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Un jour, nous verrons celui en qui nous avons cru
Quoi de plus beau que de se réveiller avec la pensée du Seigneur ! Ce matin-là, je me réveille avec le Psaume 103 : "Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c'est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l'aigle". J'aime tellement ce Psaume !
Je regarde les nouvelles ici et là. Et Jésus m'attire. J'ai le besoin du Seigneur comme le besoin de manger et de boire. Je réfléchis et je vois la réponse. Elle correspond à l'accomplissement d'une promesse de Jésus qui a dit : "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi" (Apocalypse 3.20). C’est ce qui se passe sous une forme spirituelle : je mange avec le Seigneur et lui avec moi. Je m'entretiens avec lui et lui avec moi. Je lui parle par mes mots, lui me répond par sa Parole, et tout se passe en harmonie grâce au Saint-Esprit. Plus sa Parole est emmagasinée dans mon coeur, plus le Saint-Esprit à de quoi puiser pour que la réponse de Jésus soit la plus effective. L'accomplissement de cette promesse est d'abord spirituelle en attendant qu'elle soit réelle, lorsque nous verrons le Seigneur Jésus face à face et que nous participerons au repas des noces de l'agneau. "Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau !" (Apocalypse 19.9).
À propos du passage où il est dit que "Jésus se tient à la porte et frappe", il faut comprendre que celui-ci s'adresse aux chrétiens et non aux inconvertis, ou plutôt aux chrétiens qui le sont que de nom. Ils ont une Église ou une Institution chrétienne, dans laquelle le chandelier représentant la lumière de Christ ne donne plus sa vraie clarté. Ils se sont accoutumés à une pénombre spirituelle déclinante, sans réagir, tout en accumulant des richesses les rendant pleinement satisfaits. Leurs yeux devenus aveugles les empêchent de voir leur pauvreté, leur nudité, et surtout le Seigneur Jésus-Christ lui-même, se trouvant non pas à l'intérieur de leurs murs, ou de leur coeur, mais à l'extérieur en train de frapper à leur porte : "Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises !" (Apocalypse 3.19-22).
L'Église de Laodicée constituée de chrétiens tièdes, ni froids ni bouillants, s'inscrit dans la liste des sept Églises auxquelles Jésus s'est adressé solennellement dans le livre de l'Apocalypse (ch 2 et 3). C'est un dernier avertissement avant l'enlèvement de l'Église glorieuse dont il est bon de se rappeler : "Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles" (1 Thessaloniciens 4.16-18).
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