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La repentance
Nous sommes entrés dans des temps nouveaux à cause de l’abandon des grandes valeurs traditionnelles et de la morale. Ces grandes valeurs puisaient leur source dans les valeurs chrétiennes et, précisément, dans ce qui résume la loi de Dieu : les Dix Commandements. Aujourd’hui, il n’est pas une famille qui ne soit pas touchée et qui ne connaisse pas au moins un cas de la dépravation que ce déclin entraîne, soit dans l’homosexualité masculine ou féminine, ou encore dans l'adultère, la violence, le vol, le meurtre...
Avec la libération des moeurs, avec l’entière liberté dont nous disposons face à la déferlante informatique et les médias audio-visuels, tous nous sommes confrontés à de nouveaux défits qui, mis ensemble, représentent la somme d’une grande tentation. Comme si Dieu voulait éprouver les habitants de la terre... Comment le monde va-t-il s’en sortir ? Et nous ?
Effectivement, comme le prévoit la Bible, beaucoup de chrétiens tomberont et perdront leur foi parce qu’ils adopteront les choses du monde. Plus le temps passera et plus ils finiront par aimer le monde plus que Dieu ! Nous le voyons déjà puisque les meilleures familles comme les meilleures institutions sont déjà touchées.
Mais alors si les chrétiens s’en sortent difficilement, qu’en sera-t-il des autres ?
Je ne connais qu’une solution :
La repentance
Le ministère terrestre de Jésus fut bref (environ trois ans seulement). Il s’acheva avec la crucifixion et avec ces mots sortis de sa bouche juste avant qu’il rende l’âme : “Tout est accompli”.
Mais savez-vous par quelle parole Jésus commença à exercer son ministère (il avait environ trente ans) ? Par celle-ci : “Repentez-vous car le Règne des cieux est proche”.
En même temps, c’est avec ce message que Jésus nous donne l’ordre de nous repentir : “Repentez-vous”. Il en donne aussi la raison : “Parce que le Règne des cieux est proche”. C’est à dire : “Changez de vie, changez de comportement”
Tout un programme !
J’entends souvent parler de Dieu dans la bouche des gens. Beaucoup se reconnaissent de lui, se disent chrétiens, catholiques, prétendent même le connaître en affirmant que l’Amour avec un grand A est ce qui compte le plus ! Moi je ne suis pas contre. Je suis d’accord. Mais alors pourquoi ces mêmes gens se révoltent-t-ils dès qu’ils entendent parler de la Bible, de la Parole de Dieu, ou de Jésus-Christ ?
La réponse est simple : il est plus facile d’accepter un humanisme fort qu’un christianisme dont le centre est la croix. Par contre, un christianisme sans la croix (tout comme un Evangile sans la croix) est facile à accepter. D’ailleurs, ce désir collectif de retourner aux grandes valeurs dont toutes les bonnnes sphères politiques et humanistes se font le porte-parole, n’est-il pas l’expression profonde de ce désir d’un Evangile sans la croix ?
Ne nous étonnons pas si un regain de bonnes valeurs se produit en Europe ou ailleurs, dans nos associations, nos institutions et nos gouvernements.
J’en reviens à Jésus. Jamais il n’a dit : “Recherchez les bonnes valeurs”. Non que ce soit une mauvaise chose que de les rechercher ! Au contraire ! Mais, si Jésus dont le but essentiel est de nous sauver, nous renvoie vers de bonnes valeurs, c’est vers la loi divine qu’il nous renvoie, c’est à dire vers les Dix Commandements, appelés aussi la loi de Moïse.
En effet si nous ne sommes pas prêts d’écouter, c’est à dire d’accepter les Dix Commandements, en les mettant en pratique dans nos vies, alors il nous sera difficile d’accéder à la foi, voire même impossible. Beaucoup vivent ainsi dans l’illusion s’imaginant être chrétiens, s’imaginant avoir la foi, être sauvés... Dieu n’est-il pas miséricordieux pour tout le monde ! Michel Polnaref (que j’aime beaucoup) a encore chanté sa chanson le 14 juillet à la Tour Eiffel devant plus de 600 000 personnes : “On ira tous au paradis” ! Et tiens donc !
Nous n’aurions alors pas besoin de nous repentir ?
“Repentez-vous” nous ordonne Jésus ! Ce sont ses premiers mots lorsqu’il nous parle.
“Regrettez votre vie passée” ! “Changez de comportement” ! “Préparez-vous” !... “Préparez-vous à la rencontre de votre Dieu” !
Dieu existe, il n’est pas une illusion. “Je le suis, moi qui te parle” a dit Jésus à la femme Juive de Samarie qui lui demandait de l’eau vive (il parlait du Messie attendu). À ses bourreaux qui l’accusaient de se prendre pour Dieu, Jésus a répondu : “Vous l’avez dit, je le suis”. A Pilate qui lui demandait s’il était le roi des Juifs, il a répondu par l’affirmative : “Comme tu l’as dit”.
Jésus a montré sa divinité, car pleinement homme, il est resté sans péché. Son sacrifice sur la croix vaut donc pour tous nos péchés à nous. Il est le seul a avoir pu vivre en accomplissant pleinement la loi.Aucun homme ne peut se vanter d’y arriver. Or la transgression d’un seul commandement divin est ce qui condamne l’homme et qui le rend nécessiteux de la grâce !
Jésus a montré sa divinité, car la mort n’a pas pu le retenir, il est revenu à la vie.
Mais il nous prévient que c’est moins sa résurrection que l’acceptation de la loi divine des Dix Commandements qui nous conduira vers la foi pour nous sauver, c’est à dire vers la grâce que le Christ nous accorde si nous venons à lui.
“S’ils (les gens) ne veulent pas écouter Moïse (les Dix Commandements) et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si l’un des morts revenait à la vie.” (La Bible, Luc 16.31)
J’en reviens à la repentance. La repentance n’est pas une mince affaire. Elle n’est pas facile. Elle est l’aboutissement d’une guerre qui a lieu dans le coeur. Reconnaître ses fautes, ses erreurs, reste un cheminement douloureux. Pour ne pas rester sur un schéma théorique, j’ai mis dans mon dernier post un extrait de mon vécu pendant une certaine période après ma décision de donner la place à Dieu et de le laisser conduire ma vie. Au début, j’étais plus mal qu’avant. Les choses vécues auparavant dans mon quotidien sont devenues après beaucoup plus sensibles et petit à petit un besoin de mise en ordre, de changement de comportement s’est fait ressentir.
Si les chrétiens s’en sortent difficilement, qu’en sera-t-il des autres ?
“Mais Dieu, dans sa bonté, ferme les yeux sur ces temps d’ignorance où les hommes ne savaient rien de lui. Aujourd’hui, par contre, il fait annoncer à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils doivent se repentir et changer de vie. Il a, en effet, déjà fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice. Il a désigné, comme juge suprême, un homme qu’il a lui-même accrédité : en effet, il a donné à tous une raison péremptoire de croire en lui, car il l’a ressuscité d’entre les morts”. (La Bible, Actes des Apôtres, 17.30)
Ecrit par
alberto, le Dimanche 15 Juillet 2007, 09:00 dans la rubrique
Dire Dieu.
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