples la parabole de la vigne et des sarments, par laquelle il exprime, notamment, sa parfaite union avec les siens, une union à la fois organique et spirituelle, où la sève comme l'esprit, passent du cep aux sarments : "Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15.5).
Finalement, tu n'as rien d'autre à faire que de rester attaché à Jésus comme le sarment au cep. En fait, il s'agit d'un vrai travail, un travail d'humilité sur soi-même à se laisser renouveler dans l'esprit et à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Eph 4.23-24). C'est aussi l'exhortation de l'apôtre Paul lorsqu'il prêchait dans ses églises : "Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent" (Ph 2.12).
Chaque jour est un jour nouveau pour apprendre et grandir dans la foi en Christ. Puisque Dieu nous a rendu capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, saisissons l'occasion pour prendre notre part dès maintenant. Notre part de bénédiction pour soi-même et la famille, le plein pardon des péchés avec la guérison des maladies et des infirmités. Si de nombreuses naissances en Adam ont leurs lots de problèmes à cause du péché, les nouvelles naissances en Christ, elles, sont parfaites, comme Dieu est parfait, et glorieuses, comme le Seigneur est glorieux ! La réjouissance de l'homme nouveau (ou de la femme nouvelle) dont nous nous efforçons de nous revêtir chaque jour, n'aura pas de fin dans l'éternité. Dieu nous a créés pour la joie ! Paul l'a si bien exprimé par ses mots toujours encourageants : "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous" (Ro 8.18). Sachons que Jésus, notre Rédempteur, est vivant et qu’il a promis d'être avec nous chaque seconde de notre vie. Croyons-le, et gardons précieusement cette espérance dans le coeur. Un jour, nous verrons celui en qui nous avons cru, nous le verrons avec nos yeux, face à face. Merci Seigneur, ta présence est merveilleuse et surnaturelle !
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