Changement de direction (suite)
Changer de direction
C’est au bout des routes qu’il y a des changements possibles, aux croisements, ou lorsque la route suivie s’avère être une impasse. Reconnaissez qu’il est difficile de changer de direction en cours de route, car alors il faut faire demi-tour, ou prendre un chemin de traverse. Or, les chemins de traverse ne sont pas sûrs. Ils passent à travers bois, à travers champs. Ils sont aventureux, parfois ne mènent nulle part, ou quelquefois vous ramènent à la même route ! Faire demi-tour nécessite beaucoup d’énergie en ressource. Tandis que lorsque vous êtes arrivé à un croisement, il vous suffit de prendre une autre direction.
Découvrir au cours d’événement dramatiques que sa route est une impasse équivaut à faire naufrage. Aide et secours sont nécessaires. C’est pourquoi il est important pour nous de savoir où mène notre propre route.
Quoi que nous fassions, que nous soyons debout ou assis, à l’école ou en vacances, au travail ou au chômage, et quoi que nous pensions, notre vie ressemble à un voyage : nous sommes en route tel un voyageur qui marche. De notre naissance à notre mort, notre existence emprunte un itinéraire que nous sommes loin de maîtriser. Pourquoi cela ? Parce que la plupart du temps, nous ne savons pas où nous allons ou mieux, nous ne voulons pas le savoir. Un jeune ne se soucie en général pas beaucoup de sa vieillesse et encore moins de sa mort. À l’âge adulte, les choses ne sont pas simples non plus : les soucis du quotidien sont tels qu’ils obscurcissent la pensée et rendent les choix difficiles. Et plus nous avançons en âge, c’est bien connu, moins il est facile de changer ! À la suite de grands bouleversements peut-être, et encore… Alors n’attendez pas d’avoir une grave maladie ou un grave accident pour changer de comportement !
Changer ?
La question ne se pose guère lorsque nous sommes en bonne santé, que la route est toute droite, large, que le paysage est beau, que l’air sent bon, que notre train-train nous satisfait et que nous jouissons en plus de bonnes relations amicales ou amoureuses… Lorsque l’existence nous satisfait, nous n’éprouvons aucune raison de changer de comportement. Et puis si notre conscience nous titille, nous arrivons à nous arranger avec elle !
Mais qu’en est-il lorsque nous souffrons, que nous sommes victimes d’une catastrophe ou qu’un bouleversement personnel : une maladie incurable, un accident, la perte d’un emploi, un divorce, balaie d’un seul coup tous les espoirs que nous avions fondés ? Là nous sommes bien obligés de nous laisser aider par nos proches et par des personnes compétentes (conseillers, médecins, thérapeutes…) Là, nous redevenons parfois comme des enfants prêts à écouter les meilleurs conseils parce que nous souhaitons retrouver le plus vite possible le cours normal de notre existence. Souvent, hélas, il est trop tard. Il n’y a plus de changement possible parce que la mort a eu le dernier mot.
Cependant, si nous le voulons, la mort peut ne pas avoir le dernier mot. Dieu nous attend lorsque nous sommes au bout de nos forces, au bout de notre énergie, lorsque nous avons épuisé toutes nos ressources personnelles et que nous ne trouvons plus rien en nous qui nous fasse remonter la pente (pas seulement à cause d’une maladie, mais peut-être à la suite d’une crise profonde ou d’une grave dépression). Alors Dieu est là qui nous ouvre les bras. Ce n’est pas pour rien que Jésus dit : “Il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves”. (Luc 5.38)
Lorsque nous sommes vidés de nous-même, Dieu peut intervenir et commencer à nous remplir d’une vie tout à fait nouvelle, d’une vie provenant non pas de nous-même mais de Dieu lui-même. Il suffit de s’ouvrir à lui par la prière, par l’acceptation de sa Parole, et de le laisser faire.
Une nouvelle vie
Lorsque Jésus vivait sur cette terre, il montrait par son comportement comment Dieu agit avec les hommes, avec quel amour il les rencontre, par quelle puissance miraculeuse il peut guérir les malades et même les ramener à la vie ! On le voyait accueillir sans réserve les enfants accompagnés de leur parents. Jamais il n’a repoussé une seule personne qui désirait venir à lui.
Jésus a aussi et surtout montré comment Dieu parle. Toutes ses paroles ont été recueillies précieusement. Il n’est pas une seule parole prononcée par Dieu qui ne soit sans effet. Les paroles que prononce le Fils sont celles que le Père met dans sa bouche : “Moi et le Père nous sommes un... Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: le Fils ne peut rien faire par lui-même; il ne fait que ce qu'il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également... Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjá passé de la mort à la vie.” (Jean 10.30, 5.19, 24)
Une nouvelle naissance
Nicodème, un chef juif, était un homme intelligent. Il avait vu et entendu Jésus mais ne le comprenait pas. Il vint le trouver une nuit pour lui demander des explications. S’ensuivit alors un dialogue intéressant.
Nicodème : “Maître... personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n’est pas avec lui.”
Jésus : “Personne ne peut voir le Royaume de Dieu s’il ne naît pas de nouveau !”
Nicodème : “Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau ? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois !”
Jésus : “Oui je te le déclare, c’est la vérité : personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s’il ne naît pas d’eau et de l’Esprit. Ce qui naît de parents humains est humain ; ce qui naît de l’Esprit de Dieu est esprit. Ne sois pas étonné parce que je t’ai dit : Il faut tous naître de nouveau...”
Nicodème : “Comment cela peut-il se faire ?”
Vous pouvez lire la suite de ce dialogue dans l’Evangile de Jean, ch. 3, versets 1 à 21. Nous sommes nés de nos parents, il nous importe maintenant de naître de Dieu. Si la première naissance est une naissance charnelle, la seconde est une naissance spirituelle, par laquelle nous recevons l’Esprit de Dieu qui nous permet de comprendre tout ce qui le concerne. La foi est nécessaire, la confiance en Jésus - la foi en ses paroles et en ses actes - est nécessaire. Cela est possible si nous le voulons. Alors, notre coeur s’ouvrira à la lecture des pages de l’Evangile, Dieu le verra et il agira. Il nous donnera ce qu’il a promis, “la vie éternelle”. Nous serons alors un être nouveau “passé de la mort à la vie”.
©Alberto
Pour aller plus loin : http://www.media-esperance.org/shop.php?channel=1&product=649&cat=1
Ecrit par
alberto, le Mardi 27 Septembre 2005, 10:05 dans la rubrique
Dire Dieu.
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Il est passé à la Vie, mon beau-père vient de mourir.
On y va là de suite à plus tard Alberto