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"Veux-tu naître dans mon royaume ?"
Lorsque tu as été conçu dans le sein de ta mère, on ne t'a pas demandé si tu voulais naître. Et te voilà sur terre. Je ne sais pas quel âge tu as, si tu en es au commencement, au milieu, ou vers la fin de ton pèlerinage terrestre. Je ne sais pas non plus ce que tu penses, ni ce que tu fais. Je ne sais rien de toi. Si tu étais mon voisin, en saurais-je plus ? C’est pas sûr. Pourtant, à moins d’habiter un désert, on est tous le voisin de quelqu'un, mais au fond, ce que le coeur a reconnu avec angoisse, c'est la solitude qui l'habite. Une solitude qui ne diminue pas au milieu de la foule.
Nous avons tellement appris à cacher nos sentiments profonds que nous sommes devenus des maîtres dans l’art pour substituer notre manque par toutes sortes de moyens techniques. La technique est le substitut qui comble notre manque. Vous comprenez la difficulté de combler un manque d’ordre spirituel par de la mécanique ? C'est pourtant ce que nous faisons tous, nous qui participons à l'humanité. Nous ignorons que notre manque est d’abord d'ordre spirituel, et rares sont ceux qui l'ont reconnu ! Le mathématicien Blaise Pascal s'inscrit dans la liste de ceux-là, et nous avons tous entendu sa fameuse maxime : "Il y a dans le coeur de l'homme un vide en forme de Dieu que rien de ce qui a été créé ne peux remplir, mais seulement le Créateur qui s'est fait connaître par Jésus".
Avant la chute dans le jardin d'Eden, Adam et Eve étaient environnés de la gloire de Dieu, ils étaient revêtus d'un habit de lumière divine qui les protégeait de tout mal. Après avoir péché, ils se sont retrouvés dépouillés, vulnérables, privés de la gloire de Dieu, privés de cet habit de lumière, et ils prirent conscience de leur nudité, de leur vulnérabilité. La première chose qu'ils se sont faits ce sont des vêtements de peau de bête. C'est la première invention technique. Nous voyons que la technique vient comme substitut de la gloire de Dieu qu’ils ont perdue dans le jardin d'Eden. Jusqu'à ce jour (et ce n'est pas fini), la technique s'est développée dans toutes sortes de domaines et à travers toutes sortes d'inventions, par lesquelles l'homme se fabrique un substitut à la gloire de Dieu. En réalité, il n'y trouve que sa propre gloire, une gloire vaine qui masque sa nudité. C'est exactement la remarque que Jésus a fait à l'Eglise de Laodicée : "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies" (Apocalypse 3.16-18).
Tout est technique dans notre monde. Un enfant naît dans un environnement technique et il va vivre dans un environnement technique où la nature est pratiquement exclue. Que peuvent les soubresauts d'une jeunesse avides de retrouver un milieu naturel contre les géants technologiques ? Rien. C'est un rouleau compresseur. Pensez à la procréation du futur avec bientôt des bébés à la carte ! Pourtant, la nature nous parle de Dieu : "Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains" (Psaume 19). Mais dans la mesure où la nature est exclue de l'homme, ce n'est pas les grandes villes de béton qui vont nous parler de Dieu ! Privé de la nature, privé de la gloire de Dieu, que peut devenir l'homme ? La réponse nous est livrée dans la Bible par l'apôtre Paul, dans sa lettre aux Romains, au chapitre 1, les versets 18 à 32 ( https://www.biblegateway.com/passage/?search=Romains+1%3A18-32&version=BDS ). Ici, il y a urgence de s'y pencher, d'ouvrir la Bible, pour comprendre et ouvrir son coeur pour que la foi naisse et se développe. Si quelqu'un accepte, il est sur la bonne voie pour retrouver une vie environnée de la gloire de Dieu et pour se voir revêtu des habits de lumière que sont les habits de Christ, le nouvel Adam. Il évitera le jugement. Si quelqu'un refuse, son coeur s'endurcira et il restera comme l'Adam déchu chassé du Jardin d'Eden, misérable et nu, privé à jamais de la gloire de Dieu. Si cela ne se voit pas maintenant cela se verra le jour du jugement dernier, décrit dans le livre de l'Apocalypse, au chapitre 20, les versets 11 à 15 ( https://www.biblegateway.com/passage/?search=Apocalypse+20%3A11-15&version=BDS ) : "Ensuite je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. Le ciel et la terre s’enfuirent loin de sa présence. Ils disparurent sans laisser de trace. Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre : le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d’après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres. La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu’ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes. Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu. Cet étang de feu, c’est la seconde mort. On y jeta aussi tous ceux dont le nom n’était pas inscrit dans le livre de vie".
Je ne sais pas où tu en es dans ton pèlerinage terrestre, au commencement, au milieu, ou à la fin, mais Dieu le sait ! Lorsque tu as été conçu dans le sein de ta mère, personne ne t'a demandé si tu voulais naître sur la terre, là encore, Dieu le sait ! Considère aujourd'hui ta présence ici-bas comme ce qu'il y a de plus précieux et merveilleux. Accepte la révélation pleine d'amour que David, roi d’Israël, a reçue d'en haut sur sa propre conception : "Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât" (Psaumes 139.14-16). Aujourd'hui, ce même Dieu Créateur du ciel et de la terre, qui t'aime du même amour qu'il aime son Fils, te pose une question essentielle : "Veux-tu naître dans mon royaume ?" Si ta réponse est "oui", il écrira ton nom dans le livre de vie !
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