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Titanic
Titanic
Que signifie-t-il pour nous ?
Une parabole des temps modernes...
Ceux qui ont vu ce film de James Cameron ont certainement été frappés par le contraste entre l'euphorie qui régnait dans les confortables et luxueux salons et les scènes hallucinantes du naufrage. Le naufrage où étaient soudain plongés des centaines d'hommes, de femmes, d'enfants, les couples d'amoureux, les pauvres immigrants et les millionnaires sans soucis. D'un seul coup, tous étaient précipités dans un tourbillon d'angoisse et de terreur.
Le Titanic ne peut pas couler !
Le Titanic était réputé insubmersible. Il ne pouvait pas couler. C'était à l'époque le plus grand paquebot du monde, le plus beau fleuron de la White Star Line et l'orgueil de l'Angleterre. Il partit de Southampton pour New York le 10 avril 1912. C'était son voyage inaugural. Chef d'oeuvre de la technique, il mesurait 260 m de long sur 26 m de large. 46 000 tonnes de déplacement. 50 000 chevaux de puissance.
Un géant des mers, plus haut que l'Arc de Triomphe. Et un véritable palace flottant avec ses dix étages de ponts, de bois précieux, de bronze, de marbre, ses vastes salons, ses appartements de grand luxe. Le plus rapide aussi : 25 noeuds à l'heure. Et le plus sûr, avec ses 16 compartiments étanches.
A son bord, des gens célèbres, des dizaines de millionnaires, qui ont payé 22 000 francs-or leur passage. En première et deuxième classes, il y a 622 personnes. En troisième classe, 700 émigrants qui n'ont payé que 200 F leur place. Avec 885 hommes d'équipage, cela fait en tout 2207 personnes à bord du Titanic. Il faut aussi mentionner son trésor : 124 millions de livres sterling de diamants. La seule ombre au tableau: il n'y a que 14 canots de sauvetage, ne pouvant accueillir que 1 178 passagers. Qu'importe ! Le Titanic ne peut pas couler !
La fête à bord
Les premiers jours de la traversée se passent bien, dans l'euphorie des grands voyages transatlantiques. Le 4e jour, le dimanche 14 avril, des services religieux ont lieu dans le salon des premières. Dans la soirée, l'orchestre du bord entraînera les cou-ples dans les valses et les fox-trots... Parfums, fourrures, bijoux, foule de gens riches et élé-gants, grands noms d'Angleterre et d'Amérique... Tout cela tourbillonnait ce soir-là, au rythme de l'orchestre, dans une atmosphere de parfaite sécurité et d'opulence. Sur le pont des Troisièmes, situé au-dessous de la ligne de flottaison, la joie régnait aussi. Les jeunes avaient orga-nisé une soirée dansante. Et les couples tournaient au son des cornemuses. Filles et garçons se souriaient et s'embrassaient...
Iceberg droit devant !
Entre temps, cinq bateaux naviguant dans les parages avaient signalé par radio au Titanic : “Glaces à la dérive”. Mais le Titanic ne tint pas compte de ces avertissements successifs, et il poursuivit sa route à 25 noeuds, sans ralentir. Le Titanic ne peut pas couler !
Tout à coup, à 23h40, ce dimanche soir, droit devant le Titanic, une forme blanche, immense, monstrueuse...
L'homme de vigie n'en croit pas ses yeux. Il crie dans l'interphone : "Iceberg droit devant !"
C’est trop tard. En 10 secondes, l’iceberg fait une brèche de 100 mètres dans le flanc du pürestigieux paquebot. Personne n’y croira sur le moment, mais la blessure est mortelle. Déjà la mer s’engouffre dans les cales et les chaufferies.
Le Titanic est en train de couler...
C'est seulement vers 1 h du matin que les passagers réalisent enfin que le Titanic est en train de couler. Des hommes pourtant, sur le pont des Premières, continuent à sourire ironiquement, et s'esclaffent : “Mais le Titanic ne peut pas couler !” Et ils ont un regard méprisant pour les ceintures de sauvetage que leur tendent les stewards. La plupart des passagers de 1ère classe refusent d'ailleurs de quitter les ponts illuminés du bateau, et les salons confortables, pour aller s'asseoir dans des canots sans confort et par un froid cuisant. Les canots de sauvetage quitteront le Titanic à moitié vides, tandis que des dizaines de femmes et d'enfants de 3e classe resteront à bord, sacrifiés.
A 2h 10 du matin, brusquement le Titanic commença à s'enfoncer, lentement, puis de plus en plus vite. L'orchestre ne jouait plus des airs de danse, mais l'hymne, désormais célèbre : “Mon Dieu, plus près de toi”.
Alors on vit des hommes et des femmes s'agenouiller et prier, et même chanter. Mais le pont s'inclinait de plus en plus, et tout à coup, une vague énorme balaya les musiciens et leurs instruments...
