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Une place pour le “péché”
--> Avis aux moralisateurs
Pour apprendre, c’est bien connu, il faut sortir de chez soi et voyager. Il faut aller sur le site de Charlotte pour apprendre parfois des choses intéressantes. Les moralisateurs, s’ils s’y attardaient pourraient y faire école. J’y ai trouvé un commentaire signé Teddy qui m’a cloué sur place par sa pertinence. Par une simple petite phrase, il souligne à mes yeux un concept essentiel que beaucoup n’arrivent pas à assimiler, ni à accepter, ni à comprendre, même par certains chrétiens : « la conception de la morale établie qui ne laisse pas la place au “péché” ». Coup de chapeau à Teddy !
Bien sûr que cette place pour “le péché” est nécessaire ! La refuser, la nier, serait purement diabolique, et là on pourrait accumuler tous les adjectifs allant dans ce sens : tyranique, fondamentaliste, terroriste, extrêmiste, criminel... Cette place, n’est-ce pas ce que Dieu a donné en premier lieu à l’être humain pour le cultiver et le garder, un jardin, un espace libre de vie et de pensée ? Espace où, comme nous le savons, le péché finit par arriver... Mais là nous arrivons dans un autre chapitre (qu’on ne s’y mélange pas). Le point souligné ici se rapporte uniquement -et d’abord- à la nécessité d’une place pour le “péché”, pour que la vie soit vivable ! Il est nécessaire de l’accepter autant comme espace réel que comme concept. Car si Dieu l’accorde, à plus forte raison l’homme doit-il le tolérer à son prochain, les chrétiens en premier car ils devraient le savoir mieux que d’autres.
Ici donc, c’est le terrain de la morale, de la loi, où le péché règne.
La suite, serait un autre chapitre où il serait question de savoir comment traiter ou se débarasser du “péché”. C’est un autre terrain, non absent de morale mais où celle-ci ne peut plus régner, où le concept de justice et de jugement ne peut plus être esquivé. C’est la ligne du partage des eaux. La bourse ou la vie. La condamnation à mort ou la grâce. C’est le terrain où, heureusement, la grâce finit par régner ! C’est mon terrain !
Pour imager : en fait c’est le terrain de tous les héros (triomphateurs des valeurs humaines les plus élevées), de Tintin à Jésus.
(à suivre)
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