Le Titanic a disparu
A 2 h 20, tout était fini. 705 passagers seulement avaient pris place dans les canots de sauvetage et furent sauvés. Mais 1 502 personnes périrent noyées. Le bateau réputé insubmersible n'était plus. Il avait sombré, corps et biens, par 4000m de fond. Un iceberg à la dérive, un simple bloc de glace, avait eu raison de ce chef d'oeuvre de la technique, du fabuleux Titanic !
Ce naufrage spectaculaire mettait une fois de plus en évidence “le fragile équilibre de la personne humaine devant les impitoyables limites de la science.”
S.O.S. Save our Souls !
Malgré le cri de détresse répercuté sur les ondes : “S.O.S. ! S.O.S. ! Save our Souls !" (sauvez nos âmes!), cette nuit-là, 1 502 âmes étaient entrées brutalement, et bien malgré elles, dans ce qu'on nomme l'Au-delà. Depuis prés de 95 ans, le souvenir du naufrage du Titanic ne cesse de hanter la pensée des hommes. Les articles de presse, les livres, les films, les émissions télé, se sont succédés. Depuis que l’épave a été retrouvée, on a réussi à remonter des objets intacts. Le Titanic livre enfin ses secrets et ses trésors, grâce au Nautile français.
Ainsi, malgré toutes les catastrophes et les guerres survenues depuis 1912, le drame du Titanic reste toujours d'actualité. Ne serait-ce pas parce que nous sentons confusément que le Titanic est comme une parabole des temps modernes ?
Les passagers du Titanic, c'est nous
C'est nous, aujourd'hui. Nous sommes embarqués ensemble. Avec les mêmes illusions, la même fausse sécurité que ceux du Titanic. Nous pensons et nous croyons : “Avec nos techniques si poussées, nous ne pouvons pas couler”. Mais la grande question, qui s'est posée soudainement et brutalement à ceux du Titanic, nous est aussi posée à nous aujourd'hui : “Je dois mourir... Que va-t-il donc se passer pour moi dans l'Au-delà ?”
Dans son livre “Au-delà des portes de la mort”, le docteur Maurice Rawlings nous démontre qu'il peut être dangereux de mourir :
J'avais toujours considéré la religion, écrit-il, comme une fable dépourvue de sens, et j'avais toujours assimilé la mort à une perte de conscience indolore. Un jour, j'ai découvert qu'il peut être dangereux de mourir. Un homme de 48 ans venait de mourir d'une crise cardiaque. Nous avons commencé massages et stimulations cardiaques, et le malade commença à “revenir”. Mais ce fut pour hurler : Je suis en enfer ! Il était terrifié, et moi paniqué. Son visage exprimait la terreur. Il transpirait et tremblait. Plusieurs fois il perdit conscience. Et quand il revenait à lui, il criait : N'arrêtez pas ! Chaque fois que vous arrêtez, je retourne en enfer ! Sortez-moi de là !
Dans toute ma carrière de médecin cardiologue, je n'avais vu quelqu'un d'aussi terrorisé. Finalement, nous avons réussi à le sauver...
Comment mourir sans crainte ?
Ce soir-là, sitôt rentré chez moi, je me mis à lire la Bible. Je voulais savoir exactement ce qu'était l'enfer. Un peu plus tard, je me tournai résolument vers le christianisme. Maintenant, je sais que Dieu existe. J'en suis sûr. Aujourd'hui, à la question: “Comment mourir sans crainte ?”, je répondrais sans équivoque : Faites passer Dieu en premier dans votre vie, consacrez votre vie à Jésus-Christ, et vous n'aurez plus à craindre la mort et l'enfer. Car Jésus a vaincu la mort pour vous. Ce que vous êtes vraiment : âme, esprit, personnalité, ne meurt jamais. Vous laissez seulement votre corps à la terre, jusqu'à la résurrection. Il y a dans l'Evangile une promesse formelle du Christ, le Fils de Dieu : “Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.”
Prenez une décision dites-lui simplement, mais très sincèrement : “Jésus, je t'accepte comme mon Sauveur et Seigneur. Entre dans ma vie, et pardonne mes péchés”. Alors, vous saurez ce qui vous attend dans l'au-delà. Il n'est pas dangereux de mourir quand on est un vrai chrétien.
R. Rivaud
Ecrit par
alberto, le Dimanche 19 Février 2006, 13:40 dans la rubrique
Dire Dieu.
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Lien croisé
You must go home - Je n'ai plus rien. : " Parasitemort, là je ne te suis plus : "le titanic... sans fond ni plus"... dis-tu !!! allons bon. A cause de toi j'ai mis cet article : http://alberto.joueb.com/news/222.shtml "